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Les commentaires de Baltha



  • Baltha 8 août 2015 09:27

    @Le p’tit Charles
    On rencontre le système de numérotation métrique également dans certaines villes. C’es le cas notamment pour de nombreuses voies créées en périphérie de Montpellier lors de l’extension de cette ville au-delà de son centre historique. Je trouve ce système très pratique pour se repérer dans des zones d’activité où l’urbanisme est discontinu et susceptible de s’étoffer (zones commerciales par exemple).



  • Baltha 7 août 2015 20:38

    Il est boin l’Appel du 18 juin invitant les patriotes à bouter le fascisme pour rétablir la République. Désormais les ex-Gaullistes - devenus Ripoublicains en se vautrant dans les poubelles de l’Histoire - se pourlèchent d’avance du charme désuet de la pelle programmatique. Roulée avec gourmandise.



  • Baltha 29 juillet 2015 13:26

    Dans ma ville gérée par les Ripoubes, une association s’est créée dans le but de disposer des mini-potagers répartis dans la ville, afin que quiconque dans les quartiers populaires puisse les arroser et se servir.

    Ca a débuté cet été et la municipalité a aussitôt tenu une réunion pour décider de se charger elle-même de ces potagers, ayant décrété que l’association était incompétente !

    Il y a deux ans ces mêmes Ripoubes avaient cessé de prêter un local à une association de quertier (populaire et multiéthnique) qui proposait un lieu de rencontre, des activités culturelles, de familiarisation avec les institutions et le mode de vie français, des cours gratuits de français, etc.

    A la même période, c’est le département, géré par les solfériniens, qui avait sucré les subventions d’une association vielle de vingt ans qui accueillait des chômeurs, des exclus, des femmes seules avec ou sans enfants pour les aider à trouver un logement, un travail par des ateliers guidés, etc. 

    Comme Pergolèse, je ne vois pas de différences entre les Ripoubes et les solfériniens dans ce domaine. D’ailleurs je n’en vois pas entre ces deux clans rivaux pour l’accès à la soupe d’une manière générale.


  • Baltha 29 juillet 2015 13:09

    "Sympas pour les médecins. »


    Et pour tous les professionnels de santé dont je suis.
    Les patients que je prend en charge ne me stressent pas trop en comparaison des deux chiens de ma voisine de palier qui gueulent toute la journée lorsqu’elle est au travail.
    Comme je la vois les sortir X fois par jour en devant crier dessus car ils ne l’écoutent pas, j’ai comme image d’elle une personne devenue très stressée par ses chiens. Sans parler des difficultés lorsqu’elle doit trouver quelqu’un pour les surveiller dès qu’elle doit partir quelques jours.

    Chien(s) = stress = facilitation de la survenue de maladies.

    Par contre j’ai un aquarium tropical qui lui me détend.


  • Baltha 21 juillet 2015 22:03

    Certes, la Wallonie n’est pas l’Allemagne de l’Est, mais serait le cout d’une unification ?


    Combien de temps et d’argent seraient nécessaires pour unifier les législations, l’administration, la Sécurité sociale, etc. ?

    Contrairement aux Flamands, les Wallons ne sont pas particulièrement portés sur l’extrêmisme politique.

    - Voulez-vous intégrer un pays où le FN est à 25 % et dont la candidate sera au second tour d’une présidentielle organisée au sein du Constitution bonapartiste où le Parlement n’est qu’une caisse enregistreuse sans prérogatives ?

    - Euh… Attendez, il faut que je réfléchisse, là, une fois...


  • Baltha 21 juillet 2015 15:18

    @La Voix De Ton Maître


    J’ai l’écho tout à fait inverse ! Il faut dire que j’appartiens au monde du travail (milieu de la santé) et je n’entends de commentaires vomissant l’UE par des personnes ancrées dans la réalité quotidienne. Dans mon milieu, nous sommes bien conscients que l’Europe a pour objectif de tout casser, notre outil de travail en premier, mais aussi tout acquis social et les services publics, les retraites,la Sécu, et j’en oublie...

    Alors, non, je ne connais pas de travailleures autour de moi qui adorent l’UE, c’est le moins que l’on puisse dire !


