Merci pour votre remarque.
Beaucoup d’adversaires du catholicisme, et je ne veux pas juger des raisons de cette aversion (qu’on peut aussi comprendre en partie), refusent de considérer ce principe de la destination universelle des biens car il brise bien des préjugés.
Pour ma part, c’est Michéa, entre autres, qui m’a invité par ses écrits à comprendre l’opposition Adam Smith/Marx.
La destination universelle des biens un des piliers de cette doctrine sociale de l’Eglise trop méconnue mais que beaucoup découvrent aussi au cours de leur vie : en s’étonnant d’ailleurs de son équilibre et de sa justesse. Ces orientations sont le fruit de l’expérience humaine, notamment dans sa défense de la propriété privée qui vise l’indépendance des familles vis-à-vis de l’Etat.
Cordialement
Merci pour cet échange.
L’Eglise catholique ne prétend pas avoir le monopole de l’universalité mais ne cesse d’indiquer les voies vers cet universel selon une constance et une précision sans doute unique. A ce sujet, Fides et Ratio de Jean-Paul II est très éclairant, même si, c’est vrai, l faut une certaine préparation pour voir tous les enjeux. C’est le programme de toute une vie.
Nous sommes sans doute dans une période de vérité : on distingue de plus en plus ceux qui cherchent vraiment et ceux qui s’en fichent.
Mais il faut reconnaître aussi, que, par rapport aux générations précédentes, on a plus d’informations à évaluer, d’autant plus qu’on ne fait presque plus confiance aux autorités établies.
On me signale une petite vidéo qui présente la « théorie qui n’existe pas » :
Merci beaucoup pour cet article très réaliste.
Ce Cheval est revêtu des vêtements de la respectabilité, de l’humanité, de la légalité : il faut du temps, et l’amour de la vérité, pour se rendre compte qu’il apporte la culture de mort.
Dans cet article, je ne prétends pas directement parler de ces sujets (bien qu’ils soient en lien) : il faudrait peut-être ici demander le témoignage des psychiatres. N’est-ce pas sous-estimée l’influence de l’autorité de l’institution Education Nationale et des instituteurs et professeurs ? Pensez-vous qu’un enfant de maternelle ou du collège a la possibilité de juger de façon critique ? Qui influence l’autre : celui qui indique ce qui se passe dans la vie la plupart du temps ou celui qui indique une voie minoritaire qui ne lui convient pas forcément ? Le problème dans ces cas-là, c’est qu’on a peu de retour : reconnaître que sa vie est blessée profondément est difficile à dire.
Remarquez que vous êtes dans la référence au passé : « il n’y a pas si longtemps... » Les jeunes que j’ai en face de moi n’ont pas vécu en ce temps-là. Ils vivent dans le monde d’aujourd’hui sous l’influence d’idéologies qui les déstructurent dont les effets se manifesteront sur le long terme. Mais il n’y aura pas forcément de journalistes, sociologues et autres psychologues diplômés pour faire des documentaires qui rendront compte de leur vécu.
Bonjour,
C’est moi qui vous remercie pour vos remarques constructives. Oui, ce sera très dur pour les nouvelles générations de développer un esprit critique. Monsieur Brighelli a manifesté que l’Education Nationale était l’entretien de l’ignorance. Moins on habitue les jeunes à fréquenter les auteurs qui argumentent rationnellement, plus on les livres aux sophistes qui manipulent leurs passions avec efficacité non pas pour le bien commun mais pour des intérêts particuliers contraires à ce bien de tous.
Cordialement
Tout
dépend de quel réel vous parlez. Toute analyse rationnelle élaborée n’est pas
forcément le fruit d’un onanisme intellectuel. Votre remarque serait plutôt le
signe d’une misologie qui refuse toute explication abstraite. Sur ce site, on
essaie de discuter : on peut difficilement le faire sans tenter d’aller aux
causes. Et comme nous discutons via ces interfaces, on utilise des mots :
désolé du mode de fonctionnement de la raison humaine !
