Le legs de W. Bush : une démocratie détournée (7)
Mentir, d’autres l’ont fait aussi bien que Bush, et l’ont même devancé. L’un d’entre eux, notamment. Son histoire est incroyable, mais elle résume à elle seule ce que nous venons de vivre ces huit dernières années avec le mensonge comme mode de gouvernement d’un pays. L’info brute nous est arrivée le 24 janvier dernier d’Anvers, ce haut-lieu du trafic d’armes et du mercenariat européen. Et elle nous a laissé assez incrédules. Je dis "nous" car nous sommes effectivement plusieurs rédacteurs à l’avoir noté, dont notre indispensable E-Fred, toujours à l’affût des news les plus notables. A Anvers, la police locale a été appelée ce jour là par un propriétaire qui louait un simple garage dans la banlieue sud, à Wilrijk, où visiblement un locataire vivait chichement depuis des mois, selon ses voisins. Ce locataire n’a pas payé depuis des mois son loyer, depuis l’été exactement, et on était alors en novembre 2008. La police entre, et découvre près d’un poële un cadavre en état de décomposition avancée. Méconnaissable, réduit à l’état de quasi-squelette. Il faudra trois mois pour l’identifier : inscrit sous le nom de Philippe Stevenson, c’est en réalité Philip Sessarego, 55 ans, plus connu sous son pseudonyme de plume, Tom Carew. Il n’est pas rien, en réalité : c’est l’auteur (avec l’aide d’un nègre, Adrian Weale, ancien militaire) d’un best-seller, "Jihad !", paru quelques jours seulement avant le 11 septembre aux Etats-Unis, et où il raconte qu’il était membre des services spéciaux anglais ayant entraîné les hommes de Ben Laden, et l’ayant bien entendu lui-même rencontré à plusieurs reprises ! Colossale découverte... dans l’indifférence générale, ici, en France. Pas un seul journal n’évoquera ce décès ! Pas plus sur Internet que sur papier. On a la presse qu’on se mérite en ce moment, je trouve. Pour certains journaux anglais, en tout cas, ça ne fait pas un pli : il a été assassiné. Contrairement à ce qu’affirme un peu vite semble-t-il la police belge. Qui parle d’asphyxie au CO2, dont la cause est le chauffage... en plein été.
Mais revenons en tout d’abord à ses exploits. Vous pensez bien que dans les jours qui suivent ce fameux 11 septembre 2001, Tom Carew est invité sur tous les plateaux de télévision... comme étant LE spécialiste de l’Afghanistan. L’homme fait autorité : Selon le résumé de la jaquette du bouquin, Carew était en effet "un vétéran de la guerre civile d’Irlande du Nord" et un "spécialiste des opérations spéciales" (les assassinats ciblés ?). "Le premier agent de l’Ouest avec les Moudjahidines, a avoir conduit une série d’opérations audacieuses en Afghanistan" peut-on lire à l’envers de l’ouvrage. L’homme qui avait même "fait une tentative de détourner un avion au cours d’une mission d’infiltration d’armes de contrebande." Voilà notre Victor Bout qui réapparait dans le scénario ! Selon lui, donc, les SAS anglais dirigés par Carew, auraient donc entraîné les terroristes d’Al-Quaida, c’est donc pour ça d’ailleurs qu’il sont "aussi bons" affirme-t-il sans sourciller devant les caméras. Devant les téléviseurs, les américains boivent du petit lait ou s’évanouissent. Ouf, heureusement qu’ils ont un président qui vient juste de déclarer la guerre à ces fameux terroristes, car ce n’est pas de la gnognote, d’après ce que leur dit ce "spécialiste". télévisuel. Carew, en fait, accrédite la thèse d’une organisation Al Quaida assez phénomènale... et donc capable de faire le coup du 11 septembre à elle toute seule. Disons que l’homme et le livre tombent à pic...