  • Baltha 18 juillet 2015 23:53

    "Les entreprises préfèrent rémunérer les actionnaires au lieu de développer l’investissement. »


    Cette tendance n’est pas nouvelle, c’est même ce qui gangrène l’économie depuis 1/3 de siècle au moins.

    En 1980, sur 100 FRF produits, 70 % servaient à la rémunération des salariés + recherche + investissement, et 30 % à la rémunération du capital.

    En 2008, le rapport était inversé (30 / 70) et la richesse avait doublé depuis 1980.
    Résultat : le premier secteur est passé d’un indice 70 à un indice 60 et le second secteur (rémunération des actionnaires) est passé d’un indice 30 à 140.

    Comme la finance a tout bien compris le mal qui la rongeait, a su tirer les leçons de la marmelade de 2008 et a su corriger la chose, aujourd’hui le rapport tend vers 25 / 75, d’où la limitation nécessaire des dépenses « inutiles » (santé, éducation…) pour détourner la richesse produite vers l’actionnariat.

    Une conséquence pratique : pendant cette période, l’industrie pharmaceutique française s’est hissée au premier rang européen en volume de vente. Or elle dépense davantage en pub qu’en recherche, au point qu’elle n’a pas créé de molécule majeure… depuis 1986 (29 ans).




  • Baltha 18 juillet 2015 15:46

    @Jeff84


    Nier la casse de la FP relève simplement du déni de réalité… ou plus idiotement du méconnaissance du terrain, des conditions de travail, de la précarisation des salariés ayant à prendre un charge un service rendu aux usagers de plus en plus dégradé.

    Réductions imaginaires de budgets publics ? Pourquoi imaginaires ? Revenez dans la réalité, prenez le temps de vous intéresser à ses missions de service public, de discuter avec ceux qui l’assument dans des conditions de plus en plus indigentes (rien qu’à l’hôpital public, et on en reparlera).

    Toute cette casse délibérée des services publics de santé, d’éducation, etc. sont font au détriment de la motivation au travail, s’accompagne de stress, de burn out, de dépressions chez les salariés et d’une dégradation de la qualité des prestations offertes aux usagers.

    C’est une réalité, et qui plus est s’aggrave de façon exponentielle.

    Accepter ceci (ou refuser de le prendre en considération) ne peut être que le fruit de la porosité des esprits à une propagande réussie (assez primaire car reposant sur le mépris de l’autre le plus souvent et sur des préjugés immatures) ou alors émanent de personnes qui vivent coupées de toute vie sociale, n’ayant pas d’enfants, n’étant jamais malade... ou de mauvaise foi.

    Je penche clairement pour cette dernière option pour ce qui concerne les fossoyeurs idéologiques des services publics pouvant se montrer ça et là sur les différents forums. Ils sont peu nombreux, mais à court d’arguments chiffrés, de témoignages, se contentant de proférer des « c’est pas vrai, la FP est de plus en plus riche et gave des fonctionnaires fainéants ».

    Ces idéologues de la casse sacrée,lorsqu’ils devront justifier une réalité encore plus preignante, n’auront bientôt plus d’autres arguments que de nous dire que l’organisation de la société autour de prestation collectives, tels qu’ils se sont développés avec la civilisation, sera destructrice de la société car ne permettant pas aux marchés financiers de se gaver.

    Leur argumentaire sur les forums en prend toucement le chemin. En fait, ça y ressemble déjà. 

    Leur priorité ? La finance sur l’humain.




  • Baltha 18 juillet 2015 13:35
    « Régulièrement, on entend cette petite musique à propos de ces fonctionnaires, planqués, paresseux et bien payés. » 

    Précarité des fonctionnaires
    (INSEE, 2013, saufs militaires et emplois aidés) :

    FP d’Etat (FPE) : 2,075 M dont 0,546 M non titulaires (26,31 %)
    FP Territoriale (FPT) : 1,879 M dont 0,426 M non titulaires (22,67 %)
    FP Hospitalière (FPH) : 1,153 M dont 0,317 M non titulaires (27,49 %)

    Toital : 5,107 M dont 1,289 M non titulaires (25,24 %)

    Globalement, 1 fonctionnaire sur 4 n’est pas titulaire de son poste, ne bénéficie donc pas de la sécurité de l’emploi, de droits à l’ancienneté, d’avancement en échelon, de certaines primes, du choix de son affectation et n’est généralement pas prioritaire pour la formation continue. Et corvéable à merci.

