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Libéralisation du marché de l’énergie. Une ouverture qui sent le gaz

Nicolas Sarkozy n’est pas le seul à jouer l’ouverture en ce moment. Plusieurs centaines de Français viennent de modifier leur contrat d’approvisionnement en énergie pour se fournir aux tarifs non réglementés, chez des opérateurs alternatifs tels Poweo (qui propose une offre très tendance « 100 % énergies vertes ») ou encore Direct Energie, Suez, ou bien chez les opérateurs historiques, EDF et GDF, qui proposent et proposeront également des offres aux tarifs non réglementés. D’ores et déjà la campagne publicitaire (ici, là et dans un genre différent là) est lancée. L’avenir jugera si ces consommateurs auront réalisé le bon choix. Les associations de consommateurs en doutent.

Nicolas Sarkozy n’est pas le seul à jouer l’ouverture en ce moment. Plusieurs centaines de Français viennent de modifier leur contrat d’approvisionnement en énergie pour se fournir aux tarifs non réglementés, chez des opérateurs alternatifs tels Poweo (qui propose une offre très tendance « 100 % énergies vertes ») ou encore Direct Energie, Suez, ou bien chez les opérateurs historiques, EDF et GDF, qui proposent et proposeront également des offres aux tarifs non réglementés. D’ores et déjà la campagne publicitaire (ici, et dans un genre différent ) est lancée. L’avenir jugera si ces consommateurs auront réalisé le bon choix. Les associations de consommateurs en doutent.

La méfiance des associations de consommateurs

Au premier lieu desquelles UFC-Que Choisir qui reproche aux nouveaux contrats l’impossibilité d’un retour en arrière en cas d’augmentation éhontée des prix. Les diverses expériences de dérégulations du marché de l’énergie sur l’Union européenne laissent à penser que la diminution du prix sur le moyen terme est une gageure. Pour trois raisons au moins :

  • - Il est difficile de comparer des offres qui par essence, pouf, pouf, sont différentes. Selon les heures, la capacité mise à disposition, le mode de consommation, les services associés. Ce flou artistique empêche toute comparaison rationnelle. Pour vous en convaincre, prenez le cas des marques de distributeurs. Les produits sont similaires mais pas identiques. La comparaison parfaite est impossible, au-delà de la simple question du prix et de « combien tu paies ? »
  • - Si la fourniture est dérégulée, la distribution reste entre les mains des sociétés EDF et GDF. Pour comparer, rappelez-vous l’ère Internet avant la mise en place de réseau par les distributeurs alternatifs. Le débit 56 k était vendu plus de 30 euros par mois.
  • - Enfin, les nouveaux opérateurs, qui proposent déjà leurs services aux entreprises, pour le plus grand désavantage de ces dernières, ne disposent pas de centrales. A l’exception de Poweo qui s’est engagé dans un programme d’investissements dans des capacités de production en pleine propriété de plus de deux milliards d’euros. De fait elles sont à la fois dépendantes du marché du nucléaire pour la France, contrôlé par EDF, et du marché du pétrole, sur lequel sont indexés, ou dépendent, les coûts des autres énergies. Ainsi, changer d’opérateur revient à court terme à spéculer sur la baisse du prix du baril du pétrole. On rappellera que celui-ci des variations erratiques non totalement corrélées avec la simple loi de l’offre et de la demande, mais avec un paramètre géopolitique non maîtrisable. Ce marché est prêt à s’enflammer à tout instant. Pour la petite histoire, l’Iran, l’un des premiers pays producteurs de pétrole, est obligé d’importer de l’essence pour les véhicules, faute de disposer de capacités de raffinage suffisantes et efficientes sur son territoire.


Un mouvement de dérégulation globale

Ce mouvement de dérégulation qui touche aujourd’hui le marché de l’énergie s’inscrit dans la suite logique du processus global de dérégulation au niveau continental. Ainsi sont passés sous les fourches caudines des directives et autres principes sur la concurrence, le marché du chocolat, eh oui, on peut désormais remplacer, pour partie seulement, le beurre de cacao par de l’huile de palme ou de la graisse de noyaux de mangue, celui de l’aviation, pour le plus grand bonheur des consommateurs en terme de prix, pour la planète c’est un peu moins vrai, le marché du fret ferroviaire, celui des constructions militaires, du marché des administrations publiques, notamment dans le choix des véhicules, le domaine des télécommunications (Il y a quelques années, je racontais lors d’un cours de marketing,que les communications locales étaient gratuites en Grande-Bretagne et que cela viendrait bientôt en France. Je me souviens des sourires des étudiants présents. Mon numéro de téléphone pour m’appeler avec votre forfait illimité : 02 98 47 31 06), l’assainissement et la distribution de l’eau, le courrier et les colis, les renseignements téléphoniques... Demain, peut-être, devrais-je dire sûrement ?, l’assurance-maladie, les structures d’accueil pénitentiaires...

