@Jean Roque
la dernière phrase de Guiluy est intéressante. En effet quand on parle avec des gens, on se rend compte que la volonté des élites néolibérales de casser l’Etat-providence trouve également un écho chez les classes populaires ou moyennes. Il y a « trop de social », « marre de l’assistanat », « mon voisin au rsa », « je ne trouve pas normal de financer la santé pour des gens qui boivent ou fument »....le café du commerce quoi. Nous sommes passés d’une domination formelle à une domination réelle par le consentement. Les chances d’un changement sont très minimes dans le sens ou les opprimés partagent globalement le système de valeur des élites (enrichissement, appât du gain, matérialisme, ascenseur social, valeur travail centrale....). Dans ces conditions les émeutes aboutiraient à la ruée dans les supermarchés comme on a pu le voir à Saint-Martin.