    Témoignage perso :
    Etant alors infirmier nouvellement diplômé d’Etat, j’ai fui la FPH dans les années ’90 car à l’époque, déjà, j’avais été embauché avec le statut d’auxiliaire, il fallait attendre 2 ans pour espérer passer stagiaire et 4 ans de plus pour être titularisé. Je me tapais tous les mercredis, tous les samedis soirs et lundi matin, ce qui m’amputait largement TOUS les weekends sans toucher la (maigre) prime de dimanche qui était réservée aux titulaires par la direction. Je me suis barré lorsqu’on m’a contraint de travailler à Noël ET le jour de l’an pour quelques euros de plus. Et on me baladait allégrement d’un service à l’autre, me faisant alterner jours et nuits (on peut travailler de nuit en continu, mais faire plusieurs séries de nuits parmi des postes de jour, ça déglingue bien et ça pourrit la vie privée). Et mon sort n’avait déjà rien d’exceptionnel à l’époque...

    Voici le shéma de carrière type imposé à l’époque et il suffit de lire les témoignages des sites professionnels pour constater que ça ne s’est pas amélioré depuis lors : suppression de postes, surcharge de travail, flexibilité, tentative de suppression des RTT à l’AP-HP pour imposer 38 H payées 35 H, etc.

    Le tout pour être payé avec des billes : en 2010 j’ai été amené à remplacer quelques mois dans la FPH : 1 560 € nets en travaillant 1 week-end / 2 et 1 jour férié / 2. C’était un remplacement de congé de maternité (CDD) et à l’issue, malgré le manque de soignants, il m’a été proposé de recommencer un CDD à 30 Km dans un hosto du même groupement. J’ai dit Niet !

    Qui dit manque de personnel dit remplacement à la volée d’un collègue absent sans qui le service ne peut plus tourner à ce stade de sous-effectif, donc rappel au domicile parfois le jour-même.
    Ce qui amène un pression psychologique : on se sent obligé de continuer de travailler dans ces conditions pour espérer être titularisé un jour.

    Sans compter les nombreux collègues en arrêt de travail, pas pour « convenances personnelles » si chers aux propagandistes-fossoyeurs de la FP, mais pour troubles musculo-squelettiques ou burn out, apanages des soignants lorsque les conditions délétères de travail sont méprisées.








  • Baltha 17 juillet 2015 18:18

    L’Indice de Développement Humain (IDH) - prenant en compte les niveaux de vie, la santé et d’éducation pour chaque pays - reflète l’état des lieux : jusqu’en 2009, la France était au 8ème rang mondial pour l’IDH, gràce à des dispositifs mis en place après guerre (sécurité sociale, salaires différés sous forme de prestations d’entraide, etc.) permettant de compenser des salaires nets très moyens tout en ne laissant personne au bord du chemin.


    Depuis le virage ultralibéral les revenus stagnent, la pauvreté s’étend, le chômage de masse et l’exclusion sociale ravagent des vies et les finances publiques, les systèmes d’éducation et de santé sont laminés. Tous les garde-fous sociaux mis en place depuis 1945 - et qui faisaient l’exception française - sautent.

    Le bilan à ce jour du virage ultralibérail est sans appel : l’IDH de notre pays est passé du 8ème au 20ème rang mondial entre 2009 et 2013 (derniers chiffres connus), l’indice déclinant pendant ce temps de 0,961 à 0,884.


    « Les politiques de réduction des budgets sociaux, des dotations des collectivités territoriales, du système de santé, de l’école publique, aggravent les conditions de vie des classes populaires. »
    La casse ne concerne pas que l’école publique mais tout le champ de la transmission du savoir : les différents niveaux de l’éducation nationale, l’université et la formation professionnelle.


  • Baltha 17 juillet 2015 16:45

    « Il faut vraiment que les électeurs qui votaient socialiste ne se soient guère déplacés pour qu’un tel malheur s’abatte sur Clichy.

    Je me demande bien pourquoi… »

    Bah je vous vous le dire.