Il est encore un peu tôt pour juger et jeter l’eau du bébé. Sans conteste cependant, ce mouvement s’est accompagné d’augmentations de prix. Auraient-elles été les mêmes sans cette dérégulation ? A voir.

Quel Etat demain ?

Le marché de l’énergie, comme ceux de la santé, de la sécurité, de l’éducation pour partie, restent cependant des domaines jugés le plus souvent stratégiques par les Etats, essentiels pour les consommateurs-citoyens qui aspirent à l’équité si ce n’est à l’égalité. La principale question qui se pose est de savoir quel est désormais le champ régalien de l’Etat en exclusivité (la diplomatie, la défense, partagés avec d’autres pays de l’Union européenne ?), en sous-traitance partielle ou totale (le placement des demandeurs d’emplois, l’impression de documents administratifs sensibles...) ou bien la privatisation de certains domaines de compétences. Est-ce alors la fin qui compte, l’efficacité du système (et comment la juge-t-on ?), ou bien les moyens, reposant ici sur des alibis idéologiques souvent d’un autre siècle.


En savoir plus :

- Un dossier de l’hebdomadaire Challenges

UnUn article du Figaro

Image extraite du site belge : http://www.liberalisation-gaz-electricite.be/page01.html


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19 réactions à cet article    


  • NPM 2 juillet 2007 11:51

    « Est-ce alors la fin qui compte, l’efficacité du système (et comment la juge-t-on ?), ou bien les moyens, reposant ici sur des alibis idéologiques souvent d’un autre siècle. »

    Bon, l’Etat est en faillite, donc il doit faire des économie, donc privatiser. Mais par ailleur, le privé, c’est tout de même autrement efficace que des fénéant de foctionnaires avec employe à vie et droit de gréve illimité, non ?


    • xa 2 juillet 2007 17:25

      Privatiser et faire des économies n’ont rien à voir.

      Privatiser, c’est vendre un actif. Cette vente ne peut servir que ponctuellement, donc pour boucher un trou ponctuel dans le temps.

      Faire des économies, c’est modifier sa balance recettes/dépenses dans la durée.

      La vente d’un actif ne doit intervenir que :
      - si ’intérêt stratégique est nul (ex : FT. Avec 25%, l’Etat n’a plus de maitrise de l’activité. Il peut être fondé à vendre cet actif, si le prix convient).
      - si l’objectif a été atteint (ex : FT. Si l’Etat, qui n’a pas d’intérêt stratégique à conserver cet actif estime que son « objectif de cours » est atteint, il peut vendre en encaissant une plus value. C’est un acte d’Etat/Actionnaire, et non d’Etat/stratège de l’économie).
      - si la nécessité de combler PONCTUELLEMENT un trou PONCTUEL/CONJONCTUREL se fait sentir.

      Dans le cas d’EDF, seul le troisième cas pourrait être invoqué. Mais il faut voir cette vente sur la durée : les bénéfices d’Edf sont supérieurs à la diminution des intérêts qu’on retirait de cette vente (la vente de 23 milliards possible en restant au dessus de 70% implique une diminution inférieure à 400 millions des intérêts de la dette). Si je vends un actif qui me rapporte 500 euros / An, pour diminuer ma charge financière de 400 euros / An, on va dire « quel crétin »........ Surtout si je sais que l’actif en question devrait rapporter 2,5 fois plus à terme (si les prix de l’électricité s’aligne sur le reste de l’Europe par exemple).

      Nous ne sommes pas dans cette situation. Nous avons un trou STRUCTUREL (ie : résultant des dépenses durablement supérieures aux recettes) qu’aucune vente d’actifs ne peut régler... Ce trou doit être structurellement comblé (ie : en faisant en sorte que le budget de l’Etat soit au minimum à l’équilibre).

      A contrario, faire des économies c’est :
      - améliorer ses recettes (donc conserver l’actif qui rapporte 500, ne pas réduire dans un premier temps les impôts et rembourser la dette plus vite) ;
      - diminuer ses dépenses (vendre les actifs qui coutent 400 euros, revoir les niches fiscales, limiter les recrutements et redéployer les effectifs selon les besoins, etc...).
      - être en mesure de disposer de son budget pour affecter des ressources selon sa stratégie ou son besoin (suivant l’exemple du Canada), ce qui n’est pas le cas actuellement puisque les recettes sont affectées à des dépenses précises. Cette affectation revient à prévoir à l’avance que le 13mois servira exclusivement aux vacances, et à se retrouver en procédure pour non paiement de ses impôts, parce que l’on ne peut plus « réaffecter » ce 13 mois à cette dépense...

