L’euthanasie dans ce dossier est l’arbre qui cache la forêt.
Le docteur Bonnemaison est au minimum coupable d’actes médicaux sans consentement, ce qui revient à des coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort.
Hors l’urgence absolue, quelles que soient les motivations d’un médecin, tout acte médical s’inscrit obligatoirement dans un contexte de consentement éclairé qui fait que le malade devient acteur de cette décision puisqu’il prend avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et préconisations qu’il lui fournit, toute décision concernant sa santé (Code de Santé publique L. 1111-4). Lorsque le patient est incapable de donner son consentement, c’est celui de son entourage qui doit être recherché.
L’Article 36 du code de déontologie médicale (article R.4127-36 du code de la santé publique) précise : Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas. Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences. Si le malade est hors d’état d’exprimer sa volonté, le médecin ne peut intervenir sans que ses proches aient été prévenus et informés, sauf urgence ou impossibilité. Les obligations du médecin à l’égard du patient lorsque celui-ci est un mineur ou un majeur protégé sont définies à l’article 42 .
Le consentement peut être écrit ou verbal, mais doit être libre et éclairé ; Il appartient au médecin et/ou à l’établissement de soins de rapporter la preuve de la bonne information (Cour de cassation 25/2/97). Cette preuve est libre (Cour de cassation 14/10/97) mais en pratique l’écrit est le moyen le plus évident de rapporter cette preuve. Par suite, la charge de cette preuve a été restreinte par un arrêt de la Cour de cassation du 27 mai 1998 aux « risques graves des investigations ou soins. »
Il n’y avait aucune urgence à abréger la vie de ces patients et il existait une multitude de moyens pour soulager leurs souffrances sans pour autant leur donner la mort.
Si les gestes en question sont prétendus être des actes de compassion et de soin, il appartennait au médecin de produire la preuve du consentement des patients ou de leurs familles ; A défaut de preuve de consentement du patient ou de sa famille, le médecin doit être poursuivi de coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort, AVEC l’intention de la donner (assassinat).
L’euthanasie dans ce dossier est l’arbre qui cache la forêt. Le docteur Bonnemaison est au minimum coupable d’actes medicaux sans consentement, qui reviennent à des coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort.
Hors l’urgence absolue, quelles que soient les motivations d’un médecin, tout acte médical s’inscrit obligatoirement dans un contexte de consentement éclairé qui fait que le malade devient acteur de cette décision puisqu’il prend avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et préconisations qu’il lui fournit, toute décision concernant sa santé (Code de Santé publique L. 1111-4). Lorsque le patient est incapable de donner son consentement, c’est celui de son entourage qui doit être recherché.
L’Article 36 du code de déontologie médicale (article R.4127-36 du code de la santé publique) précise : Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas. Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences. Si le malade est hors d’état d’exprimer sa volonté, le médecin ne peut intervenir sans que ses proches aient été prévenus et informés, sauf urgence ou impossibilité. Les obligations du médecin à l’égard du patient lorsque celui-ci est un mineur ou un majeur protégé sont définies à l’article 42 .
Le consentement peut être écrit ou verbal, mais doit être libre et éclairé ; Il appartient au médecin et/ou à l’établissement de soins de rapporter la preuve de la bonne information (Cour de cassation 25/2/97). Cette preuve est libre (Cour de cassation 14/10/97) mais en pratique l’écrit est le moyen le plus évident de rapporter cette preuve. Par suite, la charge de cette preuve a été restreinte par un arrêt de la Cour de cassation du 27 mai 1998 aux « risques graves des investigations ou soins. »
Il n’y avait aucune urgence à abréger la vie de ces patients et il existait une multitude de moyens pour soulager leurs souffrances sans pour autant leur donner la mort.
Si les gestes en question sont prétendus être des actes de compassion et de soin, il appartient au médecin de produire la preuve du consentement des patients ou de leurs familles ; A défaut de preuve de consentement du patient ou de sa famille, il doit être poursuivi decoups et blessures volontaires ayant entrainé la mort, AVEC l’intention de la donner (assasinat) .
@Ptetmal, certes, le Dr Bonnemaison payera pour très lourd nous faire étudier la loi Léonetti et dire que la France n’est pas si mal doté que ça... empoisonner des malades avec une injection de curare, si cela est confirmé, est du domaine de la psychiatrie et non de la médecine d’urgence ou de l’euthanasie. Il est inconcevable que des personnes avertis des effets de ce poison utilisé par les tortionnaires pour paralyser leurs victimes sans leur enlever la douleur puissent soutenir un instant un tel geste.