Le 25 octobre 2001, par exemple, il est interviewé par la télé australienne ABC. En répondant sur Ben Laden, sur lequel il avait bien entendu un avis assez intéressant il est vrai. Selon lui, il est bien au chaud et non au fond d’une grotte, notre homme le plus recherché au monde :
MAXINE McKEW (ABC) : What about Osama bin Laden ?
Would you imagine he’s still in the country or would he have got out ?
TOM CAREW : I would say he was already out of it before the first aircraft hit the building. He’d have to. He comes across as sitting in the caves.
One, when you sit in the caves, one, you have no electric, so you cannot have your CNN and the rest of it.
He needs the overall picture to see what’s happening to deploy his forces. And his overall plan was obviously to bring the Americans in, draw them in and just slaughter them on the plains. That was his overall dream.
I mean, he’s a little bit confused individual. He seems to have lost an identity.
But I would say he’s living in the Panjshir area of the north-west frontier. Bearing in mind that when the Russians invaded that that’s where all the Mujaheddin had their headquarters. They had access to media and could see exactly what was happening.
Notons qu’il situe alors parfaitement où se trouverait Ben Laden, dont on sait qu’il ne quittera Tora Bora qu’ en décembre 2001 seulement. Comment en novembre peut-il prévoir où sera Ben Laden plus d’un mois après ? Et pourquoi ne croit-il déjà plus à sa présence là où les américains le situent et le bombardent à outrance ? Ou à côté, comme on a pu vous le dire ici même ? Que sait-il donc exactement que les officiels ne disent pas ? Le général Tony Franks ne le sait même pas lui-même, et l’avouera même en 2004 : "We don’t know to this day whether Mr. bin Laden was at Tora Bora in December 2001. Some intelligence sources said he was ; others indicated he was in Pakistan at the time." Décidément, notre militaire anglais est mieux renseigné que les services secrets américains !!!... Car d’autres parlent d’une véritable organisation, avec un pont aérien, mise en place par les américains pour évacuer les talibans vers le Pakistan !
Carew, après avoir fait le tour de toutes les télés, rentre au bercail en novembre, lesté des 100 000 livres d’avance que lui a laissé l’éditeur écossais de son livre. Tout roule alors pour lui. Il est devenu la coqueluche des médias américains et anglais. Et un soir, invité par un autre média bien plus curieux que les autres, à savoir la BBC, il vient à nouveau débiter sa science de l’étranglement sans bruit ou des créations de bombes IED improvisées, lues dans des magazines vendus en kiosque (voir ici "Les SAS et SBS de Sa Majesté aux premières lignes"). Manque de chance, les journalistes de NewsNight de la BBC c’est autre chose que ceux des télés US. Ils ont fait une enquête fouillée sur leur invité, examiné en détail les racontars de son livre ... et découvert que tout ce qu’il a raconté sur sa vie et son appartenance aux services spéciaux est faux. Tout est fabriqué de toutes pièces. Et ils le lui disent, en direct, ce soir là. Carew nie tout d’abord les preuves, se fâche, quitte théâtralement le plateau, se fait poursuivre par le cameraman, et, de rage, envoie au final un coup de poing sur la caméra, hors champ. Ça en est fini de sa crédibilité télévisuelle : l’homme est un tricheur, et tout le pays le sait désormais. Carew, alias Sassarego, n’a jamais fait partie des SAS et n’a jamais pu rencontrer Ben Laden. Les fameuses forces spéciales n’ont jamais voulu de lui.
