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Les commentaires de PrivéPublic



  • PrivéPublic 12 février 2009 08:31

    Bonjour Mouche Zélée,

    Pour l’affaire J-K, c’etait son métier. Il devait "jouer" en bourse ou sur les marchés. Pas gagner plus pour consommer plus mais faire gagner son employeur car c’était ce que son employeur lui demandait. Et J-K était d’accord.

    En revanche, pour la crise, le krach, l’effondrement des banques, ok, vous avez raison. Le système était corrompu par la recherche débridée du profit, et le transfert des risques aux confrères.

    Cordialement



  • PrivéPublic 11 février 2009 16:06

    Ce n’est pas un saint. Il n’a pas respecté les procédures. ceux qui respectaient les procédures n’ont jamais fait de prouesses.A l’inverse de ceux qui contournaient les règles et faisaient prendre des risques à leur employeur en utilisant des techniques de type casino (je mise 50, je perds, zut. je mise 100, je reperds, zut. je mise 200, je gagne ouf je me refais. je remise 50, etc.).

    Au casino, ces techniques sont interdites et impossibles. Et on voudrait nous faire croire qu’elles seraient possibles dans la banque et indetectable par les limiers des controles des risques ?

    Si le back office de la banque en question avait voulu interdire ces pratiques litigieuses, nul doute qu’ils auraient pu le faire. si le seul critere de mesure, c’est le montant cumulé des engagements pris par le trader dans la journée, rien de plus facile à controler, on identifie toutd e suite celui qui joue avec des KE, celui qui joue avec des millions d’euro et celui qui joue avec des centaines de millions. Pas besoin d’outils sophistiqués, juste un cumul des positions. je rappelle de surcroit que TOUTES les conversations tel des traders sont enregistrées et sont écoutées par échantillon.

    Quand votre organisation vous incite à faire du résultat, et que personne n’est dupe sur l’unique façon de faire du résultat (jouer gros souvent), cela n’excuse pas J-K, mais cela ne peut pas dédouaner sa héirarchie.



  • PrivéPublic 10 février 2009 21:27

    Bonjour,

    j’ai essayé de relire votre article et je ne comprends pas trop ni les faits sur lesquels vous vous appuyez pour étayer nombre de vos affirmations, ni les solutions que vous proposez.

    Si on prend un unique exemple du caractère peu efficace pour la collectivité du système universitaire français, il n’est que de s’intéresser aux études de médecine. Je crois qu’il y a 7 000 places, j’avais retenu un chiffre de 22% de taux de réussite (passage en deuxième année). Soit 35 000 candidats, et 28 000 qui chaque année se retrouvent sans formation ni diplome, et peut etre 25 000 au bout de deux ans. Alors que ces candidats figurent parmi l’élite intellectuelle de la nation (nous supposons que la sélection en secondaire permet d’identifier les élites).

    Si on prend un second exemple, la formation de psycho. Où les candidats qui finissent leur cycle d’étude ne sont pas certain de trouver un job à la hauteur de leurs légitimes ambitions et à la hauteur de l’investissement qu’a réalisé la collectivité.....

    En quoi le fait de suggérer un décloisonnement entre certaines filières, ou en quoi la proposition de limiter le nombre de place en fonction des réelles perspectives professionnelles (de la sélection horreur) constituent-ils une remise en cause de notre démocratie ou de la qualité des formations délivrées ?

    Si l’université française se plait à vivre pour elle même et pas au service de la collectivité, si les enseignants chercheurs jugent pertinent de bloquer la nième réforme, en quoi le système dans lequel vous vivez aujourd’hui en sortira grandi.

    J’ai pas compris votre thèse, désolé.



  • PrivéPublic 9 février 2009 20:24

    Bonsoir Blé,

    je ne me sens aucune proximité avec ces agents du service public qui jugent utile de prendre leurs concitoyens en otage pour :

    • SOIT faire passer en avant les interets de leur corporation avant ceux des usagers,
    • SOIt et cela me parait beaucoup plus grave utiliser la grève comme arme politique dans la démocratie interne à ces entreprises (surenchère entre organisations syndicales),
    • SOIt et cela me parait INFINIMENT PLUS GRAVE utiliser la grève comme arme politique afin de susciter le chaos (d’autres diront préparer par une mobilisation progressive des citoyens un nouveau mai 68).
    En fait, comme je suis naif, j’ai du mal a imaginer que des français sabotent ainsi l’activité d’autres français selon le principe que plus ce sera le désordre, et plus leurs thèses se feront entendre. Et je ne suis pas loin de penser que nous sommes en guerre économique (contre la crise). Et que tout ce qui nuit à cet effort de guerre vient compliquer encore la vie de ceux qui sont en première ligne. ET j’ai la bétise de penser que en tant qu’employeur qui aurait la faculté, cette année, de recruter une oud eux personens de plus, je mérite plus que d’autres l’aide de mes concitoyens.