@farfouille : il n’y a pas d’urgence la nuit pour expédier les gens dans l’au-delà
On calme les douleurs, et le lendemain on examine le dossier en équipe pluridisciplinaire, on consulte la famille, en attend que les adieux se fassent, on règle la dose de morphine séatifs pour que les malades soient calmés mais pas comateux.
Accélérer le débit de médicaments et le départ soulage l’équipe et l’entourage, libère des lits mais ne soulage pas le patient d’avantage et pose un problème de conscience pour celui qui fait des soins et non de la gestion des lits sa profession.
@ Pierre Alain Raynaud, nous sommes bien d’accord, soutenir cette action monstrueuse, probablement psychotique, est une apologie du crime.
@ farfouille, décider si les actes sont « inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie. » relève d’une concertation collégiale entre une famille et les soignants qui connaissent bien le dossier et non d’un geste en cachette d’un déséquilibré qui croit posséder la vérité.
@foufouille, exactement ; la dose entre la sédation et l’inconscience fait partie de l’art de la sédation. al la seringue électrique et les anesthésies péridurales le dosage est facile à contrôler selon les désirs du patient et sa famille. Cette démarche parfaitement légale en France qui se fait dépuis des années, peut effectivement, à la longue, écourter la survie mais n’est pas pareille qu’une piqure de curare selon le bon vouloir d’un médecin omnipotent et tout puissant.
Parler de malades qui « souffrent atrocement » est en soi un aveu d’incompétence. La médecine nous permet TOUJOURS, sans exception aucune, de calmer les souffrances de ceux qui sont en en fin de vie, avec des médicaments qui soulagent, parfois abrègent la survie, mais sans tuer brutalement.
Or cette survie, pourvue qu’elle soit confortable pour le patient et son entourage, est un cadeau pour la société qui apprend la solidarité et la reliance et pour la science qui apprend à soigner. Si nous avions euthanasié les tuberculeux et les cancéreux il y a 50 ans, nous ne serions pas en mesure aujourd’hui de guérir de presque 100% des premiers et de 80% des secondes.
La médecine ne permet pas hélas de soulager la souffrance des soignants et celui de l’entourage des patients face à un défaut d’effectifs. Alors le risque de vouloir se débarrasser de patients qui encombrent un service confronté à un manque de place serait grand pour un médecin urgentiste.
Avant de juger, attendons les résultats de l’enquête, mais dors et déjà dans ce cas on parle de Norcuron : un médicament qui curarise les patients en les faisant mourir par étouffement en paralysant les muscles respiratoires, tout en les laissant en état de conscience. On ne peut donc parler « d’euthanasie » qui veut dire une mort agréable.
On ne reproche pas a ce « très bon médecin par ailleurs » d’avoir fait de l’euthanasie, mais de l’avoir fait de façon active et occulte, sans aucune concertation avec d’autres médecins et avec les familles telles que l’excellente loi Leonetti le prévoit, avec l’outrecuidance d’une confiance absolue en son propre jugement.
Si un médecin de famille ou un spécialiste qui suit un patient depuis des années peut être en mesure d’évaluer les souhaits du patient et de ses proches, il en est certainement pas ainsi pour un médecin urgentiste qui souvent rencontre le patient pour la première fois et qui n’a d’autre source d’information que des lettres d’introduction ou un épais dossier dont il est difficile d’extraire les informations utiles à une telle décision .
Si en fin de vie nous serions heureux qu’une concertation pluridisciplinaire qui inclut nos familles décide de notre sort, aucun d’entre nous ne souhaiterait qu’un médecin qui se croit omniscient et tout puissant, décide de lui-même quand et comment il mettrait fin à nos vies par souci d’économie de santé ou selon les besoins du service.
Parler de malades qui « souffrent atrocement » est en soi un aveu d’incompétence. La médecine nous permet TOUJOURS, sans exception aucune, de calmer les souffrances de ceux qui sont en en fin de vie, avec des médicaments qui soulagent, parfois abrègent la survie, mais sans tuer brutalement.
La médecine ne permet pas hélas de soulager la souffrance des soignants et de l’entourage des patients face à un défaut d’effectifs. Alors le risque de vouloir se débarrasser de patients encombrants dans un service confronté à un manque de place serait grand pour un médecin urgentiste.
Avant de juger, attendons les résultats de l’enquête, mais dors et déjà dans ce cas on parle de Norcuron : un médicament qui curarise les patients en les faisant mourir par étouffement en paralysant les muscles respiratoires, tout en les laissant en état de conscience. On ne peut donc parler « d’euthanasie » qui veut dire une mort agréable.