En réalité, à partir de l’année 73, dès 20 ans, Carew avait tenté à trois reprises d’intégrer les SAS et s’était fait jeter à chaque fois. Pas assez bon. On l’avait gardé quand même pour servir de plastron ("goon troop") : quand les vrais SAS s’entraînaient, c’était contre lui, mais sur place, en Angleterre. En fait, il avait bien mis les pieds en Afghanistan, mais pas sous cet uniforme (ce que nous verrons un peu plus loin) et avait donc tout bidonné à partir de coupures de presse sur les SAS. Il n’avait été que simple artilleur, deux ans seulement, dans l’armée anglaise ! Sa fille en avait déjà témoigné en 2001 dans le Mirror, juste après qu’il aît été démasqué : “Basically, if I’m going to be blunt about it, I think he is a twat. He never served in the SAS . He’s just a fantasist who’s trying to make money on the back of other people’s reputations … There are a lot of former SAS men who have scores to settle with him - but they thought he was dead. Now they know different and I wouldn’t care if somebody killed him because he’s brought it all on himself." Selon elle, l’homme s’était attaqué à la sacro-sainteté des SAS, et devrait en payer le prix. La thèse du meurtre anversois se tient. L’homme avait osé s’habiller comme eux ; et même se faire la large moustache en croissant de lune qu’ils affectionnent : "He always wore a half-moon moustache because that was the fashion among all real SAS soldiers at the time and walked with a swagger, with his chest puffed out. He used to wear desert boots and jeans or combat trousers and a check shirt and would hang out in the pubs where SAS men drank.” Bref, l’homme n’était qu’un de ces fous que l’on croise parfois dans la rue, qui n’ont jamais combattu mais portent veste et pantalons de treillis toute la journée. J’ai ça comme voisin au crâne rasé, je sais ce que c’est. Un peu effrayant, le type.
Mais il n’empêche que Carew s’entête : en 1976, à 23 ans seulement, il quitte alors l’armée, écœuré. Il se promène toujours en uniforme, portant un "beeper".. qu’il actionne parfois à l’improviste pour faire croire qu’il est "appelé en mission" : le fêlé total. Il vit alors de petits boulots et sera même condamné pour divers fric-fracs. A ses enfants, il impose le même trip militariste : "For his children, holidays were spent being taken to see military museums and old air-raid shelters. Instead of theme parks or the beach, they were taken to Army surplus stores". Imaginez le délire. Mais sachez que c’est plus fréquent qu’on ne pense : c’est comme ça qu’on coince plus facilement ici comme ailleurs les néo-nazis. Ce sont les assistantes sociales qui les découvrent. Et les signalent pour "mise en danger psychologque de l’enfant" ! Vous pensiez que c’était par le net ? Détrompez-vous, on les gaule beaucoup plus facilement comme ça ! L’histoire récente le démontre avec éclat ! Et chez notre homme, son divorce, couru et annoncé, cela ne change rien à ses habitudes, comme le raconte toujours ses amis : "When he split up with their mother, he used to invite Claire and her brother to his new house to watch war films and look at the guns he kept in the shed at the bottom of the garden". Obsédé, ça s’appelle. Par la chose milititaire, comme tous les fêlés de la calebasse de l’extrême-droite. Ou des râtés de la chose militaire, et Dieu sait s’il y en a. Il vont souvent ensemble, et posent avec des drapeaux nazis décorant leur jardin !
Mais l’homme avait fini par réaliser son rêve ; via un des SAS qu’il croise régulièrement dans ses combats fictifs. Un dénommé Harold ’Darkie’ Davidson. Qui l’oriente vers le circuit du mercenariat, qui recrute depuis le 11 septembre à tour de bras : "Davidson introduced Sessarego to the world of mercenaries and private military companies, where, for many years, he flourished. He worked in Afghanistan, Sri Lanka, the Maldives, the Balkans, Latin America and southern Africa - often operating, he claimed, on behalf of the intelligence agencies of Britain and the U.S". Ça y est, il l’a fait, il est devenu comme les autres, ou presque. On le retrouve donc dans les années 90 en Afghanistan, mais aussi plus tard en Bosnie et en Croatie. Pour du contrôle aérien et de la désignation au laser de cibles, parfois, comme ses collègues "privés". A côté des vrais SAS. Et ce, là-bas, avec pour lui des titres