    Sur votre seconde question qui est que l’actionnaire, c’est mal, et que à choisir entre le gréviste et l’actionnaire, il vaut mieux le gréviste (excusez moi, je raccourcis votre propos). Et bien je pense que votre compréhension du sujet est différente de la mienne. Que l’on s’insurge contre des actionnaires vautours qui, après avoir pris le contrôle d’une entreprise, la saignent et l’affaiblisse par des distributions de dividendes disproportionnés, ou au contraire la pousse à la déraison (cf toutes les banques) en visant des rentabilités de fonds propres intenables, JE SUIS D’ACCORD AVEC VOUS.

    Mais ce sont une infime minorité d’actionnaires. Et comme vous avez peut etre un plan d’assuranec vie ou uen SICAV, vous les avez involontairement encouragés à se comporter comme des vautours.

    La grosse majorité des actionnaires, ce sont des petits patrons qui possèdent seuls ou à plusieurs leur outil de travail et qui sont les premiers à ne pas se verser de salaire quand la trésorerie est basse. S’ils gagnent de l’argent, je ne vois aucun mal à ce qu’ils en percoivent une légitime rémunération.

    Que tous ceux qui estiment que les actionnaires des entreprises sont des voyous fassent l’expérience de monter une boite avec leurs économies et d’accepter de prendre des risques avec leur argent. ET en 3 mois, ils changeront radicalement de point de vue sur la question.

    Le propos de cette tribune n’était pas de vanter le libre échange, le bonheur d’être acpitaliste ou la nécessité de privatiser les services publics.

    C’était d’abor dde rappeler à tous ceux dont le salaire dépend des rentrées fiscales et sociales du pays, donc tous ceux qui ont le privilège de travailler pour l’état, les collectivités, les services publics non marchands(éducation santé, etc) ou les services publics marchands gérés par le secteur public et bénéficiant TOUS (à l’exception de l’EDF, d’AREVA, etc.) de largesses de la collectivité sous forme de subventions diverses et variées (SNCf, RATP, POSTE, etc.), que à force de surcharger la "mule" (les entreprises) et a force d’empecher les gens de bosser, le nombre de cotisants et l’assiette de cotisation va baisser encore plus vite que du fait de la seule crise, et que notre démocratie risque de vivre des heures difficiles.

    Vous ne me croyez pas ? Regardez la crise que vont traverser - pour des raisons toutes différentes - l’espagne et les pays d’europe de l’est qui n’adopteront pas l’euro rapidement.

    Cela peut nous arriver très prochainement.

    Mais comme je crains que les motivations de Sud Rail et SUd PTT sont d’ordre politique nationale et tendent à susciter le chaos, je crains que leur objectif soit justement de faire vivre à notre démocratie des heures difficiles.


  • PrivéPublic 8 février 2009 12:47

    Merci de votre contribution...

    Vous suggérez que je ne pense qu’à mes intérêts dans cetet affaire. La majorité des commentaires aussi. Je prétend que c’est VOTRE interet à vous qui est en cause, et celui des salariés de la poste et de la SNCF, grévistes et non grévistes. Quand je fais 500 000 E de chiffre d’affaires, j’en reverse directement 350 à 400 000 en taxes, impots, charges et salaires. Tout ceci paye les retraites, votre salaire peut-être, celui des postiers de surcroit. Si "mes taxes" allaient directement à la Poste, avec 3 salaires, je finance pour 250 000 € de salariés des service spublics. A 40 000 euro par an charges comprises, j’en finance 6 !

    En affaiblissant les petites entreprises privées, les salariés remuant du service public pensent faire payer les riches et emm. le gouvernement. Je crois qu’ils se trompent de cible, et se tirent une balle dans le pied. Et je rappelle une nouvelel fois -je me permets d’insister - que 70% des petites patrons gagnent moins que le postier ou le cheminot en moyenne.