On ne reproche pas a ce très bon médecin par ailleurs d’avoir fait de l’euthanasie, mais de l’avoir fait de façon active et sans concertation avec d’autres médecins et avec les familles telles que l’excellente loi Leonetti le prévoit.
Si un médecin de famille ou un spécialiste qui suit un patient depuis des années et qui connaît sa famille peut être en mesure d’estimer quel serait les souhaits du patient et de ses proches, il en est certainement pas ainsi pour un médecin urgentiste qui souvent rencontre le patient pour la première fois et qui n’a d’autre source d’information que des lettres d’introduction ou un épais dossier dont il est difficile d’extraire les informations utiles à une telle décision .
Si en fin de vie nous serions heureux qu’une concertation pluridisciplinaire qui inclut nos familles décide de notre sort, aucun d’entre nous ne souhaiterait qu’un qu’un médecin qui se croit omniscient et tout puissant, décide de lui-même quand et comment il mettrait fin à nos vies par souci d’économie de santé ou selon les besoins du services.
@PapySkoot, c’est en forgeant que l’on devient forgeron et en soignant on devient des soignants. L’acte de soigner apporte des bénéfices à la science et renforce la trame sociale. Les parents qui s’occupent de leurs enfants handicapés s’enrichissent moralement à condition que la sociéte leur e donne des moyens.
On peut toujours et sans aucune exception soigner la douleur physique et morale, quitte à augmenter les doses qui aboutissent à une diminution de la durée de survie dans l’euthanasie passive admise par la loi.
Un injection létale est certes bien plus rapide et moins coûteux pour les soignants et pour les contribuables, mais c’est justement là le piège : on encourage la mentalité de débarrasser le plancher des gens encombrants et coûteux. Un médecin peut se trouver très facilement tenté de faire de l’euthanasie active pour pallier au manque de place et de personnel dans son service.
Une telle mentalité entraîne une perte de « reliance » ou de la solidarité qui assure la cohésion de la trame sociale et nous met sur une pente glissante vers l’horreur.
@PapySkoot, ce que vous décrivez est emouvant et plus proche à ce qui est prévue par la loi Leonetti qui autorise l’euthanasie passive et non active, et qui n’autorise pas un médecin urgentiste qui, peut-être pour des motifs de manque de place en soins palliatif, a décidé tout seul que le moment était opportun pour en finir avec des patients encombrants que les familles ne pouvaient peut-être pas prendre en charge, sans demander un avis à quiconque. Attendons les resultats des enquêtes avant de comparer des situations qui ne sont peut-être pas comparables
Pastori, la morphine est facile de maniement et pas cher ; il est scandaleux que des malades souffrent horriblement alors que n’importe quel médecin compétent doit savoir soulager efficacement, mais pas n’importe quel médecin peut remédier au manque de personnel.... . Alors on tuera par manque de personnel soignant et non par compassion pour les souffrants.
Handicaps, Alzheimer, voire la famine sont tellement plus faciles à soigner par la mort que par l’assistance. Si on avait euthanasié les cancéreux et les tuberculeux il y a 50 ans, on n’aurait pas dépassé un taux de guérison de 80% pour les premiers et de près de 100% pour les secondes.
Les opposants politiques aussi, peuvent être euthanasiés à défaut d’être soulagés dans leurs souffrances.
@missionaryman, puisque nous causons, nous avons échappé à la curette de l’avorteur, mais échapperons-nous à la piqûre de curare de l’urgentiste qui demain décidera que les sédatifs et les antalgiques ne débarrassent pas assez vite les lits des urgences débordés et en manque chronique de personnel ? Sans nous demander si nous avons envie d’embrasser une dernière fois nos petits enfants, car le docteur a du pouvoir et du savoir et il sait mieux que quiconque ce qu’il convient de faire et quand il faudra le faire.
@françois, nous sommes bien d’accord, souffrir moins n’est pas un scandale, bien au contraire et la loi Léonetti prévoit justement pour cela et tout médecin compétent doit savoir soulager la souffrance sans tuer le souffrant. Ce qui est scandaleux, voire MONSTRUEUX, c’est qu’un médecin urgentiste qui se croit investi d’un savoir infaillible et d’un pouvoir total décide tout seul, comme un grand, sans discussion et sans concertation avec qui que ce soit, qu’il est le moment d’en finir là et tout de suite avec un autre être humain dans l’intérêt de tous.