    C’est tout bête : si les électeurs de Clichy votent à gauche depuis plus d’un siècle et qu’ils n’ont pas voté pour le Parit Socialiste, c’est tout simplement parce qu’ils estiment que le PS n’est plus un parti de gauche.

    Cà doit être vrai car quelque part car serait difficile de commettre une même erreur d’appréciation dans tout un département.



  • Baltha 13 juillet 2015 15:28

    @diogène
    « Cette histoire est écrite pour ces hommes qui oppriment l’innocent avec de faux prétextes. »

    En est-ce la traduction la plus fidèle ?




  • Baltha 13 juillet 2015 13:14

    @jef88

    A croire que le principe d’un « tour », c’est fe faire le tour en oubliant le milieu.
    Se taper la Chaîne des Puys ? Nous préférons tous voir des coureurs se noyer dans les polders ou se gameller dans le Tourmalet car ça c’est émouvant !



  • Baltha 13 juillet 2015 13:00

    L’article décrit ce qu’est la dette en l’état.


    A part quels rares pays en excédant (rente pétrolière), tous les pays sont endettés, ce qui amène une interrogation car selon toute logique la somme des dettes devraient s’annuler s’il s’agissait d’un défaut de gestion que vous appelez « vivre au dessus de ses moyens » de quelques pays qui emprunteraient à d’autres. Or ce n’est pas le cas.

    Ce qui signifie que le circuit des dettes n’est pas un système fermé et s’expliquant par un mécanisme interne. L’endettement généralisé des pays riches fait donc obligatoirement intervenir un autre secteur financier vis-à-vis duquel il est débiteur. Ce secteur, nous le savons, c’est le secteur bancaire.

    Il faudrait ainsi ajouter à l’historique de la dette la mise en place de dispositifs imposant aux Etats souverains de ne pouvoir emprunter aux banques. C’est bien le cas depuis la mise en place d’une loi sur l’emprunt étatique mise en place par un politicien Français, ministre des finances du président Pompidou, un certain Valéry Giscard d’Estaing (loi des finances du 3 janvier 1973).

    Nous partons ainsi d’une certitude : les Etats se sont endettés auprès du secteur bancaire, et ceci depuis plus de 40 ans.

    Un autre point de votre article que je désire commenter :
    Ne prenant pas en compte que l’endettement n’est pas lié aux impératifs d’accumulation croissante de richesses par le secteur bancaire, vous lui pr^tez comme cause un train de vie inadapté (vivre au-dessus de ses moyens), une sorte de gaspillage des richesses par les citoyens. Or ce sont justement eux qui produisent les richesses, et nullement les banques, qui se les accaparent pour du « toujours plus », au point de créer des bulles financières spéculatives dont le gonflement et l’explosion dérégulent l’économie mondiale.

    Entre 1980 et la « crise » de 2008, la richesse de notre pays a doublé. Richesse générée par le travail. (« crise » entre guillement car il faut bien comprendre ce qu’est la définition de ce mot : phase subite de sortie d’une situation péjorative vers une nouvelle phase, c’est à dire processus limité dans le temps permettant de passer d’un état A à un état B plus satisfaisant),


    La mise à disposition de cette richesse pour ceux qui l’ont générée s’est amoindrie - et s’est même effondrée dans certains secteurs jugés comme improductifs (comprendre : improductifs en valeurs monétaires pouvant être accaparées par le secteur financier) : il s’agit essentiellement des secteurs qui par nature servent le bien-être de la population générale et contribuent à l’amélioration de l’économie (*), tels que la santé ou l’éducation. Il suffit, pour s’en convaincre, de jeter un œil sur l’état de nos services publics d’éducation et de santé.

    En 1980, pour 100 € (ou une monnaie de votre choix ayant cours à l’époque), 70 étaient consacrés à la rémunération des producteurs de richesse = le monde du travail) et 30 étaient consacrés à la rémunération du capital. En 2008, le rapport était inversé ; et la richesse ayant doublé entre temps, un simple calcul donne un passage de l’indice revenu+investissement de 70 à 60 et de l’indice actionnariat de 30 à 140. (30 X 2 = 60. 2 X 100 = 200. 200 - 60 = 140).

