A M. Decalonne (feezy),
Monsieur,
Je suis navré que l’expression « chères têtes blondes » pour parler de jeunes enfants ait prêté à confusion. Je n’ai gardé aucun souvenir de la couleur de leurs cheveux ou de leur peau, qui me sont bien égales de toute façon. Et nulle part dans mon propos il n’était question de les penser socialement privilégiés. Si un mot ou une formule a pu le laisser croire, j’en suis également navré.
Je ne doute par ailleurs pas de l’utilité et des bienfaits de votre association. Que de plus le fait d’assister à ces célébrations ait pu apporter à ces enfants une semaine citoyenne exceptionnelle est certainement une chose positive. Et tant mieux si vous me rassurez en signalant que les difficultés qu’ils pouvaient avoir à saisir le sens de l’hymne ont été aplanies par les explications qui leurs ont été apportées.
Je doute par contre de l’utilité de la participation active d’enfants à des célébrations militaires pour l’image qui en ressort. Je comprends bien que les manifestations du 14 Juillet sont essentiellement citoyennes auxquelles il est légitime et formateur que des enfants assistent, voire participent. Il n’en reste pas moins qu’elles ont également, pour certaines, et le défilé en est une, un aspect militaire qui ne me semble pas adapté à la participation active d’enfants. Rien n’interdisait par exemple de confier le chant à un choeur d’adultes, même non militaires pour manifester le caractère citoyen et la solidarité entre le peuple et son armée, et de placer une chorale d’enfants dans un autre contexte.
Quoi qu’il en soit, votre association et ces enfants en particulier n’étaient pas visés par mes propos et je vous prie de m’en excuser s’ils ont pu être interprétés en ce sens.
Même chose concernant les bulletins absents au Plessis-Robinson (92), avec la même explication avancée par les membres du bureau de vote (président, assesseurs, jeunes femmes montant la garde à la table des piles de bulletins) : certains candidats ont cherché à minimiser les coûts en signalant durant la campagne que le bulletin de leur liste ne serait que téléchargeable sur internet.
Je n’ai pas suivi la campagne autrement qu’au niveau national (presse écrite, TV, radio) et ce message ne m’est pas parvenu. Après vérification dans le lot de documents reçu sous enveloppe à domicile quelques jours avant le vote, il contenait des documents sur un nombre encore plus réduit de listes que je n’ai donc découvertes que sur place dans le bureau de vote. En tout cas, aucune trace des listes absentes du bureau de vote, ni par un exemplaire de bulletin, ni par un document de présentation. Pas non plus de document annexé signalant au moins que certaines listes seraient manquantes et accessibles sur internet, ou récapitulant au moins les intitulés ou simplement le nombre des listes théoriquement en présence.
Pour toute une série de raisons, cela ne me parait pas suffisant pour légitimer le fait. En outre :
- le vote pour ces listes serait limité aux seuls détenteurs d’une connexion internet (les déconnectés d’office de la loi hadopi se verraient donc bridés dans leur droit de vote, par exemple, pour ne parler que d’eux, mais on pourrait multiplier les exemples)
- le vote pour ces listes serait limité aux seuls détenteurs d’une imprimante en ordre de marche et sachant la faire fonctionner (je pense par exemple à mes parents de 80 ans qui ont déjà bien du mal à ouvrir internet, pour ne rien dire de la panique générale quand l’imprimante tombe en rideau, ne serait-que par épuisement d’une des cartouches d’encre que j’ai alors mission de changer lors de ma prochaine visite)
- la qualité d’impression des imprimantes est-elle suffisamment constante et normalisée pour éviter toute variation dans le résultat final au sortir des différentes machines sur papier (le choix du papier -couleur, grammage, ...-, de l’encre -couleur ou noir et blanc, voire même tonalité de la couleur en cas de rupture d’une seule cartouche de couleur, ...-, anomalies d’impression sur problèmes techniques -mauvais alignement des cartouches, encrassement des rouleaux ou des buses d’encre, ...-, taille de l’impression subissant de légères variations selon le réglage de l’imprimante, ...) ? Autant de points permettant en théorie de considérer qu’un bulletin issu d’une imprimante personnelle est susceptible de présenter de multiples signes potentiellement distinctifs qui sont habituellement responsables de l’annulation du bulletin lors du dépouillement
- j’ignorais (honte à moi !) que l’impression des bulletins de vote était imputable du budget de campagne des candidats. Autant il me parait normal que les frais de campagne (de promotion de sa liste) soit supportés par un candidat, autant je ne saisis pas en quoi l’impression et la distribution des bulletins peuvent être considérées comme des actes de campagne. Elles me sembleraient plutôt relever de l’organisation du scrutin et dépendre de la puissance publique organisatrice. Mais je suis peut-être un indécrotable naïf vieux-jeu.
