Ecoutez, cette sempiternelle question du dialecte alsacien, de l’allemand, de la France qui a brimé les Alsaciens, et patati et patata, ce n’est pas très intéressant. Ou vous vivez en Alsace et vous savez à quoi vous en tenir, ou vous êtes de « l’intérieur », et vous continuerez à ne rien comprendre. L’affaire européenne, ce n’est qu’un des éléments d’un complot mondial contre la liberté des peuples. Regardez - et méditez - la vidéo : http://www.alterinfo.net/Aaron-Russo-sur-le-911,-le-CFR-et-Rockefeller-video-_a14810.html et ensuite on en reparle...
Pour discuter en détail d’une question pareille, il faudrait avoir accès aux archives diplomatiques. Ce n’est pas pour demain, ni pour vous, ni pour moi. Il faut donc s’en tenir aux résultats et aux analyses a posteriori. Il y avait sans doute d’autres moyens et d’autrez voies pour faire évoluer l’ex-Yougoslavie. L’Allemagne aurait pu sans doute demander à la France de l’accompagner dans la voie des reconnaissances. Elle ne l’a pas fait, pour les raisons que nous avons dites et que vous avez rappelées. Le Vatican, parce qu’il s’agissait de catholiques, a accompagné la démarche allemande. Toujours la nostalgie du Saint-Empire (romain germanique)... Enfin, s’agissant de la Serbie, les exactions de l’atroce guerre civile yougoslave ont eu lieu dans tous les camps, les Serbes en ayant certes commis en plus grand nombre. Toutefois, voyez aujourd’hui ce qui se passe au Kosovo, avec les mafieux de l’ex-UCK, et élargissez votre réflexion à ce que veulent les USA quand il s’agit d’affaiblir la Russie et ses alliés périphériques du monde slave et orthodoxe. Que personne ne soit naïf !
Non, chère Madame, ne vous résignez pas ! (Tout d’abord la manifestation anti-traité et pour un referendum à Paris est bien vendredi 19 et non le 18.)
Ensuite, il n’est pas du tout certain que l’Europe fédérale à 27 ou 30 soit l’avenir. Il est même probable que bientôt, nous sourirons de cette ambition absurde et démesurée, de cet Empire délirant qui se sera délité. Gardez le cap et élevez vos enfants dans l’amour de la France, ce qui n’empêche pas d’aimer le monde entier, d’ailleurs.
Hélas, chère Marianne (cela me fait souvenir que je viens de m’abonner à cet hebdomadaire au bon nom républicain, l’un des derniers média indépendants !), en vous remerciant de votre intérêt pour notre Lettre, voici ma réponse en toute franchise :
Je désapprouve totalement l’attitude du MPF (en réalité celle de son secrétaire G. Peltier à qui Ph. de V. a laissé toutes les initiatives) et j’en ai démissionné (mais ils ne se décident pas à enlever ma photo du site, ce pourquoi je vais les rappeler à l’ordre lundi) après en avoir été en congé depuis le printemps. Pourquoi ce revirement du MPF ? Il y a évidemment la Vendée, dont les élus villiéristes (députés, sénateurs et conseillers généraux) ne concoivent pas d’être réélus sans la bienveillance de l’UMP et celle-ci se monnaye, évidemment, comme tout en politique. Il y a ensuite Ph. de V. lui-même, à qui je garde toute mon estime et mon amitié, mais qui traverse à tous égards une situation difficile et qui est obligé de « ramener de la toile » comme on dit je crois en navigation à voile, en attendant des jours meilleurs. Donc, des élus, des cadres du MPF veulent des mandats et l’UMP en détient la clé, d’où ce piteux ralliement, pauvre « soutien critique ». Ceci étant, vous n’êtes rien en politique si vous n’avez pas de mandat, et de toutes façons, la grande majorité des électeurs, surtout à droite, y compris bien sûr au MPF, ne comprennent pas grand-chose au film, et cautionneront plus ou moins ce soutien « à droite ». Mais moi, et les quelques militants qui comprennent le film, notamment avec l’ami Paul-Marie Coûteaux, nous savons bien que sur la question européenne, c’est l’essentiel qui est en cause, c’est l’idée qu’on se fait de la France et de son avenir. Je ne conçois pas pour ma part de me rallier à qui a fait voter « oui » au referendum constitutionnel de 2005. Je ne méprise personne, mais je ne cède rien. Après, on peut toujours faire des alliances du « fort au fort » mais pas du « faible au fort » car on y perd immanquablement ses raisons d’agir. Voyez-vous, la solution est à mes yeux dans un grand parti républicain, national, populaire, social (quelque chose comme l’UDC suisse) où la majorité des souverainistes se retrouveront, pour la France. A cet égard, il faut suivre avec attention ce qui se passe au Front National où J.-M. Le Pen semble avoir compris qu’il faut pousser en avant une nouvelle génération, non marquée par le « point de détail » et autres outrances. Il y a aussi l’avancée prudente mais résolue de Nicolas Dupont-Aignan, en qui les gaullistes se reconnaissent sans peine. La souveraineté et l’indépendance nationales ont un grand avenir ! Et j’espère que Villiers aussi a un grand avenir (alors pour le momen,t, fermons les yeux et les oreilles pour ne pas voir les petits arrangements) !