    Cordialement



  • PrivéPublic 7 février 2009 16:24

    Bonjour Jean Claude

    désolé que tu sois au chômage. Maintenant y a un truc que je comprends pas. Responsable web marketing, cela paye plutio bien, non ? Donc ton chomage, c’est au moins 2000 euro tous les mois pendant dix huit mois non ?

    C’est un peu zola, ton histoire. Mais il n’y a quasiment pas de chomage dans le web marketing. ET c’est vraiment facile de monter sa boite dans le secteur.

    J’ai failli sortir mon mouchoir.

    SI tu cherches un job, appelle moi !



  • PrivéPublic 6 février 2009 17:52

    Merci de ce témoignage.

    Dans la question des rapports de forces dans l’entreprise, on voit de tout et on peut comprendre que dans une petite boite, la présence et la personnalité du patron soit plus forte que dans une grande structure.

    Maintenant, après ma contribution et les multiples réponses à mes commenteurs, je suis un peu surpris : je m’en épanche auprès de vous car je trouve votre prose très neutre au plan du parti pris pour les patrons ou pour les pov grévistes.

    Voila : quand une boite sort 100 KE TTC de CA, elle en reverse en gros 70 en taxes impots et pouvoir d’achat (dont celui du patron). Donc plus elle fait de multiples de 100 KE de CA, et plus elle crache au fisc et aux ursaff et aux salaires. De tous les contributeurs à ce dialogue, pas un seul n’a fait le lien entre "une boite creve" et "la subvention d’exploitation à la SNCF" devient plus difficile à financer, ou alors "’la subvention d’aménagement du territoire à la poste" devient plus difficile à financer ou alors "les retraites de la SNCF ou les retraites de la SNCf" perdent un généreux mécène/sponsor.

    On a le sentiment que le financement du bazar est naturel, illimité et que tarir une modeste source, c’est bien fait pour le patron incapable de monter une boite viable. C’est de la sélection naturelle, c’est bien fait pour lui. Le modèle reste le bon. S’il voulait pas, il avait qu’à entrer à l’éducation nationale.

    Au contraire, je crois qu’on va vers une grosse crise économique, que les rentrées de l’état vont chuter de 3 à 4% en 2009, que les mesures de relance et les exonérations de taxe professionnelle, faudra bien les financer et que chaque centime de contribution compte. Donc que chaque boite est essentielle. ET que chaque initiative de la sphère publique ou de ses employés pour compliquer la tache des entreprises à ramener des sous, c’est se tirer une balle dans le pied.

    En fait, c’est pire que cela : on va clairement vers une énorme crise économique car les 4 premiers épisodes (subprime, marchés interbancaires, bourses, immobilier) ne sont pas épongés que les 4 suivants nous sont dejà tombés dessus (crédit conso US+UK, equipement maison/auto, faillite probable de plusieurs collectivités locales, crise d echange possible de certains états aux monnaies faibles). ET on ne parle pas de l’espagne...

    Et j’ai envie de dire à tous ces défenseurs des pov encartés à Sud PTT : vous croyez pas que vous vous tirez une balle dans le pied ?

    Cordialement



  • PrivéPublic 6 février 2009 17:29

    Je ne comprends pas bien votre remarque. C’est bien vous qui me posez la question. Je n’affirme rien. Je crois comprendre à votre commentaire qu’il faut plaindre ces pauvres responsables de SUD PTT. je ne plains personne, je constate que le rapport de force entre syndicats et direction avec le client au milieu, ce n’est pas ma tasse de thé, et qu’il existe d’autres moyens de négociations.

    C’est tout ce que je dis.

    vous vivez peut etre encore à l’heure ou les patrons s’enrichissaient ehontément. Pour votre info, environ 80% de ce que produit mon entreprise repart en taxes et en salaires... Plus ma boite grossit, plus je paye le défiicit sécu, les subventions de la poste, la protection sociale etc.

    Donc si ma boite souffre, c’est moins d’argent ou si j’arrete ma boite, cet argent n’ira plus dans l’économie. Si 100 boites ferment a cause de Sud, c autant qui ne servira plus à alimenter les taxes impots et pouvoir d’achat donc c’est VOUS qui le paierez. 

    J’aurais pu m’attendre a un message de votre part du genre  : oui, ce serait bete que des entreprises disparaissent a cause de SUD, et moins il y a de payeurs, moins il y a de sous. Donc Sud ne nous rend aucun service.

    et bien non.

    dommage.