J’ai donc manifesté mon mécontentement auprès des responsables du bureau de vote -courtoisement car les pauvres n’y étaient personnellement pour rien - mais fermement et en requérant du président du bureau qu’il prenne note et relaie ma protestation. En outre je lui ai manifesté que devant la surprise ne me laissant pas davantage de temps pour une réflexion plus approfondie, je passais outre à ce mécontentement et acceptais de participer à ce scrutin, mais que je doutais d’accepter à l’avenir d’accepter de participer à nouveau à un scrutin organisé dans de telles conditions. La seule explication complémentaire apportée par le président du bureau de vote (par ailleurs charmant et tout dans la recherche de l’apaisement et de la conciliation) a été « si c’est organisé comme cela, ne vous inquiétez pas, il doit y avoir du droit derrière » (sic).
De retour à mon domicile, je me suis penché sur le site du ministère de l’intérieur et y ai rapidement lu les documents en ligne concernant les modalités et l’organisation du scrutin. A nouveau pas de trace de l’évocation de la possibilité de ce type de pratique, ni dans le sens d’en valider l’existence, ni dans le sens de l’interdire.
En vertu du principe que ce qui n’est pas interdit est autorisé, j’imagine que, sous réserve de vérification, cette pratique peut ne pas être condamnable au sens du droit. Que ce qui n’est pas (encore) condamnable au sens du droit soit ou non une bonne chose est naturellement tout autre chose.
Quoi qu’il en soit, une fois connecté au site du ministère de l’intérieur, j’y ai à nouveau manifesté, par email, ma réprobation et ma réticence à participer à l’avenir à un nouveau scrutin qui serait organisé selon ces modalités. Je ne sais pas si les responsables du site ont l’habitude de donner suite aux mails et dans quels délais. En tout cas, j’attends encore à ce jour l’accusé de réception et la réponse.
A Vincent Marot,
CQFD ! Autrement dit, élargissons l’assiette.
A K2pal,
Merci pour ces précisions qui remettent le problème à sa juste place.
A Radix,
Vous écrivez "Nous avons droit à un système en logique circulaire : vous êtes enfermés dans une prison la nourriture que l’on vous donne est limitée va falloir partager ! ", ce qui n’est pas tout à fait exact : le chapitre sur l’augmentation des ressources, en particulier sur la hausse des revenus comme source de cotisations supplémentaires, a justement comme objet de sortir de cette "logique circulaire". Et c’est justement la tentative de mettre "l’imagination au pouvoir" qui sous-tend l’article. Sans doute insuffisamment. Mais une fois la porte ouverte, toutes les autres imaginations peuvent peut-être alors entrer et proposer leurs contributions.
A Internaute,
Eh non, justement. L’état, c’est les actifs + les sociétés + les droits de douane + les taxes d’aéroprt + la TIPP + les retraités + les enfants + ..., bref tout ce qui appartient et qui relève du pays.
A Valou,
Vous avez tout dit en peu de mots. Tout mon article est un essai de mise en évidence du caractère délirant de ce "décomplexé" (mais ne le répétez pas, on risquerait de ne plus le lire au premier degré).
Juste un point de détail : vous relevez "la non reconductabilité des cotisation suite au veuvage pour ces ex femmes aux foyer pour qui elles constituent l’unique source de revenus". Vous avez raison, mais ma "proposition" était de créer un salaire intrafamilial entre le membre du couple qui perçoit des revenus et celui qui en dépend, ce salaire étant alors justiciable de cotisations retraites puis d’une pension en propre.
A jesuisunhommelibre,
Sauf à jouer sur les mots, la scie dont vous parlez est un fait un emprunt, pas vraiment un capital de l’entreprise. Elle fait par contre partie du capital de celui qui la prète - ou la loue, en l’occurence - à l’entreprise en question. Elle ne ferait partie du capital de l’entreprise que si elle lui appartenait en propre.Ou alors elle devrait figurer aussi bien dans la colonne des actifs que dans celle des passifs de l’entreprise, ce qui reviendrait de fait à sortir sa valeur du capital de l’entreprise. Enfin, je crois ...