    Les dysfonctionnements et distorsions monétaires et financières basées sur la spéculation comme fin en soi - vous comprenez maintenant pourquoi je n’emploie pas le mot crise, fut-elle des subprimes ou autres - aurait du amener la finance mondiale à corriger très rapidement cet état de fait. Il n’en fut rien, le ratio actuel tendant vers 25 / 75. Aucune leçon tirée, la machine à sous est fructueuse, tant pis si elle « tue » les producteurs de richesse tant qu’elle permet d’engranger de l’argent (fictif).
    C’est la marche suicidaire de la finance mondiale : pérenniser un système qui permet d’engranger des faux billets en broyant ce qui crée les richesses réelles.

    (*) A ce stade, il faut définir ce qu’est l’économie.
    Ce n’est pas une discipline autarcique, quant bien même la finance l’instrumentalise dans ce sens.
    En médecine par exemple, on parle également d’économie pour désigner le fonctionnement GLOBAL de l’organisme, en tant qu’entité fonctionnant grâce à l’interactivité de tous ses composants organiques et physiologiques, de tous ses acteurs.

    Il en va de même pour ce supra-organisme qu’est une société. L’économie du monde est l’économie humaine dans tous ses aspects, financier, d’investissement dans le lendemain (pléonasme volontaire), d’organisation sociale et aussi de la production de richesses vraies, dont des expressions sont le droit du travail et la législation afférentes aux sociétés industrielles et commerciales.

    Partons de ces définitions intangibles pour les confronter à notre réalité : toute puissance d’un « secteur économique » vivant pour lui-même, en pleine déconnexion avec la recherche de productions de richesse utiles au progrès humain, faillite du système éducationnel, coups de boutoirs insensés contre le système de santé, attaques croissantes contre la législation du travail (jusqu’à la monstruosité qu’est la Macron en France et la paie dérisoire des Allemands entrants sur le marché du travail par exemple), etc. La liste est longue et chacun pourra la compéter au gré de son vécu.

    Autre chose encore - qui pourra paraître à certains comme « philosophique », donc sujette à caution, mais qui doit être considérée dans un cadre phylogénétique et/ou anthropologique.

    Toute vie, animale comme végétale, s’est toujours organisée selon 3 impératifs, présents ou partiellement présents chez chaque espèce vivante.
    Ces impératifs sont : la survie de l’individu, la survie du groupe et la transmission du savoir.
    Ce dernier étant apparu en dernier.

    L’Homme s’est développé et à organisé ses sociétés, ses civilisations, en ayant comme seul objectif de satisfaire ses trois impératifs.

    Dans le monde actuel, la sécurité de l’individu correspond au service de santé. La sécurité collective à la sécurité civile et aux corps régaliens de défense collective. La transmission du savoir aux services d’éducation, de la maternelle à l’université, en passant par la formation continue.

    Comme toute perspective, la pseudo-économie s’engage de façon forcenée et exponentiellement croissante dans la corrosion - et la destruction si-possible - de ces trois fondamentaux humains : sécurité individuelle (chômage, déliquescence des services publics de protection de l’individu, démantellement du code du travail,…), sécurité collective (dans la même lignée que la précédente mais en y ajoutant des dommages collectifs) et étranglement du service public d’éducation.

    Nous ne sommes plus dans une « crise » (sic) de société. Même plus dans une « crise » (sic) de civilisation. Nous sommes à présent bien au-delà, dans une négation pure et simple de notre humanité par une pieuvre financière que nul ne semble être en mesure de maîtriser (encore faudrait-ils que ceux qui en tire profit le veuillent...).

    La « dette » fabriquée par la finance mondiale à seule fin de s’enrichir au dépens de la production de richesses (réelles) - matérielles, mais aussi humaines et sociétales - et de se sur-enrichir en spéculant sur cette dette qu’elle a ainsi artifiellement créée par avidité, ne doit pas être considérée comme une réalité économique et de surcroît l’économie des sociétés humaines doit bien se garder de faire de cette « dette » et de son remboursement (impossible car source de spéculation pour créer encore plus d’argent fictif et donc de dette) la finalité de l’économie moderne. Courrir après le remboursement d’une dette souveraine en organisant toute notre économie pour cette finalité, c’est courir à notre perte.

