L’hebdomadaire Valeurs Actuelles met à la une de son dernier numéro la minorité Rom en titrant : « Roms : l’overdose ». Immédiatement, Internet s’enflamme dénonçant un titre « nauséabond », « raciste », assurant ainsi la publicité espérée pour ce qui n’est rien d’autre qu’une opération de communication rondement menée. L’affaire prend un tour politique lorsque le parti socialiste se fend d’un communiqué en se pinçant le nez. Il souligne le caractère « anti-républicain » de la une du magazine et assure qu’elle « incite à la violence xénophobe contre une partie de la population » (1)
On croit rêver. Non mais de qui se fout le parti socialiste ?
Depuis plus d’un an qu’ils disposent de tous les pouvoirs dans notre pays, les socialistes ne cessent d’appliquer une politique raciste et discriminatoire à l’encontre des Roms. Cette politique se traduit par des discours racistes au plus haut niveau de l’état, par une course effrénée aux chiffres et par des violations répétées des lois françaises et internationales.
En ce qui concerne l’incitation à la haine raciale, le parti socialiste s’y connaît.
Qui a déclaré : « La situation, devenue intolérable, ne peut perdurer : il faut faire respecter la loi en démantelant le maximum de camps de Roms insalubres… Les occupants de campements ne souhaitent pas s'intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu'ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution… » (2)
Le Pen ? Estrosi ? Valeurs Actuelles ? Perdu. C’est Manuel Valls.
Du haut de ses 6% réalisés au primaires socialistes, le ministre en chef du gouvernement socialiste désigne nommément une minorité ethnique, reprenant ainsi mot pour mot une circulaire qui a été censurée par le Conseil d’Etat en 2010 car elle violait l’article premier de la Constitution qui prévoit l’égalité de tous les citoyens devant la loi. (3)
Encore un ministre de l’intérieur qui ignore la constitution française, c’est pas beau ?
A l’époque Harlem Désir, aujourd’hui premier secrétaire du parti socialiste demandait à la commission européenne d’engager une procédure d’infraction contre la France « pour que cessent le traitement indigne et la stigmatisation inacceptable des citoyens européens que sont les Roms ». Il parlait bien dans l’opposition Harlem Désir, vous ne trouvez pas ? Il en pense quoi aujourd’hui des déclarations de Manuel Valls, monsieur le premier secrétaire ?
Mais le racisme des socialistes contre les Roms ne s’arrête pas à des discours. Il se traduit également par les violations des droits les plus élémentaires comme le droit à l’éducation des enfants. Comme Manuel Valls, Christiane Demontès, sénatrice-maire socialiste de Saint-Fons dans le Rhône pourrait elle aussi donner des leçons de discrimination à Valeurs Actuelles ou au Front National.
Fidèle à son image de socialiste qui se respecte, la sénatrice-maire est très soucieuse de l’intégration des Roms, ces citoyens européens tant discriminés sous Sarkozy. Alors quand des parents dont certains sont en France depuis plus de 10 ans viennent inscrire leurs enfants à l’école de la République que fait-elle … ?
Elle les parque dans une salle située dans le même bâtiment que le commissariat de police en prétextant le manque de place dans les écoles de la ville. Les enfants âgés de 6 à 12 ans sont privés de cantine à midi et doivent parcourir à pied plus de 5 kms chaque jour. Au terme d’un bras de fer de plusieurs mois et lorsque le Défenseur des Droits est saisi de l’affaire, l’élue socialiste va miraculeusement trouver des places dans les écoles de la ville, à quelques semaines de la fin de l’année scolaire. Bel exemple de la notion d’intégration des minorités selon les socialistes.
Un autre exemple des mensonges socialistes au sujet des Roms est donné à travers les statistiques du ministère de l’intérieur concernant les reconduites à la frontière des étrangers en situation irrégulière.
En ce début d’année 2013, Manuel Valls, fier comme un petit VRP qui vient d’exploser les statistiques de ses prédécesseurs fait croire aux français qu’il a expulsé 36 822 étrangers.
La réalité est bien différente. Pour battre le record d’expulsions des étrangers, le gouvernement et Manuel Valls ont continué à détourner l’Aide au Retour Humanitaire (ARH) de son usage initial en l’accordant sans aucun contrôle à des citoyens européens qui étaient en France depuis moins de 3 mois et qui par conséquent n’y avaient pas droit. Résultat, plus de 12 000 citoyens européens, essentiellement roumains et bulgare repartis volontairement au pays pour revenir quelques jours après en France sont comptabilisés.
Suite à la forte baisse du montant de la prime au retour, il y a fort à parier que le nombre d’expulsions d’étrangers en situation irrégulière va chuter de manière très spectaculaire pour 2013 et Manuel Valls nous expliquera peut-être que c’est en raison de la politique laxiste de sa collègue ministre de la justice qui relâche tous les délinquants.
A la Rochelle, le parti socialiste prétend faire de la lutte contre les idées d’extrême-droite le leitmotiv de sa rentrée politique. Comme c’est original. Ils sont en train de nous refaire le coup du vote utile. Attention, danger, le méchant loup va vous croquer tout cru, alors il faut voter socialiste… Non mais ils nous prennent pour des lapereaux de l’année ?
Il faudra bien que les socialistes nous expliquent un jour comment ils entendent lutter contre des idées alors que leur ministre de l’intérieur courtise les électeurs du Front National tous les jours, avec un certain succès il faut bien le reconnaître, et qu’il applique contre les étrangers ces mêmes idées qu’il est censé combattre.
Contrairement à leurs déclarations hypocrites, les socialistes n’ont aucune intention d’apporter la moindre solution à la question Rom. Les socialistes ont besoin des Roms. Un besoin vital. Un besoin électoral. Ils s’en servent pour faire croire qu’ils sont efficaces dans la lutte contre l’immigration et l’insécurité et ils vont même s’en servir comme d’un épouvantail pendant tout le quinquennat dans l’espoir de récolter quelques votes de plus. C’est lamentable, c’est ridicule, et c’est surtout stupide. Quitte à avoir une politique du chiffre uniquement répressive à l’encontre des étrangers, les électeurs préféreront toujours voter pour l’original : l’extrême droite et Le Pen que pour une pâle copie : les socialistes emmenés par Valls.
Par leurs mensonges, leur démagogie et leur politique discriminatoire à l’encontre des Roms, le parti socialiste, ses dirigeants et ses ministres ne font pas que banaliser les idées d’extrême-droite. Ils en sont devenus aujourd’hui un des principaux vecteurs.
Philippe Alain