A krikri,
Vous écrivez "Tout ce qui reviendrait a baisser les montants des retraites et entrainer une baisse franche du pouvoir d’achat des personnes agees aurait des consequences nefastes sur l’economie et la societe (les personnes agees devenant a charge de leur familles etc)."
C’est pourtant ce que vous décrivez dans la situation au Japon. C’est bien en diminuant le taux de remplacement du salaire par la pension de retraite, au moins en début de retraite, que l’on incite les jeunes retraités à se débrouiller par eux-mêmes et à se trouver un job d’appoint. La seule différence avec notre situation est dans l’autorisation du cumul d’un salaire et d’une pension de retraite
Vous écrivez aussi "Augmenter les prevelements, c’est egalement detrimental. Ca reviendra toujours a deshabiller Pierre pour habiller Paul."
C’est exact, mais incontournable quelle que soit la méthode utilisée. C’est le principe même du système de répartition : on déshabille les cotisants pour habiller les allocataires.
A Emmanuel,
Quoi de plus respectable que cette souffrance que vous exprimez aussi nettement et aussi honnêtement ? Et qui oserait vous reprendre en quoi que ce soit sur votre parcours et votre vécu ?
Cependant, vous dîtes être pour une euthanasie active alors que ce que vous décrivez est un fait votre exigence du respect, le moment venu, de votre choix, à ce moment là, de ne pas vous voir imposer de soins allant contre vos souhaits. C’est exactement le sens de la loi de 2005 sur les droits des patients et la fin de vie, dite loi Léonetti. Même si elle n’introduit pas un droit du patient à réclamer qu’un autre engage pour lui un processus de fin de vie, elle reconnait désormais à chacun le droit que personne ne vienne agir contre ses décisions et ses actes en matière de soins et de fin de vie, ce qui est en soit une avancée considérable.
Il s’agit d’une précision qui a son importance dans le cadre du débat sur l’euthanasie, même si elle n’ôte bien sûr rien à la force de votre témoignage quant au poids de souffrance et de courage que peut représenter la survenue d’un handicap comme le votre.
Comment ne pas être d’accord avec votre description des faits ? Il n’y a cependant aucun angélisme à prétendre que la solution relève de la mise en pratique de moyens de soulagement qui sont connus mais non / mal / sous- utilisés et non pas d’une bascule vers une attitude extrème que serait l’euthanasie. Toutes choses égales par ailleurs, pour supprimer les violences sur les stades de foot, on peut mettre en place toute une ribambelle de solutions imaginatives, ou on peut interdire les matchs de foot. Les efforts de formations des soignants, la réassurance des médecins sur les ennuis qu’ils pensent risquer en prescrivant des stupéfiants, la simplification de la législation sur ces produits, la valorisation du temps passé à l’accompagnement autant que celui passé à la technique dans le soin, celle de la relation humaine plutôt que des contraintes administrativo-gestionnaires de la médecine en particulier hospitalières, ... sont autant de ces solutions. S’il faut continuer à militer pour quelque chose dans ce domaine, c’est surement là que doit se porter l’action plutôt que sur des solutions expéditives. On peut reprocher bien des choses aux soins palliatifs, mais surement pas de ne pas avoir commencé la tâche même s’il s’agit d’un travail de grande ampleur.
Bonjour La Mouche,
Votre ton provocateur a le mérite de stimuler la discussion. Je note quand même que vous me pardonnez, ce qui est tout de même réconfortant.
Cependant, je ne vois pas bien en quoi vous trouvez que mon propos sur les SP le disqualifie du sujet de l’euthanasie. Il s’agit au contraire d’une tentative de réponse différente à la souffrance qui en fait naître la demande. Les deux sujets sont donc bien liés, même s’il est vrai que les SP ne s’y limitent pas.