Ah, il y a au moins une définition qui vous semblera moins onaniste :
« Le flaming n’a jamais pour but d’être constructif, d’éclaircir une situation ou de convaincre quelqu’un. La motivation du flaming n’est pas dialectique mais plutôt sociale ou psychologique. Les « flameurs » essayent de s’imposer par la force, l’intimidation, la dissuasion ou la persuasion plutôt que par la discussion. » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Flaming_%28informatique%29)
Je comprends vos objections.Un article de quelques lignes est inévitablement dialectique : il ne donne pas les arguments de fonds et se contente au mieux d’indiquer des voies de définition plus précise. Quand on tente de définir les indications de ce que certaines traditions philosophiques appelle « loi naturelle », il ne s’agit pas de cases dans lesquelles on enfermera les gens de force ou pour s’en servir de critères absolus pour les évaluer moralement : on essaie de définir des tendances souhaitables pour le bonheur de la personne et le bien de tous.
Oui, il y a une magnifique diversité dans le genre humain (actuellement mise à mal par l’homogénéisation des esprits et des comportements dans certaines régions du monde), mais cette très belle et très souhaitable singularité, qui donne de l’attrait à la vie, n’annule pas les traits communs car comme disait Montaigne, « Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition » (Essai, III). Ces invariants anthropologiques, qu’il faut savoir discerner par un travail éthique (cf : tout le patrimoine philosophique), nous donne des orientations de vie qui semblent plus souhaitables que d’autres. Et comme la perfection n’est point de ce monde, le risque parfois, est de nier ces invariants subjectivement car je n’y suis objectivement pas (pour différentes raisons pas forcément malicieuses). Cette loi naturelle indique ce qui se passe dans le genre humain la plupart du temps. C’est toute une définition de la nature en général et de la nature humaine en particulier qui est esquissée en amont.
Mais ici on ne fait qu’évoquer les causes. Je n’ai pas encore lu le livre récent de Bérénice Levet (La théorie du genre ou le monde rêvé des anges" (Editions Grasset, paru le 5 novembre) qui semble instructif de la part d’une professeure de philosophie à l’Ecole Polytechnique, qu’on peu difficilement suspectée d’être une fanatique de la loi naturelle.
Merci pour ces précisions.
Rappeler ce qui est souhaitable la plupart du temps pour le bonheur des individus et des sociétés n’est pas juger les personnes en condamnant leur déséquilibres internes (nous en sommes tous atteints selon des degrés). Il me semble très urgent, pour les jeunes générations, de rappeler ce souhaitable la plupart du temps. Car comme vous l’avez sûrement remarqué, on leur brouille tous les repères fondamentaux.
C’est à chacun, en conscience et dans le respect des personnes, d’échanger avec les autres pour partager des éclairages que l’on juge salutaires. Mais je reçois très bien aussi ce que vous voulez dire sur le rapport au corps.
Bonsoir à tous,
Ceci était une toute petite contribution à la définition de cette théorie très bien identifiée depuis environ 20 ans. Oui, certains passages sont sans doute trop rapides mais je crois tout de même indiquer des portes instructives, sachant que d’autres me les ont signifiées auparavant.
Pour ceux qui cherchent des éléments de définition objective et le point sur l’actualité de cette théorie, je pense à deux sites mais il y en a bien d’autres :
Bonsoir à tous,
Ceci était une toute petite contribution à la définition de cette théorie très bien identifiée depuis environ 20 ans. Oui, certains passages sont sans doute trop rapides mais je crois tout de même indiquer des portes instructives, sachant que d’autres me les ont signifiées auparavant.
Pour ceux qui cherchent des éléments de définition objective et le point sur l’actualité de cette théorie, je pense à deux sites mais il y en a bien d’autres :
Merci, une nouvelle fois, pour cet article lumineux sur un tartuffe au service de la pensée dominante. Il est tout à fait logique, en tant que positiviste et ultimement hédoniste narcissique, que Onfray se prostitue à l’ordre établi : c’est l’ADN de la philosophie positiviste et relativiste. Epicure assistait aux fêtes religieuses de la Cité, non parce qu’il y croyait ou même qu’il les respectait en son for intérieur, mais parce qu’ainsi il avait la paix et la sécurité. On a vu la même chose avec Kant et Hegel qui étaient des fonctionnaires avant d’être des « philosophes » : ce qu’ils proposent, ce sont des philosophies de valets.
Excusez-moi : le titre de mon article était : « Le Transhumanisme : l’idéologie dominante ».
Bonjour,
Merci pour cet article instructif.
Peut-être avez-vous lu un des miens qui rejoint vos préoccupations : « Qu’est-ce que le Transhumanisme ? »
Je crois qu’il faut en parler autour de soi.