  • PrivéPublic 6 février 2009 12:07

    Bonjour

    si CGT peugeot bloque la chaine et que votre délai d’attente du véhicule passe de 2 a 8 mois, que direz vous ?



  • PrivéPublic 6 février 2009 08:55

    Bravo et merci..

    Cordialement



  • PrivéPublic 6 février 2009 08:53

    Bonjour Ohnil,

    je suis d’accord, il y a plein de problèmes locaux dont patissent les usagers. Mais quand les rails cassent ou le facteur tombe malade, malgré la nuisance, ce sont des "incidents d’exploitation" contre lesquels on est souvent démuni.

    En revanche , votre exemple avec la gare St LAzare, ou mon centre d etri bloqué, là, c’est délibéré pour ennuyer les usagers.... Je pense que c’est assez différent.

    je ne suis pas assez féru en psycahnalyse pour savoir si c’est l’expression adolescente d’une frustration face au patron, à l’autorité, ou s’il s’agit d’un rapport de force brutal comme mode d’expression. Mais c’est du sabotage de service public

    vous ne pensez pas ?



  • PrivéPublic 6 février 2009 02:02

    Merci de cette étonnante contribution.

    Je découvre avec ravissement que le droit de greve ne serait pas assimilé à un cas de force majeure....Je vais me précipiter sur mes CGV postales ou ferroviaires, histoire de creuser le sujet.. En toute logique, la poste doit avoir uns tatut qui se rapproche de celui d’une entreprise, idem SNCF, donc ....

    J’aimerais poursuivre cette conversation off the forum, si vous aviez la bonté de me contacter directement ou via mon blog.

    cordialement



  • PrivéPublic 6 février 2009 01:56

    Merci de ce commentaire. Je suis tout à fait d’accord avec vous, et cetet tribune n’aurait pas lieu d’être si SUD avait règlé ses problèmes électoraux sans ennuyer personne.

    Maintenant, je ne connais pas les statistiques concernant la SNCF, mais je trouve quand même que des grèves aussi fréquentes, cela finit par rendre l’événement banal.

    Or priver délibérement les usagers du service, est-ce une démarche naturelle et banale ?



  • PrivéPublic 6 février 2009 01:32

    Bonsoir Ddacoudre,

    le droit de greve est constitutionnel. Je le respecte autant que je peux. Maintenant, c’est vrai que j’ai toujours boassé dasn des entreprises ou ce droit n’était utilisé qu’avec parcimonie, et en général sans que le client ne soit trop pénalisé.

    Je ne comprends pas bien votre témoignage. Vous souhaiteriez que je sois d’accord avec des gens que je en connais pas, qui mènent un combat que je en comprends pas, qui bloquent un service à 250 000 habitants alors qu’ils sont en situationd e monopole postal, et que en victime collatérale, ma boite ne touche plus de revenus ?

    Et bien mes salariés ne seront pas d’accord si je ne els paye pas en find e moi. Ok ? Donc faut que je les paye , OK ? Et mes fournisseurs itou. Maintenant, comment je fais si 75% des recettes de ma boite passent par la poste ? Et bien je ne sais pas.

    MAis de ma petite lorgnette, peut etre partisane, je ne peux pas respecter des gens qui en faisant grève, me mettent dans une situation impossible.

    ET s’ils sont si malheureux à la Poste, ou ailleurs, s’ils n’arrivent pas à faire changer ekls choses et que els conditions de travail sont si épouvantables, et bien qu’ils changent de métier.

    Cordialement



  • PrivéPublic 6 février 2009 01:22

    Bonsoir fergus,

    je en connais pas le contexte de la SNCF en général, de St Lazare en particulier. Je veux bien croire que la direction de la SNCF - et peut etre 40 ans d’historique de direction de la SNCF - portent une part de responsabilité dans ce blocage.

    Mais moi qui ne suit qu’un usager occassionnel, je ne vois pas pourquoi je devrais êter pénalisé parce que direction et représentants élus du personnel ont du mal à se mettre d’accord.

    C’est un peu comme si le seul boulangerd ans un rayon de 50km refusait de vosu vendre le pain parce que son employé s’est fâché avec sa vendeuse, ou si la seule épicerie du coin refusait d’ouvrir parce qu’une caissière exige des tickets repas.