Vous pensez que les SP ne s’adressent pas aux patients « à l’article de la mort ». C’est à la fois vrai et faux. Il est exact que la prise en charge de patients à un délai suffisant du jour de leur mort rend la situation moins complexe et moins aiguë, avec davantage de possibilités pour que s’installe un accompagnement jusqu’au décès dans les meilleures conditions. Il arrive néanmoins qu’il faille faire face à des situations beaucoup plus tardives. Mais paradoxalement, et comme je l’ai indiqué dans mon article, la plus grande difficulté à l’origine des demandes d’euthanasie naît de la durée dans laquelle s’installe une situation qui ne prend plus sens pour le patient ou ses proches. C’est exceptionnellement qu’une demande d’euthanasie ait lieu dans l’urgence, à l’article de la mort. Et dans ce cas, le contrôle efficace des symptômes permet à lui seul d’atteindre confortablement le moment imminent du décès.
BonjourBill,
J’ai une très modeste expérience de l’hypnose. Les domaines d’application que vous évoquez sont relativement différents : maladie de longue durée, fin de vie, douleur. Je sais que certains en ont la pratique dans le cadre de la fin de vie, sans vraiment en savoir davantage. Por ce qui est de son application à la douleur, elle est très utile et performante sur des situations douloureuses ponctuelles. Sur la maladie chronique, en particulier la douleur chronique, sa maitrise est bien plus complexe. Certains en vantent l’utilité, mais je n’en ai pas l’expérience.
La Mouche,
Merci de me rappeler à l’ordre si mes explications sont confuses.
Je ne sais pas si je vois les choses de trop haut. Je tente au contraire de m’appuyer sur une pratique quotidienne. C’est de cette pratique que naissent les réflexions que j’ai essayé de synthétiser, et non d’un a priori théorique auquel je tenterais de faire coller la réalité.
Néanmoins, pour répondre aux deux étapes de vos questions :
- vous évoquez « ce moment où l’on ne peut et ne doit plus faire durer cette situation ». Toute la question est dans le « faire durer ». Il n’y a aucune difficulté, aux termes de la loi Léonetti, à ne pas « faire durer », à cesser tout soin de prolongation artificielle. Le problème réel est de savoir s’il faut « laisser durer », c’est-à-dire faire un geste pour abréger la vie (non plus cesser de faire un geste qui l’entretien artificiellement). Il ne s’agit là ni d’une question religieuse ni d’une argutie, mais d’une très concrète différence au pied du lit du patient.
- vous évoquez le fait de « vivre sans bouger d’un lit avec un tuyau dans le nez ». Je pourrais vous citer de nombreux patients qui, dans ces conditions, n’en demandent pas pour autant à mourir. La question n’est donc pas celle de l’apparence de technique dans les soins ou de l’absence d’autonomie. Elle est plus dans le vécu que le patient (ou ses proches) en a. Elle est donc plus dans ce qui fait que pour certains cette situation n’a plus de sens alors qu’elle en conserve pour d’autres. Il n’y a donc aucune raison de mettre la barre à « lit + tuyau dans le nez ». On peut la mettre à « lit + perfusion » ou « fauteuil + perfusion » ou « fauteuil + incontinence » ou à bien d’autres niveaux encore. C’est d’ailleurs la réalité de la plupart des demandes d’euthanasie, loin des images caricaturales qu’on imagine. Pour prendre un exemple vécu, un patient encore autonome et lucide malgré une grande fatigabilité, porteur d’un cancer dépassé mais physiquement confortable et sans aucun tuyau, me disant : « Puisque je ne vais plus guérir, pourquoi attendre ? Autant en finir tout de suite. Allez-y ». Les situations de souffrance physique persistante relèvent quant à elles plus d’une réticence alors injustifiée à prendre le risque de hâter la fin (non à décider de hâter la fin).
- vous demandez qui peut décider que c’est le moment et « arrêter la bécane ». Si arrêter veut dire couper le contact, je réponds : « Je ne sais pas. En tout cas pas un soignant » (Quelle est cette série de raisons qui vous fait voir l’infirmière dans ce rôle ?). Si arrêter veut dire laisser s’éteindre le moteur sans chercher à l’entretenir ou à le faire redémarrer, je réponds : « C’est déjà prévu dans la loi Léonetti ».
Même si je suis encore un peu long, j’espère que cette réponse sera plus claire que mes interventions antérieures. Pour résumer en quelques mots :
- les demandes réelles d’euthanasie sont le plus souvent éloignées de l’image qu’on en a,
- elles sont généralement sous-tendues plus par une démarche « spirituelle » que par une souffrance physique,
- elles sont adressées à des soignants qui n’ont aucune légitimité pour y répondre favorablement.
Cordialement.