officiels : ainsi, il s’occupe là bas du trafic d’armes, du type de celui déjà expliqué ici, essentiellement le transfert de Kalachnikofs aux islamistes luttant contre les serbes, via les albanais : "According to official documents, he controlled a budget of $5 million to buy weapons for Muslims fighting the Serbs. Some allies claim this proves that, while exaggerating his own importance, he was involved in ’deniable operations’ after working alongside the SAS". La serbie continuant à alimenter le marché intérieur US, avec des "Remington-Zastava" (enfin jusqu’à il y a quelques mois encore !). L’histoire de Zastava est un vrai (mauvais) gag : les américains et l’Otan ont bombardé l’entreprise en 1999 et on signé avec elle un contrat de livraison en 2006 ! Carew avait certainement été tenté par le diable en Croatie : "a number of mercenaries claimed they had been duped by him into travelling to Croatia to take part in a "black op" for which they would be paid a large amount of money. They were in the country for six weeks but there was no operation". Il semble que là, les millions de dollars brassés l’aient tenté : un jour, sans prévenir, il disparaît, laissant derrière lui des traces de sa propre prétendue mort... Avec ou sans l’argent, on ne le sait pas, à vrai dire. "He faked his own death in 1991, with local newspapers in Hereford claiming Sessarego had been killed in a bomb explosion in Croatia, although he was later found to be alive and well and living as Philip Stevenson". Déjà, donc, voici 17 ans, il avait déjà fait le coup... l’a t-il refait cette fois ? Pour l’instant, on a aucune confirmation de l’ADN prélevé à Anvers ! En tout cas, c’est ce que pense sa propre famille !
Après l’épisode de la BBC, il sait qu’il est un homme fichu. Son éditeur a dû faire une mise au point coûteuse. Sa réputation, son honneur... et sa crainte que les SAS le retrouvent, où les Serbes qu’il a grugés. Il se réfugie.. en Belgique. On le retrouve obligatoirement gravitant dans la mouvance d’extrême droite, où les armes fascinent toujours, la mouvance que nous avons ici même à Lille, et qui s’amuse le week-end venu à sauter discrètement en parachute à Maubeuge, à bord d’un des deux Pilatus Turbo Porter B2-H4, ou à jouer aux petits soldats dans la forêt Ardennaise (à Han, exactement ou à Agimont, près de Givet). A noter qu’à Maubeuge, des gens intéressants s’y croisent, sur l’aérodrome : du 6 au10 avril prochain, le stage de paras est celui... de la police ! Un terrain des Ardennes qui leur rappelle des choses, à nos extrémistes. "Other mercenaries heard rumours that he was dealing in military supplies and was running survival courses in the Ardennes forests for the Belgian military". Des paramilitaires assez peu malins : l’un des habitants du village d’Agimont a ainsi découvert par hasard leurs goûts musicaux assez surprenants. "Ce qui a mis la puce à l’oreille, c’est l’incident du talkie-walkie. Un soir, un villageois a allumé un talkie- walkie. Il s’est aperçu que l’appareil utilisait la fréquence des comiques dans les bois. Et qu’il pouvait donc l’employer pour leur envoyer de la musique. Il leur a mis, pour les tester, des chants hitlériens, le Panzerlied, le Parademarsch der Legion, le Funkerlied, le Morgen marschieren Wir, le Lied der Sturmartillerie, Unser Rommel, le Grossdeutsche Lied, le Heija Safari, et de la propagande nazie, la chute d’Anvers le 18 mai, la capitulation belge le 28. Ça les rendait dingues. Ils en réclamaient. Noch, noch, Muziek, muziek... » nous raconte, hilare, le journaliste de DH. Il faut préciser que le propriétaire du château s’appelle ...Rudolf Adolf Cuylits, il a 51 ans, et il vient... d’Anvers. Logiquement, on y joue au Paintball dans le parc de son château. Mouais. "A travers les vitres teintées des gros 4x4, les petits curieux du village ont vu de drôles d’insignes accrochés aux rétros, notamment des éclairs brisés (insigne du 34e Waffen Grenadier, les nazis hollandais envoyés sur le front de l’Est)". Le facteur local, lui n’en revient toujours pas des réponses du maître des lieux lorsqu’il lui a demandé de décliner son identité : "le facteur a eu un incident avec le propriétaire du château, Rudi Cuylits : « Mes vrais prénoms sont Rudolf, Adolf, comme Adolf Hitler » avait décliné sans sourire le châtelain. Au moins on est prévenu.