    Je ne dis pas que je susi indifférent aux états d’âmes des cheminots et à leur trépidante vie démocratique, je dis que cette vie démocratique trépidante ne doit pas me priver d’un service sosu MONOPOLE (de droit ou de fait). Le SERVIEC PUBLIC + LE MONOPOLE = des obligations. Et ce n’est pas la "concurrence" postale ou ferroviaire qui va changer quoi que ce soit : si les traisn de la SNCF sont bloqués ou les centres de tris de la poste aussi, nous serons encore les victilmes collatérales d’un problème interne à ces entreprises.

    Cordialement



  • PrivéPublic 6 février 2009 01:12

    Bien d’accord.

    cordialement.



  • PrivéPublic 6 février 2009 01:10

    le service public de santé est exemplaire. Il n’y a rien à dire. SI les postiers pouvaient offrir la même continuité de service, je en vosu ennuirait pas aves mes tracas.

    Cordialement



  • PrivéPublic 6 février 2009 01:05

    Rebonsoir MAtéo,

    et bien figurez vous qu’on peut avoir envie de bosser sans pour autant être manipulé par des représentants de très grandes entreprises. Sans vous faire offense -j’ai bcp aimé votre précédent article -, il y a un fossé culturel profond entre les "petits" patrons et le patronat à la mode médef. Et je ne défends aucune cause, je veux mon courrier.

    Pour les USA, là, je ne vois plus le rapport. Je suis français, je ne vois pas pourquoi parce qu’on veut bosser, il faudrait vivre aux USA ou à l’inverse, plaquer le systeme américain en france.

    En attendant, rendez moi mon courrier please



  • PrivéPublic 6 février 2009 00:58

    Cher Emile,

    comme vous le savez sans doute, la France est un des pays les plus favorables à la création d’entreprise car j’ai eu la chance, après un délai de carence de X mois, d’être indemnisé au chômage pendant une longue période, et à l’issue de cette période, il m’a fallu plus d’un an pour me payer au smic.

    Vous êtes beaucoup plus fort que moi, vous vous êtes payé toutd e suite, bravo. Moi je susi hélas dans un secteur où les investissements sont très lourds (en proportion du CA) et au démarrage, il fallait faire des choix.

    C’est étonnnant quand même les questions qui me sont posées. On s’étonne de mon salaire ou de mon non-salaire, on m’encarte à l’UMP ou à liberté chérie, mais à aucun moment on ne s’indigne du blocage du courrier.

    Est-ce que vous trouvez normal que 40 personnes au plus bloquent le courrier de 250 000 habitants et perturbent celui de 20 000 entreprises ? Et pour des raisons que les médias qualifient d’enjeux électoraux internes à des entreprises publiques ? Ce serait Veolia ou Suez qui ne pourraient pas assurer le service pour des raisons similaires, on les traiterait de tous les noms ! En expliquant que le capital ne fait pas bon ménage avec la qualité du service public.

    Y a pas un peu deux poids deux mesures dans vos commentaires ?

    Je suis candide, en fait, et chacun joue un rôle dans votre univers ?



  • PrivéPublic 6 février 2009 00:44

    Bonsoir Yena,

    désolé, je ne suis pas - encore ? - encarté. Je n’ai pas encore la corde au coup car ma boite n’est pas vulnérable à une semaine de trésorerie. Une semaine de tréso, comme vous le savez, c’est 2% du CA. MAis si cette mauvaise plaisanterie dure uen ou deux semaines de plus, comme vbouss avez sans doute que els URSSAF et le TRésor PUblic exigent leur paiement le jour dit et encaissent leur cheques sans broncher, et bien il va se produire un phénomène angoissant : les charges pourraient dépasser les recettes - proches de zéro - + la térsorerie disponible.

    Donc, à votre avis, que va-t-il se passer pour les salaires à la fin du mois de février ?

    Avez-vous la moindre idée de ce qui se passera ? Du temps qu’il faut pour monter un dossier avec garanties pour qu’un banquier vosu avance les sommes nécessaires ?

    Je ne veux pas vous faire pleurer, mais je vous assure que cette hypothèse ne me fait pas rire du tout.

    Si vous pensez que le décès de ma boite n’a aucune importance, que ce ne sera qu’une goutte d’eau, une victime collatérale mineure, et bien je trouve cela inquiétant....

    parce que la vérité, c’est que c’est grâce aux petites boites qu’on paye beaucoup de chose... dont les retraites, les taxes, les charges sociales, etc. et que quand on paiera plus pour tout cela, avec la crise en plus qui nous tombe dessus, vous serez vous aussi dans uen situation complexe.

    Mais si tout le monde s’en désintéresse......