Une superbe publicité pour mes écrits, si modestes soient-ils...
Je me suis même payé le luxe de voter pour !
Sinon, pour la version plus scientifique de mon article sur la syndicalophobie, voir la notice que je viens de publier sur DicoPo, le Dictionnaire des Idées Politiques en Ligne (à noter que DicoPo est une entreprise sérieuse et que ma notice a patienté un an avant validation et après différentes modifications)
http://www.dicopo.fr/spip.php?article124
Très amicalement.
Et je conclurai comme d’habitude : je me mââââârre
Attali, le pyromane qui se déguise en pompier.
Vous devriez plutôt lire « La crise de trop » de Frédéric Lordon, ouvrage qui parle d’ailleurs d’Attali de temps en temps (« Attali le prophète de l’ultralibéralisme »).
Je n’ai pas pour habitude de rapporter des droits d’auteur à des types comme Attali, d’autant qu’il est déjà pété de thunes...
Les idées néolibérales d’Attali nous ont déjà coûté infiniment plus cher que le défilé du 14 juillet dont, à ce que j’ai cru comprendre, vous demandez la suppression dans votre blog, comme le demande d’ailleurs un des partis libéraux-gauchistes que j’exècre le plus : les Verts.
Comme quoi, républicain et libéral, cela va de moins en moins ensemble ; moi, j’ai choisi mon camp...
Bravo pour cet excellent résumé de la situation actuelle.
Au plaisir de vous relire.
Tiens ! Morice, je découvre votre article aujourd’hui ; plutôt que d’embêter madame Tasin qui a mille fois plus de courage que vous et qui ne se réfugie pas derrière un pseudo ridicule, vous feriez mieux de virer de bord et d’adhérer à Résistance Républicaine.
J’ai vraiment eu raison de publier mon article sur l’abjection gauchiste, soit dit en passant...
Soyez de gauche, Morice, c’est votre droit, je suis de gauche comme vous, mais par pitié ! arrêter de goûter aux dangereux stupéfiants intellectuels du gauchisme !
Amicalement
La performance est une notion purement idéologique.
Dans un pays violent, le prof performant est celui qui incite à la violence ; dans un pays indolent, le performant incite à la mollesse ; dans un pays pourri, le performant incite au pourrissement ; dans un pays d’illettrés, le performant incite à l’illettrisme ; dans un pays d’imbéciles, le prof performant fait l’éloge de la sottise
... et dans un pays républicain, le prof performant transmets des valeurs républicaines fondées sur de vénérables connaissances qui ont fait leur preuve et qui ont supporté l’épreuve dissolvante de la postérité.
Le dernier cas (le pays républicain) existe de moins en moins. Les autres cas, cités avant lui, prolifèrent.
A noter qu’en France des projets de performance absolument similaires (ex RGPP), pour ne pas dire identiques, sont dans les cartons de l’Éducation nationale, ce qui n’est pas étonnant puisque cette mentalité de la performance domine tous les secteurs d’activité, publics et privés.
Inutile de préciser que le culte de la performance, c’est au final l’effondrement d’un pays. Quand j’entends un citoyen ou un politique faire l’apologie de la « performance » (ou de ses corrélatifs creux et grotesques : « dynamisme », « créativité », « innovation »... ), j’ai toujours envie de lui casser la gueule.
Eh bien ! Notre vénéré Président nous montre une fois de plus qu’il sait inviter des gens de qualité à l’Élysée ! A quoi bon s’entourer de philosophes ou de scientifiques ? Les idéologues, sophistes, faux-économistes, simili-magistrats et pseudo-joueurs de foot suffiront bien à redorer le blason de la France qui gagne ! Triste époque...
Décidément on en apprend tous les jours avec cette équipe de France ; triste époque !
Tiens à propos, je viens de découvrir le superbe éditorial de Riposte laïque.
A lire également :
http://www.ripostelaique.com/Le-peuple-de-France-doit-se.html
Très bel article de Christine Tasin qui m’a donné envie, comme pour beaucoup d’entre nous, d’écrire à Fillon.
Vive la République et la nouvelle résistance laïque ! Bravo Christine.
@ Paul Villach
La série L, dont je déplore la disparition (disparition contre laquelle je continuerai à lutter même si le combat est peut-être déjà perdu), est une série qui, dans son principe, est aussi prestigieuse, vénérable et utile, au sens le plus large du terme, que les autres.
Vous avez raison de montrer qu’elle a été victime du formalisme comme d’ailleurs toutes les séries, le « formalisme » n’étant qu’un des aspects du pédagogisme, qui a comme vous le savez de très multiples visages.
D’un point de vue professionnel, la disparition de la série L aura de très lourdes conséquences pour les enseignants, et notamment pour les professeurs de Lettres et de Philosophie. En ce qui concerne les enseignants de philosophie, la série L représente la moitié d’un service.
La filière L aurait pu être une filière d’élite : savante, humaniste, lucide ; dans les faits, elle est surtout une filière d’un médiocre niveau. Je le déplore, c’est une conséquence de la culture utilitariste d’aujourd’hui qui la présente comme une filière sans débouchés, alors même qu’aucune filière, quelle qu’elle soit, n’a de véritables débouchés (les filières professionnelles, par exemple, ont connu un démantèlement pire encore que les filière générales, alors qu’elles sont censées être professionnalisantes).
Le rôle de l’École n’est pas, de toute manière, de conférer un emploi, mais de conférer une Culture. Dans le principe, elle forme le citoyen et non pas l’homme de métier ; dans la réalité, elle ne forme plus ni l’un ni l’autre.