Voilà ce que je pense, et en attendant, il faut alerter les bonnes volontés comme la vôtre sur les aspects dissimulés de l’européisme et de ses dangers mortels pour la République. Ce qui était l’objet de notre Lettre sur l’Allemagne.
Encore merci et courage, on les aura !
Avis aux internautes : que ceux qui ont lu ce texte et approuvent le fait de s’interroger sur la direction que l’on fait prendre à notre pays, votent « POUR » notre texte, faute de quoi les fédéralistes, les germanophiles béats et tous ceux qui veillent au grain pour que seule s’entende la bonne parole, en votant « contre » le feront disparaître !!
Le député dont vous parlez, c’est le sieur Bernard Poignant, un sectateur de la Charte des langues régionales. Avec leur bavardage culturalo-identitaire, des gens comme lui illustrent l’adage que l’enfer (ethno-linguistique) est pavé des meilleures intentions.
Que faire ? Je me suis convaincu, moi qui ai longtemps milité dans un parti souverainiste (le MPF) que je viens de quitter depuis quelques mois, que le salut du pays passe par la constitution d’un grand parti populaire, social, souverainiste, exactement ce qu’était le gaullisme en son temps, et ce que ne sont tout seuls ni mon ancien parti, ni le FN bien sûr, et ne parlons pas de l’UMP (lequel est au gaullisme ce que MacDonald est à la gastronomie, un efficace coupe-faim...), ni les sympathiques mais confidentiels gaullistes maintenus, ni les républicains de gauche. Il faut que tout ce monde se rassemble (le gros problème c’est le FN et JMLP) et aille uni, un jour, aux élections. L’électeur ne comprend rien aux questions de souveraineté : il ne comprend que ce qui le touche directement. Peut-être aussi sera-ce le peuple en colère qui fera changer de direction ? Des scandales du genre de celui d’EADS ?
La contradiction se résoud facilement. Pour la souveraineté il y a deux aspects : militaire et économique. Sur le plan MILITAIRE, personne ne menace la France et la France ne menace personne ; la dissuasion nucléaire sanctuarise notre pays ; nous n’avons donc besoin d’aucun protecteur (ce qui n’est pas le cas de l’Allemagne) ; or qui protège, commande ; personne donc ne nous commande ; premier aspect de la souveraineté. Sur le plan ECONOMIQUE, l’ouverture des frontières dans un cadre fédéral nous détruit depuis 30 ans ; il n’y a aucun consensus populaire pour le libéralisme intégral en France (d’où le non au referendum de 2005) ; si la France donnait le signal d’un retour aux frontières (et je crois que ce temps viendra bientôt), d’autres pays suivraient ; certes les USA tiennent une partie de notre économie (cf l’origine des fonds de capitalisation qui possèdent 40% de la capitalisation boursière à Paris), d’où notre inféodation dans plus d’un domaine (média, « culture », etc.) mais il suffirait d’une volonté politique forte et les choses se passeraient autrement. En conclusion, si nous le voulons, nous n’avons à craindre ni l’Allemagne ni les USA, mais il faut la souveraineté et l’indépendance. Nous prenons le chemin inverse : par le fédéralisme, nous soumettre et nous défaire. L’alternative est là.
P.S. : êtes-vous parent de l’avocat qui a le même nom que vous, et donc de l’homme politique disparu, son père ?
La France a sans doute des défauts, son peuple aussi. Qui n’en a pas ? Qui peut nous donner des leçons ? Mais à tous ceux qui nous dénigrent, Français ou étrangers, les patriotes doivent répondre qu’ils les emm...
Ce n’est pas principalement la faute de M. Copé ! C’est la faute du président que les Français ont malheureusement élu (et des députés/sénateurs timides qui semblent suivre) et dont la seule grande affaire est de leur faire avaler ce traité fédéral (assaisonné de sa Charte) et de les inféoder aux USA en les distrayant avec des hochets (paquet fiscal pour riches, réforme constitutionnelle inutile, balivernes sur l’immigration, « rupture » sur yacht, vacances « people », haute tension médiatique, racolage à gauche, os à ronger des municipales, etc.) Mais bien sûr, sans referendum avec un « mini-traité » (de 1000 pages, totalement illisible, même pour un juriste !)