      Si l’Etat doit faire des économies, il n’a pas le choix, il doit soit tailler dans les dépenses, soit augmenter les recettes récurrentes, soit faire les deux....


    • jjl 12 juillet 2007 18:47

      les privatisations dans certains secteurs seraient stupides . l’energie est un bien vital , de tous les jours , en particulier l’électricité et le gaz . que se passerait t’il en cas de privatisation d’edf ou bien gaz de france ? Les futurs acquéreurs privés feraient le « forcing », sur un point de vue commercial au détriment de l’entretien et la construction des réseaux (ca coute trés trés cher !!!) les prix pour le contribuable ne ferait qu’augmenter afin de subvenir aux besoins d’1 personne généralement (l’actionnaire majoritaire, et généralement question fainéantise il est au point d’habitude ....) les effectifs de ces entreprises déserteront les campagnes, mais les factures des « ruraux » augmenteront car l’entretien d’un réseau en campagne est bien plus cher qu’en ville. ces derniers en cas de panne de panne dues à des tempetes , ou autres catastrophes pourrait bien attendre des semaines avant d’etre dépanner. à savoir que des entreprises comme edf sont demandés dans tous les pays européens en cas de panne , grace a sa FIRE, force d’intervention rapide électricité . à savoir que presque chaques jours des ouvrages de gaz sous fortes pressions sont endommagés en France par des pelleteuses et autres engins de chantier, et que seul les agents de gaz de france sont en mesure de les réparer . c’est tout de meme aberrant de constater qu’il existe encore des gens qui préfere tout donner à 1 actionnaire ; plutot que de les répartir entre ouvriers . pour ce qui est des « fainéants » , il y en a partout ; moi meme employé du « privé » , en vois tous les jours balayons devant nos portes avant de balayer chez le voisin


    • moebius 2 juillet 2007 12:13

      Non ! Le privé qui se léve tot travaillera plus afin d’augmenter votre facture, vos convictions libérales vous honore mais de là a les mettre en pratique, reflechissez !


      • moebius 2 juillet 2007 12:17

        « Les feignants » n’ont eux, pour le moment, encore aucun interet à vous arnaquer


      • NPM 2 juillet 2007 12:22

        «  »Les feignants« n’ont eux, pour le moment, encore aucun interet à vous arnaquer »

        Arf ! Comme s’ils ne se sucré pas tous les jours en toute impunité sur le dos du peuple !!

        Vous êtes naif, tout de même..


      • jakback jakback 2 juillet 2007 17:31

        l’ouverture du gaz provoque une explosion a la moindre étincelle sur le marché


      • jjl 12 juillet 2007 18:55

        vous pouvez changer de fournisseur si cela ne vous plait pas a savoir que les professionnels depuis 2000 peuvent changer de fournisseurs , et qu une « association » d’entrepreneurs ont fait le forcing vis a vis de l’état pour revenir sur leur demande d’éligiblité car ils sont « aspirés jusqu a la moelle ». par la suite , votre idée d’edf changera, j’en suis intimement persuader.... smiley


      • L'enfoiré L’enfoiré 2 juillet 2007 19:33

        Bonjour, Pardon, je me suis trompé d’histoire d’amour. J’avais mis mon commentaire au 220 Volts. Le voici.

        Une petite expérience vue d’en haut, au Nord, en Belgique.

        La liberalisation du secteur a généré une augmentation du coût des facturations dans les villes de trois fois la note d’avant. Namur et d’autres villes se rassemblent pour faire front.

        Dernièrement, annonce d’Electrabel (avant unique fournisseur) : le prix du gaz va augmenter de 30% en septembre.

        Réaction vive de Test-Achat (votre Magazine des Consommateurs) qui a vu passer le boulet.

        Résultats des courses :

        Acte 1 : les nouvelles compagnies concurrentes qui ne livrent qu’à certains endroits sont assiégés de coups de fil et de demandes de renseignements.

        Acte 2 : Electrabel revient à 3% d’augmentation.

        Acte 3 : wait and see et un tour en montagne russe ?


        • ExSam 2 juillet 2007 22:16

          L’avenir jugera si ces consommateurs auront réalisé le bon choix.

          Dans la série : les promesses ultra-libérales rendent les fous joyeux.


          • Forest Ent Forest Ent 2 juillet 2007 22:31

            La plupart des gens qui « opteront pour le marché » y seront contraints pour cause de déménagement ou construction.


            • kettch 3 juillet 2007 10:33

              « ..., le courrier et les colis, ... »

              Je ne sais pas si les tarifs ont vraiment changé du côté de cette dérégularisation-là, mais une chose est sûre, c’est au détriment de la qualité, du moins chez Coliposte... Et là non plus, on ne peut rien y faire...