La médecine nous permet TOUJOURS de calmer les souffrances de ceux qui sont en en fin de vie, avec des médicaments qui soulagent sans tuer brutalement. De plus, on parle ici de curares qui font étouffer les patients par paralysie des muscles respiratoires, tout en les laissant en état de conscience.
Il est bien plus difficile de soulager les souffrances des familles et l’angoisse des soignants face à la mort et il est facile de pallier à la manque de place et d’effectifs dans les hôpitaux en utilisant l’euthanasie active comme solution radicale et rapide. On ne reproche pas a ce très bon médecin d’avoir fait de l’euthanasie, mais de l’avoir eu l’outrecuidance de le faire de façon active et sans concertation avec d’autres médecins et avec les familles.
En fin de vie, je serais heureux qu’une concertation pluridisciplinairequi inclut ma famille décide de mon sort, mais pas qu’un médecin tout puissant décide de lui même quand et comment il mettrait fin à ma vie par souci d’économie de santé ou selon les besoins du services.
@ Pierre Régnier,
je partage totalement votre vue quand vous dites "Je reste convaincu que c’est le volet criminogène de cette conception - la croyance dans une volonté de violence de Dieu - qui conduit au "calvaire des baha’is d’Iran« (entre autres) »
Toutefois, je ne pense pas qu’il appartient aux baha’is dont le but est de reconcilier les religions de donner des leçons aux autres, mais de s’efforcer de s’améliorer eux mêmes. Bien Cordialement à vous.
un ajout en
anglais aux références citées précédemment, je peux recommander ce travail de réflexion
mené par Ali Nakhjavani sur l’ordre mondial futur, tel qu’il est pressenti par
les bahá’ís :
http://bahai-library.com/nakhjavani_talks_world_order
@Pierre Régnier
Pour les bahá’ís les dénominations utilisées pour les « manifestations de Dieu » sont équivalentes. Un peu comme en regardant le soleil dans un miroir on peut parler de miroir, l’image (fils) du soleil, rayon du soleil (Saint Esprit) ou même du soleil (Dieu) sans qu’il y ait transformation. Là où le bat blesse est que ces dénominations peuvent être utilisées pour se croire supérieur aux autres : « mon Dieu est plus grand que le tien », une aberration pour les bahá’ís, car on fait de la religion, source d’unité, une source de conflit.
Une fois de plus, l’extrême urgence de la situation mondiale fait qu’il est indispensable de tourner la page sur les anciens conflits auxquels vous vous référez pour réconcilier les religions et jeter les bases d’une entente planétaire, regarder l’avenir de nos enfants et petits enfants, au lieu de se chipoter sur les sottises qu’ont pu faire nos ancêtres mal informés, aussi horribles et vraies qu’elles soient. Cette entreprise est vitale, établir la vérité historique à coup de déclarations ne l’est pas.
La foi bahá’í n’est pas une entreprise de donquichotte mais un projet de civilisation mondiale. Elle ne se contente pas d’accuser les vilains en dénonçant leurs méfaits, mais elle proposer une voie de sortie à la crise planétaire. Le calvaire des bahá’ís d’Iran est un calvaire consenti par ceux qui ont le courage de se lever pour proposer autre choses que la politique en place dont les méfaits sont évidents pour tout être conscient. Les trois jeunes bahá’ís de Chiraz en prison y sont pour avoir organisé des cours pour étudier des idées comme celles que j’expose ici et pas pour avoir exposé des évidences sur le régime, comme l’ont fait avant eux les bahá’ís allemands sous le nazisme.
Je ne peux que vous encourager à contacter les bahá’ís de votre région afin d’échanger sur ces sujets dans les cercles d’étude ou des séances de prières multiconfessionnelles qu’ils organisent.
@ Pierre Régnier
Selon vous depuis 2000 ans les chrétiens ont maintenu les bases de la violence religieuse en acceptant et en transmettant l’idée que Dieu qui la commandait dans l’Ancien Testament. Pour moi il s’agit d’une régression commise par les chrétiens et non d’une faiblesse du message du Christ. Errare humanum est.
La foi aveugle est incontestablement proscrite dans la foi bahá’íe, mais les humains mettereont du temps pour y parvenir.
Vous estimez que sous prétexte de ne pas « livrer combat », c’est-à-dire ici de ne pas critiquer les religions précédentes, les bahaïs laissent croire à leur tour que les violences attribuées à Dieu le sont à juste titre. Vous confondez « critiquer » et combattre. Le Báb et Bahá’u’lláh ont dénoncé en termes on ne peut plus véhéments les agissements des religieux de leurs temps, ce qui leur a valu une persécution impitoyable. Bahá’u’lláh a interdit la violence en la remplaçant par la sagesse des paroles.