Quant à notre homme, le voilà à nouveau "plastron", très certainement. Il effectue également une énième reconversion en devenant videur de boîte de nuit (un Lieberman bis ?) du côté d’Anvers et de sa nuit interlope (de la tenue treillis, du "paint ball" ardennais, au smoking de videur ?). Anvers, son port et son directeur, l’actuel dirigeant du Vlaams Belang, dont le 4x4 est souvent vu aussi dans nos environs, notamment en proche banlieue lilloise. Anvers, la plaque tournante des armes légères de contrebande en Europe. Sur la carte, le polygone Lille-Maubeuge-Ardennes-Anvers a pour centre... Bruxelles, rappelons-le. Dans ce polygone circule une bonne partie de ce compte comme néo-nazis l’Europe du Nord. "He moved to Antwerp and became involved with the Belgian underworld, working in ’protection’ for criminals running nightclubs, massage parlours and sex saunas. Before moving into the garage, he was living in a small apartment with a 19-year-old ’lingerie model". Ah, qu’il était beau mon mercenaire, devait se dire la jeunette ! En tout cas, depuis plusieurs mois, il se savait pourchassé, notre mercenaire menteur. "He was hiding from someone, I think. But he also seemed to be living in a kind of parallel world. They found documents in the garage to show it was Sessarego. They sent for DNA from Britain and I have been told they are 99% sure it is him" dit à la presse un de ses voisins. Sans être certain de rien.
A ce jour, n’ayant pas eu de confirmation officielle comme quoi il s’agissait bien de lui, on reste circonspect. A Hereford (près du pays de Galles), dont il était originaire, et où est installé...le SAS (!), ses amis n’en démordent pas. "I wouldn’t believe it. It’s not the first time he has been dead. He was supposed to have been found decomposed in Bosnia in the early 90s. And there were rumours of his demise in South Africa. Anything to do with this guy I would take with a pinch of salt. He is an out and out fantasist and for some people he has almost become a bogeyman." Son spectre hante encore la ville, c’est sûr. Sessarego, a défaut d’avoir été le héros qu’il aurait voulu être, et à condition d’être bien mort, a donc servi au moins à quelque chose : c’est l’un des tous premiers à faire de Ben Laden un reclus du Panshir, qui regardait tranquillement son téléviseur vanter ses destructions du 11 septembre. Bref, Carew a servi avant tout à faire de Ben Laden le grand orchestrateur du 11 septembre, via un réseau d’information sophistiqué qui n’existait pas : c’est l’un des premiers à dire que les grottes sombres de Tora Bora ne suffisent pas. Carew nous a vendu un Ben Laden hyper-organisé, à la tête d"un réseau immense capable d’abattre les tours du WTC. Il fallait bien un illuminé pour tenter de vendre pareille salade, et c’est sur lui qu’on s’est appuyé. Celui qui avait si bien dit qu’il avait entraîné lui-même les forces de Ben Laden ce qui était archi-faux... avant que Ben Laden, installé tranquillement à Quetta, n’apparaisse comme sorti d’un chapeau de magicien au milieu de Washington. C’est la même chose que ces talibans photographiés par Paris-Match au dehors, sur la zone même où ont été tués les soldats français et retrouvés huit jours après à l’hôtel par une journaliste du Nouvel Obs...dont les images, annoncées comme inédites, serviront ensuite à faire peur à la population française juste avant les fêtes, alors qu’elles dataient de plusieurs mois.
L’homme avait menti sur toute la ligne : découvert et confondu par la BBC il ne lui restait plus qu’à fuir. W. Bush lui est resté huit ans reclus à la Maison Blanche, en continuant pendant tout ce temps à nous vendre la même salade. Qui est (était) le plus atteint des deux ?
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