              • hurlevent 3 juillet 2007 13:48

                Article truffé d’erreurs.

                « Il est difficile de comparer des offres ». N’exagérez rien. Il suffit de prendre le temps de lire les offres et de les adapter à notre consommation. Ce n’est pas parce que les offres sont différentes de celles d’EDF qu’elles sont difficiles à comparer.

                « la distribution reste entre les mains des sociétés EDF et GDF ». C’est FAUX. La distribution est du ressort du Gestionnaire de Réseau de Distribution, RTE.

                « les nouveaux opérateurs, ... ne disposent pas de centrales ». FAUX également. Des centrales privées, cela existe depuis plus de 50 ans. Avant, ces centrales étaient obligées de vendre l’électricité à EDF. Maintenant, elles peuvent la vendre à qui elles veulent. EDF n’est pas la seule compagnie à détenir des centrales.

                L’auteur relève que « Sans conteste cependant, ce mouvement s’est accompagné d’augmentations de prix. Auraient-elles été les mêmes sans cette dérégulation ? A voir. ». Cela aurait mérité plus d’explication, plutot que de parler du chocolat et de l’aviation. L’augmentation des prix a eu lieu pile au moment où le pétrole et le gaz augmentaient sur les marchés internationaux.

                « Le marché de l’énergie, ... restent cependant des domaines jugés le plus souvent stratégiques par les Etats ». C’est l’approvisionnement en pétrole, gaz, et autre matières premières vitales qui est stratégique, pas la distribution au particulier. Celui qui se chauffe au fioul domestique ou au bois de chauffage achète à des compagnies privées, sur un marché libre. Celui qui se chauffe à l’électricité ou au gaz devait passer par un seul fournisseur, sans possibilité de choix. Cette incohérence a enfin pris fin depuis le 1er juillet.


                • jjl 12 juillet 2007 19:15

                  faux faux et archi faux ....

                  les réseaux de transport gaz et élec sont conjointement passés RTE (réseau de transport d’électricité)

                  http://www.rte-france.com/

                  et Grt (Gaz réseau transport)

                  http://www.transport.gazdefrance.com/index.jsp

                  les réseaux de distribution sont bien entretenus par edf et gaz de france ( mais aussi les régies municipales dans certaines communes, strasbourg, bordeaux etc..) mais ne leur appartiennent pas , ce sont les communes les propriétaires.

                  l’électricté sous le nom d’Erd( electricité réseau distribution)

                  http://www.edfdistribution.fr/130240i/le-distributeur-EDF/publications/synchrone-ERD.html

                  et gaz de france sous le nom Grd (gaz réseau distribution)

                  http://www.gazdefrance-distribution.com/

                  une entité commune existe toujours sous le nom de EGD (Electricité et gaz distribution ) les dépannages et urgences sur tous les réseaux de distribution sont assurés par les agents edf-gaz de france

                  ET bien sur navré de vous décevoir mais rte est la branche transport d’edf séparé pour des besoins comptables voir ci joint article de loi

                  http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=INDI0505636D


                • jjl 13 juillet 2007 10:43

                  complément : grt = gestionnaire de réseau de transport grt gaz pour gdf rte edf pour edf


                • jjl 13 juillet 2007 10:47

                  de plus, l’électricité produite par les autres opérateurs est réacheminé dans le réseau de transport d’électricité géré par rte

                  les fournisseurs ne vendent pas directement au client

                  plusieurs producteurs--->1 seul transporteur---> 1 Seul distributeur ---> client


                • jjl 13 juillet 2007 10:53

                  vous pouvez trouver de plus amples informations sur le site de la CRE ci dessous.

                  http://www.cre.fr/fr/acces_aux_reseaux/dissociation_comptable


                • vivelecentre 11 juillet 2007 23:01

                  pour les ayatollahs des entreprises publiques, là, cela ne sent même pas le gaz !!!!!!! et pour cause :

                  «  »" Dernière minute Brest 19:26 - mercredi 11 juillet 2007 Brennilis : EDF se fait taper sur les doigts Fûts de déchets radioactifs corrodés, radioactivité fortement sous-évaluée, erreurs de comptage : l’Autorité de Sûreté nucléaire a constaté des « dysfonctionnements » pour le moins étonnants lors d’une inspection de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère), en mai dernier. EDF minimise. Plus d’informations demain dans Ouest-France«  »"

                  chuttttttttt , on est dans un bastion des rouges...


                  • jjl 12 juillet 2007 19:25

                    il existe une source fiable répertoriant les incidents dans ces domaines

                    http://www.asn.fr/

                    et personnellement je m’inquiéterais dans les domaines qu’ils montrent du doigt « bastion bleu »... smiley accident de radiothérapie a repetition etc...

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