    De plus en plus de monde semble en prendre conscience ; En tout cas d’aucuns ont tenté de s’affranchir de ce mirage de la dette pour enfin s’orienter vers un retour à une économie de restauration et de développement d’une société humaine viable. C’est le sens à donner à l’élection de Syyriza en Grèce et à la large victoire du référendum populaire contre l’austérité.

    Mal leur en a pris : les financiers et leurs vassaux politiques et journalistiques se sont déchaîné à outrance, jusqu’à l’injure et le mépris étalés et dévoilés sur la place publique. Devant la menace faite contre leur montage économique, ils ont dévoilé leur vrai visage. Comme on dit au jeu d’échecs : le roi est nu.









  • Baltha 10 juillet 2015 20:58

    @Paco


    Entièrement d’accord sur tous les points.

    La troïka a réussi son expérience de laboratoire avec la mention « excellent », maintenant au tour des deux autres péninsules ilbérique et italienne, puis le reste de l’Europe, saul l’Allemagne dont le peuple est déjà conquis par le salaire horaire à 1 € au point d’en avoir redemandé en réélisant Merkel.

    Ca donnera au final une Europe à la botte des USA via le traité atlantique, maintenue en laisse par l’Allemagne qui après s’être octroyé les marché d’Europe de l’Est aura la main-mise autoritaire sur l’Europe du Sud devenue incapable de se rebeller car ravagée par l’endettement voulu par les banques et par la perte de ses services publics, de son code du travail, la peur du chômage et du lendemain par la politique du ventre vide.

    La soumission économique à l’Est, la soumission par la peur du pire au Sud, voici comment se profilera la Nouvelle Europe germanique.

    Et tout ceci se mettra en place très vite désormais, car il a été montré une fois pour toute, s’il en était encore besoin, que le vote populaire n’avait plus aucune incidence sur les choix de société des peuples.

    Toute rébellion sera contrecarrée au besoin par la promotion du fascisme par la presse couchée et les grands groupes industriels et financiers. Ce n’est pas une invention et une prophétie absurde, c’est ce qu’à déjà instauré le capitalisme dans les années ’30.

    Sauf qu’à l’époque les démocraties européennes étaient encore justement des démocraties, mais aujourd’hui elles onr déjà abandonné volontairement leur autonomie vis-à-vis l’empire allemand.
    Les accords de Munich ont été ratifiés avant même les hostilités finales.



  • Baltha 9 juillet 2015 17:43

    Je vois que certains semblent avoir réussi à lire tout cet article jusqu’au bout.


    J’avoue que j’ai lâché dès les premières phrases :

    - déni de référendum populaire : déni de démocratie

    - déni de la situation intenable faite au puple grec = déni de réalité.



  • Baltha 9 juillet 2015 11:25

    Erratum : l’article met en exergue des accidents graves liés à la vaccination ANTI-DIPHTERIQUE.


    Je me méaculpe.


  • Baltha 9 juillet 2015 11:24

    @liebe
    Pas de souci, je l’avais également retrouvé dans mon moteur de recherche.

    D’ailleurs la documentation est riche sur les vaccinations, il y a à prendre et à laisser.

    L’article met en exergue des accidents graves liés à la vaccination antitétanique, mais essentiellement dans le années ’52 et ’60, il y a un demi-siècle.
    Nos connaissances médicales et moléculaires ont bien évoluées depuis, ainsi que les techniques d’élaboration et de contrôle.




  • Baltha 9 juillet 2015 11:16

    @liebe
    Effectivement, vous avez peut-être raison, au vu du lien que vous citez. Il existe effectivement une proportion (très faible puisqu’il s’agit d’un vaccin antiviral) d’inefficacité.


    Le risque zéro n’existe pas popur l’efficacité d’un vaccin, raison de plus pour généraliser la vaccination, surtout pour les vaccins anti-viraux pour lesquels la tolérance ET l’efficacité sont proches de 100 %.