Les études sur la vision de Shoghi Effendi (notamment détaillée dans son œuvre « l’Ordre Mondial de Bahá’u’lláh ») sont très nombreuses et disponibles en ligne. Il y a en particulier celui par Ali Nakhjavani, ancien membre de la MUJ. La Maison Universelle de Justice ne peut altérer les interprétations de Shoghi Effendi. Il n’a jamais été question d’autre chose que de relations entre la MUJ et les états du monde, états qui à terme évolueraient en confédération mondiale.
Dieu n’a ni commandé ni « prescrit » la violence, mais dans ses messages a cherché à canaliser et apaiser la violence inhérente à la nature bassement animal qui sommeille en nous. Bahá’u’lláh a même interdit la guerre défensive autorisée par le Báb. Que les religions vous entendent et assument leur devoir de se prononcer explicitement et fermement ce rejet, comme l’a fait la foi bahá’íe depuis 167 ans et comme les nombreuses déclarations en lignes de la Communauté Internationale bahá’íe, ONG auprès de l’ONU, en témoignent.
Le pacifisme n’est pas synonyme de passivité complaisante et coupable et le calvaire des bahá’ís d’Iran en témoigne amplement.
Références :
Ordre mondial de Baha’u’llah :
http://www.bahai-biblio.org/centre-doc/shoghi/ordre_mondial_sommaire.htm
Déclarations de la Communauté Internationale baha’ie depuis 1947 :
http://bic.org/statements-and-reports/searchDoc
Etudes sur l’Ordre Mondiale de Baha’u’llah :
http://www.bahai-biblio.org/biblio-audio-conference.htm
@Pierre Régnier
Merci de vos remarques. En effet les bahá’ís croient à la complémentarité de la raison et de la religion et non à la suprématie de l’une sur l’autre. L’histoire montrera si cet enseignement bahá’í aura été bénéfique ou non. Shoghi Effendi n’a pas transformé le contenu spirituel de la foi, mais simplement mise en place une structure administrative pour canaliser et organiser les activités d’une communauté qui a pris de la taille et qui continue à grandir et dont la taille ne permet pas de l’organiser et administrer comme au temps de Bahá’u’lláh et d’Abdu’l-Baha ; une telle structure qui en aucun cas ne doit remplacer le contenu qui reste l’essentiel. La Maison Universelle de Justice est un corps d’arbitrage sur les questions religieuses, qui est destiné à travailler en harmonie avec les gouvernements du monde qu’elle cherche à inspirer avec les enseignements bahá’ís, mais en aucun cas une forme quelconque de gouvernement.
Quant au droit de “mettre en avant son opinion personnelle ou d’exprimer ses convictions particulières" il s’agit de faire valoir son avis comme autoritaire. Tous sont invités et encourages à s’exprimer librement au sein d’une “consultation”, mais l’avis d’aucun erudit ne peut faire valoir son avis comme faisant force de loi, puisqu’en dernier recours il appartient à la Maison Universelle de justice d’étudier et de se prononcer sur les cas litigieux.
Quant à vos 9 points :
1/ plutôt que de dire que Dieu « commande » on devrait dire que Dieu prescrit et à chacun appartient de choisir librement de suivre ou de ne pas suivre ses commandements et accepter les conséquence de ses actes. Le jour ou un état accueillera les principes bahá’ís comme inspiration à ses lois, il appartiendra à cet état de veiller à leur exécution.
2/, 3/, 4/, 5/, 6/, ce que les autres institutions religieuses maintiennent dans leurs enseignements n’est pas du ressort des bahá’ís. Le conflit et la violence sont explicitement et on ne peut plus clairement condamnés par les bahá’ís. Les bahá’ís ne peuvent qu’être d’accord avec votre condamnation de la violence sous toutes ses formes, alors combien plus quand elle est « sacralisée »
7/ Les bahá’ís ne livrent pas combat mais appliquent et présentent comme exemple leurs enseignements, confiants que les idées désuètes se déshonoreront et subiront un abandon automatique.
8/ quant aux chocs des conceptions et des civilisations, je pense que le monde a besoin d’exemples et des résultats et malheureusement l’histoire montre que c’est devant l’écroulement des civilisations que les nouvelles prennent racine. Hélas, mille fois hélas, l’homme n’accepte pas de changer facilement sans y être contrainte par la force des évènements…
9/ Connaissant la foi bahá’íe, vous pouvez peut être indiquer si vous y trouvez une sacralisation de la violence.
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