Bonsoir,
Merci pour vos remarques. Un article est toujours trop court : on est dans la dialectique et pas dans la scientificité (car manifester les arguments est toujours long et réclame souvent des traités) : on indique des pistes qui nous semblent intéressantes. Ce que ne comprennent pas certaines personnes qui apparemment versent dans le « flaming » constant.
Cette « loi naturelle » indique les orientations communes à tous les hommes et qui sont bonnes pour eux. Ces tendances souhaitables sont le fruit de l’observation et manifestent des invariants anthropologiques. Ce que recherchent les philosophes sérieux, c’est justement de définir ces orientations. A chacun d’évaluer leurs arguments et leurs conclusions. Il est clair que les auteurs anglo-saxons indiquent la loi de la jungle car selon eux l’homme n’est pas capable d’amitié sacrificielle.
Merci beaucoup de m’avoir indiqué votre article que je ne trouve pas médiocre du tout mais au contraire très instructif. Mais je crois que vous plaisantiez. Je vais le relire avec attention.
Bonjour,
Vous pouvez tout à fait être en désaccord avec moi mais penser, comme vous
dites, ne consiste pas, me semble-t-il, à refuser la discussion par des affirmations
péremptoires à la limite de l’insulte.
Je veux bien être éclairé par votre lanterne sur tous les points évoqués
dans ce bref article. Mais si je puis me permettre, on ne doit mesurer la
signification d’un discours à ce qu’on en comprend.
« Veux-tu savoir quel type d’homme je suis ? Eh bien, je suis quelqu’un qui est content d’être réfuté, quand ce que je dis est faux, quelqu’un qui a aussi plaisir à réfuter quand ce qu’on me dit n’est pas vrai, mais auquel il ne plaît pas moins d’être réfuté que de réfuter. En fait, j’estime qu’il y a plus grand avantage à être réfuté que de réfuter, dans la mesure où se débarrasser du pire des maux fait plus de bien qu’en délivrer autrui. Parce qu’à mon sens, aucun mal n’est plus grave pour l’homme que de se faire une fausse idée des questions dont nous parlons en ce moment. »
Socrate répondant au sophiste dans le Gorgias de Platon, 457 d.
Bonjour,
Merci pour cet article qui décrit les arcanes de l’art de la tromperie. Je me permets de vous signaler deux de mes articles qui rejoignent vos réflexions : « Petite introduction à la sophistique » et « La manipulation du langage » mais également « la loi naturelle : qu’est-ce que c’est que ce truc ? »
Dans le combat contre la sophistique, n’oublions pas Socrate. Bientôt un nouvel article qui rappelle que les présupposés des sophistes sont ceux des sceptiques, dont Aenésidème que vous évoqué très justement.
Merci encore pour ces lignes de vérité.
Bonjour,
Oui, cette loi naturelle est l’expression d’une éthique universelle qui oriente
les actes de toutes les personnes humaines dans le sens de ce qui est
souhaitable. C’est d’ailleurs ce que recherchaient les philosophes grecs, du
moins ceux qui n’ont pas adhéré aux thèses des sceptiques (mais tout à fait
acceptées des sophistes).
Dans l’article "La loi naturelle :
qu’est-ce que c’est que ce truc ?", j’ai essayé d’évoquer quelques-uns
de ces invariants : "droiture
intellectuelle et morale, recherche du vrai, du bien, du juste, du beau, respect
de la parole donnée, engagement pour le bien commun, jusqu’au sacrifice s’il le
faut...". Mais il y en a bien d’autres, suggérés par exemple dans l’Ethique
à Nicomaque d’Aristote.
Ce sens du sacrifice, c’est justement ce que contestent les auteurs anglo-saxons
(Hume, Hobbes, Adam Smith, Bentham, et tous les penseurs libéraux, Mandeville
mais il est hollandais, etc).
Bonjour monsieur Fortin,
Merci pour ces réflexions : c’est un équilibre difficile à conserver. Entre la science (pourtant indispensable pour connaître les finalités) et la charité (laquelle sans la science risque de se dénaturer). Notre progression doit se soucier des deux.
Mais la défense de la science ne s’accompagne pas nécessairement des vanités de ce monde. Et le souci de la précision intellectuelle permet parfois de mieux comprendre certains problèmes. Concernant le récent synode, peut-être avez-vous eu connaissance des analyses d’une québécoise : http://asso-afcp.fr/?page_id=5784
Amicalement
Tiens ! une réaction des évêques... d’Inde :
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