    Il existe différents modes de vaccins selon la nature de l’agent pathogène : virus ou bactérie.
    Par exemple le BCG est constitué de Mycobacterium tuberculosis (Bacille de Koch) entiers et bien vivants, mais tous issus d’une souche unique créée par Calmette et Guérin qui ont fait transiter un BK virulent dans une longue succession de milieux de culture ce qui a abouti à la sélection d’un germe toujours entier, vivant, mais incapable de développer une tuberculose-maladie. Evidemment ce BK devenu gentil est une cellule étrangère susceptible de provoquier des réactions allergiques chez la personne vaccinée, c’est même une constante, l’efficacité de la vaccination étant jugée sur la taille de la rougeur locale 3 jours après l’injection sous-cutanée. De plus l’efficacité des vaccins vivants atténué n’est pas constante, mais sauve bien des vies en compromettant la dissémination du germe dans la population générale.

    Il existe des vaccins moins efficaces, comme le vaccin contre le vibrion cholérique (50 % d’efficacité) ou impliquant des effets secondaires notables (vaccin anti-rabique), mais ceux-ci sont administrés à la demande (voyage en zone endémique, morsure par un animal enragé).
    Le vaccin anti-rabique ne vise pas une éradication du virus de la rage car le foyer n’est pas humain, c’est une zoonose.

    Mais ceci nous éloigne des vaccinations obligatoires, qui elles sont bien supportées et d’une efficacité attestée (disparition e la variole, rareté des cas de tétanos ou de poliomyélite.

    Leurs effets secondaires sont dérisoires par rapport aux bénéfices obtenus en terme de santé individuelle et de santé publique.

    En tant que soignant, je suis de plus en plus souvent confronté à des refus de vaccination, et ceci de façon croissante. Ces refus sont surtout motivés par la frayeur, une peur irraisonnée d’une maladie provoquée par le vaccin. En dialoguant avec ses personnes, les arguments sont souvent irrationnels : soit leur dernier vaccin contre la grippe n’aurait pas « pris » (alors qu’ils ont contracté un paramyxovirus traînant tout l’hiver alors que la grippe est un myxovirus ne survivant que quelques jours dans l’organisme (maladie infectieuuse aigûe), donc les vaccins ne servent à rien en général, ou alors la peur est apparue à la lecture d’articles faisant état de complications vaccinales supposées ou très marginales.

    Chez ces personnes il est très difficile de mettre en balance les éventuels petits désagréments passagers d’une vaccination chez leur enfant et les risques encourus en cas de survenue de la maladie. L’explication rationnelle prend rarement le pas sur la peur iraationnelle.

    Ce qui marque bien l’irrationalité de tels refus, c’est que je n’ai JAMAIS été confronté à un refus d’administration d’un sérum antitétanique, alors qu’il s’agit d’un acte similaire, à la seule différence que le sérum apporte directement les anticorps qu’un vaccin aurait fait fabriquer par le système immunitaire. 


  • Baltha 9 juillet 2015 10:34

    @bibou1324
    Les plans de vaccination obligatoire n’ont pas pour unique fonction de prémunir la personne vaccinée, mais EGALEMENT de protéger la population générale contre des fléaux qui ont décimé l’humanité par le passé, en tendant à faire disparaitre définitivement l’agent pathogène. C’est son objectif ultime.


    Depuis toujours la variole a fait des ravages. Maladie virale spécifiquement humaine et hautement mortelle qui a emporté des personnes de tous âges et répandu le malheur, notamment chez les populations les plus pauvres.

    Les plans de vaccination mondiale mis en œeuvre au XXe siècle ont permis d’éradiquer ce fléau (le dernier cas avéré de variole a été enregistré par l’OMS en 1976 et les autorités sanitaires ont attendu une génération supplémentaire, par précaution et pour être sûr de la victoire, pour arrêter la vaccination).

    Désolé, mais à chaque victoire sur une maladie mortelle les ayatollahs de la non-vaccination devront continuer à attendre encore quelque années après l’éradication générale avant d’être autorisés à ne plus exposer leurs enfant à un petit gratouillis du bras de quelques heures. Je ne sais pas où certains placent l’amour de leur proches et de leur prochain !… Oui, c’est vrai, « s’i mon enfant meurt, j’en referait un autre. ». C’est ce qu’on faisait dans nos contrées au Moyen Age. Seriez-vous du genre nostalgique ?