Le plein-emploi est un problème totalement indépendant de l’École, et dépend exclusivement d’un certain niveau de partage des richesses. Dans un contexte d’ultra-capitalisme, tout le monde se retrouve au chômage : littéraires, scientifiques, docteurs, CAPistes, techniciens, ouvriers, sur-qualifiés et sous-qualifiés peu importe. Il n’est qu’à considérer le chômage ahurissant des jeunes doctorants scientifiques eux-mêmes.
Bref : je n’ai pas de solution à proposer ; je continue à militer pour la sauvegarde des L, mais sans illusions. La disparition des L ce sera par exemple la disparition de la moitié des profs de philo. La disparition des L ne relèvera pas non plus le niveau des autres sections. La disparition des L n’est qu’un aspect du démantèlement général de nos institutions. La disparition des L ne changera rien au chômage de masse, et même l’aggravera. La disparition des L au profit de filières « utiles » n’augmentera pas d’un pouce l’emploi des jeunes. Les filières « utiles » elles-mêmes n’auront rien d’ « utile ». l’École elle-même n’est pas « utile ». Seuls les salariés-esclaves, surtout ceux des pays à bas coût de main d’œuvre sont « utiles » aux yeux des ultralibéraux. Qu’on soit biologiste ou pâtissier, philosophe ou mâçon, les libéraux nous adressent aujourd’hui un message de mort universel.
J’ai rarement été aussi pessimiste dans ma vie...
@ l’auteur
Ce fut une très belle manifestation de 70 000 personnes hier à Paris, une belle marée humaine qui n’a pas été trop passée sous silence par les médias, heureusement, même s’ils n’en ont pas fait des tonnes. En tout cas, ce mardi 15 juin 2010, d’ailleurs intersyndical, à l’appel de la CGT-FO, du SNALC-CSEN-FGAF et du SNETAA fut très réussi.
En revanche j’ai été étonné du silence de certains politiques se revendiquant du plus pur mouvement social comme JL Mélanchon, qui a même supprimé un de mes commentaires sur son blog, commentaire qui lui reprochait assez poliment de ne pas avoir parlé du 15 juin de FO.
Amicalement.
LPR
@ Démos
Bonjour
Merci de votre soutien à cette modeste approche philosophique de jeunesse.
Je réponds en hâte à votre message avant d’aller faire une sieste (la littérature bénévole me crève !). Simplement pour dire que je viens de tomber sur deux sites entièrement consacrés à la recension des exactions commises par la justice. Je vous préviens, c’est glaçant !
Amicalement
Luc
Moi qui ne cesse de dénoncer la servitude volontaire, j’avoue qu’en créant ce concept de « syndrome du larbin », même sous une forme humoristique, vous avez vraiment frappé fort ! Félicitations.
Luc
http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1596
http://lirresistibleascensiondemarcelferry.unblog.fr/2010/04/28/extrait-de-syndicalophobies/
@ raissa
et si ma tante en avait on l’appellerait mon oncle...
Excellent article que je vais m’empresser de diffuser autour de moi.
@ rocla
ta réaction est celle d’un libéral qui tente d’opposer des professions entre elles pour mieux faire passer le discours de destruction d’ensemble ; comme le dit notre médecin le burnout concerne une foule de professions ; être « derrière un bureau » comme tu le dis n’est pas synonyme de faire 35 h (et je ne compte pas les trajets)
très bel article d’autant qu’il montre que les souffrances, chez des catégories professionnelles très différentes, mènent au même résultat
vous êtes de plus en plus intarissable, cher Chalot
allez hop ! je plusse !
Cher Chalot
Je plusse votre article
La position me semble pareille à celle de FO (communiqué FO sur la loi Carle)
Communiqué
de la FNEC FP-FO :
"
Tout l’argent doit aller à l’école publique
Au moment où le gouvernement programme pour 2010 la suppression de 34 000 nouveaux postes de fonctionnaires, dont 16 000 dans l’Education nationale, la FNEC FP-FO s’élève contre l’amputation supplémentaire des crédits publics que représente le vote de la loi Carle, le 28 septembre dernier.
Si cette loi abroge l’article 89 de la loi de décentralisation du 13 août 2004 qui avait entraîné une levée de boucliers d’une grande partie des élus, elle ne supprime nullement le transfert des moyens des communes vers les budgets de l’enseignement privé.
Sous couvert de limiter le financement des élèves scolarisés dans le privé hors commune, elle introduit quatre conditions (absence d’école dans la commune, de garderie ou de cantine, souci de ne pas séparer les fratries, raison de santé) qui, du fait des suppressions d’école et des services publics dans des milliers de petites communes, pérenniseront le financement des écoles privées par les fonds publics.
Ce sont en effet 12 milliards d’euros du budget de l’Etat qui iront cette année encore financer les établissements privés du primaire et du secondaire.
C’est pourquoi la FNEC FP-FO et ses syndicats se prononcent pour l’abrogation de la loi Carle et de toutes les dispositions législatives et réglementaires faisant obstacle au principe selon lequel tout l’argent public doit aller à l’école publique.
La FNEC réaffirme son attachement aux principes de la cgt Force Ouvrière : fonds publics à l’école publique, fonds privés à l’école privée.
Montreuil, le 12 novembre 2009.
"
@ dalp
réaction appréciable qui distingue soigneusement marxisme et gauchisme ; depuis le temps qu’ils étaient confondus par le discours bobogauchard comme par le discours libéral, cela fait du bien
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