Je n’ai pas peur de l’Allemagne qui ne peut rien si la France sait où elle veut aller, ce qui ne semble plus être le cas dans notre « démocratie de façade ». Mais j’ai peur pour la France qui, si mal gouvernée qu’elle est aujourd’hui, roule au précipice... Notre démonstration est solide, argumentée, « cartes sur table ». Faites-en autant pour argumenter utilement dans le sens qui est le vôtre.
Oui ! La presse française est outrageusement atlantiste ! C’est normal, c’est l’argent des multinationales et de leurs relais économico-culturels qui la financent, cette presse aux ordres. Et elle est relayée maintenant jusqu’au plus haut niveau de l’Etat (suivez mon regard...)
Oui, exactement. J’ai tenu à parler des E.-U. à travers la vérité sur le « 11-septembre » (mes deux amis qui signent avec moi le papier étant plus réticents) car l’Europe fédérale (impuissante) répond aux voeux de Washington.
Voyez en particulier le lien (Reseau Voltaire) dans notre texte qui explique le « cornaquage » (?) de A. Merkel par Bush and C°.
Je n’ai pas répondu pour les Etats baltes. L’Allemagne s’en occupe activement à travers les « minorités » qu’elle dit y avoir ou qu’elle y suscite. Il existe une « Académie de la Baltique » et des « associations de réfugiés » qui travaillent à faire se découvrir « allemands » les Poméraniens (Polonais) et ceux que cela intéresse (descendants des Chevaliers teutoniques !) dans les trois Etats baltes (ex-URSS).
Quant aux Balkans, plus c’est petit, plus on se rapproche de l’Europe ethnico-fédérale...
Dans la maternité où j’exerce, en Alsace (je reste discret) il naît environ 12% d’enfants de deux parents turcs, ou de récente origine turque. Il naît aussi 4% d’enfants de deux parents originaires du Maghreb. Dans cette région de l’Alsace, de 16 à 20% des enfants (à Strasbourg notamment) sont issus de milieux de culture musulmane pour au moins un parent, dans la plupart des cas pour les deux parents. J’ai répondu à votre question, mais ce n’est pas le sujet du débat relatif au traité fédéral européen et à l’implication de l’Allemagne.
Quant à la Belgique, l’avenir est en question. Les questions linguistiques, souvent attisées depuis Bruxelles (et Berlin !) jouent le rôle néfaste que vous voyez... Ne les introduisons pas en France avec le funeste traité et sa néfaste Charte !
Cher Monsieur,
Le lien aboutit à un Centre Robert Schuman, évidemment fédéraliste, évidemment favorable à une « eurorégion » Sarre-Lorraine-Luxembourg. Voyez notre précédent article sur Agora :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=27636
Quant à la Belgique, on peut être inquiet...
Bien à vous
« Nous nous sommes mutuellement persécutés et exterminés. Nous avons dévasté notre patrie. » MUTUELLEMENT est savoureux. Pour établir la « banalité du bien » il faut redonner à l’Allemagne sa virginité internationale. Il faut donc faire des guerres en Europe des guerres civiles où les torts sont plus ou moins partagés, dans une introuvable « patrie » commune. On la voit venir de loin cette reécriture de l’Histoire ! Ne le prenez pas comme une critique « vacharde » ; c’est juste une petite mise au point pour la Kanzlerin...
Pas seulement la zone 6, regardez aussi les zones 0, 1 et 4. Diagnostic ? Conclusions ?
Il y a des « manques » ; cherchez où, qui, que, quoi, comment, pourquoi... (Solution pas avant demain.) Bonne nuit...
Que pensez-vous, cher ami allemand, de la carte des codes postaux de notre grand voisin ? Y voyez-vous une (ou des) anomalie(s) ? Je vous donne la solution (explosive !) si vous ne trouvez pas.
Adresse : http://www.mobile.de/suchen/plzmap_fr.html
J’ai posé la même question à Zen, on va voir qui trouve le premier...
Cher Zen,
Alors vous voulez des liens ?... En voici un, avec à la clé une énigme. Il s’agit de la carte des codes postaux allemands. Cherchez attentivement si vous voyez quelque chose d’anormal... Cliquez, cherchez... Si vous ne trouvez pas tout seul, je vous donnerai la solution. Elle est ex-plo-sive, littéralement !
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