A Koofaburra,
Vous dîtes très simplement, humblement, honnêtement et de façon très touchante la réalité humaine que recouvre ce débat, et je vous remercie de votre intervention.
Bien que je préfère le terme d’aide à vivre que celui d’aide à mourir, nos espoirs vont dans un sens commun : faire en sorte que devant l’approche de la fin, les efforts soient tournés vers le soulagement de toute souffrance et l’absence de recherche déraisonnable de prolongation artificielle. Pour atteindre cet objectif, vous envisagez la possibilité d’une mort choisie et volontairement administrée/reçue. Mon propos est de souligner que, pour toutes les raisons que que j’ai évoquées, à la fois dans mon article et dans ma réponse à un commentaire (plus haut), cette administration pose davantage de problèmes qu’elle n’en règle. En particulier qu’elle ne résoudrait paradoxalement pas toutes les situations de souffrance dans les conditions de dignité qu’elle vise sans toujours l’atteindre.
Outre les risques de dérives persistant malgré toutes les protections que les lois ont pu prévoir dans les pays concernés, cette administration repose sur l’action d’un tiers dont je souhaitais insister sur le fait que leur faire une telle demande les place dans une situation impossible par nature. Bien d’autres options que l’implication de soignants devraient alors être envisagées, allant de la constitution d’une profession spécialisée à l’extension des circonstances atténuantes à l’homicide effectué par quiconque motivé par de telles circonstances.
La réponse à votre attente me semble dès lors bien plus reposer sur une réflexion et une évolution de la société sur la solidarité, le partage, l’accompagnement, l’estime, ... qui entoure chacun de ses membres, sur la « valeur » que chacun d’entre nous continue à porter jusqu’au terme de sa vie, sur l’attention, l’empathie, le soutien que chacun porte à ceux qui l’entourent.
C’est probablement sur un objectif de cet ordre que patients, proches, soignants, et tous ceux qui se préoccupent de ce que notre existence soit la plus humaine possible, pourraient ensemble faire avancer les choses.
Par manque de dextérité, ma réponse s’est retrouvée placée plus haut.
Avec mes excuses.
Sylvain Etiret
(nouvelle tentative, mon premier essai s’étant positionné au mauvais endroit)
A l’auteur,
Je suis impressionné de voir à quel point un non soignant (si j’ai bien compris) a si bien saisi le sens et les enjeux que je soulevais dans mon article alors que j’ai dû de mon côté m’appuyer sur une quinzaine d’années de pratique médicale auprès de patients en fin de vie pour me clarifier les idées. En tout cas, merci d’avoir aussi bien développé ce que, je pense, j’aurais pu également signer.
Je ne sais pas si celà se fait ici, mais si celà vous intéresse, permettez moi de vous signaler ma réponse aux commentaires à mon article initial (http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=19884 ).
Cordialement
A l’auteur,
Je suis impressionné de voir à quel point un non soignant (si j’ai bien compris) a si bien saisi le sens et les enjeux que je soulevais dans mon article alors que j’ai dû de mon côté m’appuyer sur une quinzaine d’années de pratique médicale auprès de patients en fin de vie pour me clarifier les idées. En tout cas, merci d’avoir aussi bien développé ce que, je pense, j’aurais pu également signer.
Je ne sais pas si celà se fait ici, mais si celà vous intéresse, permettez moi de vous signaler ma réponse aux commentaires à mon article initial ( http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=19884&id_forum=401061&var_mode=recalcul#commentaire401061 ).
Cordialement
Aider quelqu’un à mourir ... Certes. Mais il est aussi possible de se donner comme objectif d’aider quelqu’un à vivre. Et quand on assure cet objectif jusqu’au bout, « aider à mourir » prend un autre sens. Celui d’aider à ce qu’une vie continue à être pleine de vie jusqu’à son terme. De meme qu’aider à grandir n’est pas tirer sur les articulations mais donner les outils et créer les conditions pour que la croissance soit la plus humaine et sereine possible.
Bonjour,
Je suis flatté que mon petit texte ait retenu votre attention et suscité tant de réflexions. Je ne suis pas certain de mériter davantage de connaissance que celle de ma modeste participation à une réflexion dans un débat rendu difficile par un mélange de raccourcis théoriques et d’emportements émotionnels. Ma pratique des Soins Palliatifs depuis une quinzaine d’années me place peut-être en position concrète et vécue pour intervenir ici.
Cordialement
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