Une autre idée de Dieu
Réflexion sur la nature de Dieu et sur la perception que nous en avons.
Croyez-vous en Dieu ? Voilà une question qui n’amène généralement que deux réponses possibles : oui ou non. Dans le cas du « non », le problème est réglé mais on est dans l’impasse. Il faut vite trouver une autre question pour entretenir la conversation. Celle-ci pourrait d’ailleurs être : « Pourquoi ? » et elle amènerait sans doute quelques réponses intéressantes.
Dans le cas du « oui », c’est plus compliqué. Car bien que les religions soient aujourd’hui toutes monothéistes, elles sont nombreuses. Et on ne se retrouve plus face à une multitude de dieux, mais bien face à une multitude de définition d’un même Dieu. Oh c’est vrai, je schématise un peu. Mais tout le monde s’accorde pourtant à dire que Dieu a créé la terre, ou l’univers, et qu’il veille sur nous. Que l’on soit hindouiste, musulman, catholique, juif, protestant ou bouddhiste, (je cite dans le désordre) on croit tous plus ou moins en un seul Dieu et on lui voue un culte. Je dis bien plus ou moins, car en réalité, c’est un peu plus compliqué. Le culte est l’une des manifestations exotériques d’une religion. Le deuxième aspect d’un culte est appelé ésotérique, et il est généralement réservé aux initiés.
Or ce fameux culte finit par avoir de nos jours une place par trop prépondérante, négligez-le et vous serez taxé d’impiété. Tout est planifié, codifié pour « guider » le fidèle sur le chemin spirituel. La philosophie ne suffit plus aujourd’hui pour expliquer la nature de Dieu, il faut le culte. Mais ses méandres sont bien souvent innombrables et inextricables, voire incompréhensibles par le commun des mortels. Pourtant cela ne semble pas trop déranger certains croyants qui se contentent d’être « guidés » sans réfléchir plus avant. « Le Seigneur est mon berger, il m’entraîne dans de vert pâturages »... et tels les moutons de Panurge, ils suivent. Or la réflexion est indispensable à la compréhension, au « ressenti » de la nature de Dieu. Une réflexion sur soi-même, une méditation. Sans abstraction des lois qui gouvernent la nature matérielle, il n’est pas d’Eveil. Je parle d’abstraction au sens métaphysique, pas au sens littéral. Il faut se détacher du quotidien mais pas le nier. Sombrer dans la superstition serait la pire des dérives. Le surnaturel n’a pas sa place en religion. Il n’est qu’un avatar, une façon d’expliquer l’inexplicable. Or, à quoi bon chercher à l’expliquer ? Pourquoi ne pas plutôt chercher à l’expérimenter ? Trop compliqué et trop long, répondent la plupart des personnes intéressées (le mot « intéressé » prend là tout son sens). Il nous faut des fidèles et vite. Et ça marche. Evangélisation, christianisation, voilà les deux solutions. Et gare à ceux qui ne veulent pas suivre. « Ceux qui ne voudraient pas recevoir de bon gré le saint Évangile de Jésus-Christ, qu’on le leur impose par la force. » Ainsi s’exprimait le Père franciscain Motolinia dans une lettre à Charles Quint au temps « béni » de le découverte de l’Amérique... La suite, on la connaît : l’extermination de deux peuples aux coutumes ancestrales qui auraient pu en remontrer aux nôtres ! Les Incas et les Mayas. Deux civilisations en de nombreux points supérieures à la nôtre. Les témoignages d’époque ne manquent pas, en parlant de sculpture des idoles de pierre, des silhouettes et figures humaines très joliment réalisées, et si grandes qu’on admire les forces humaines qui ont pu les transporter et poser là où elles se trouvent. Puis d’habillement : Pour faire des vêtements, ils possédaient des couleurs si parfaites : cramoisi, bleu, jaune, noir et autres, que vraiment ils rendaient des points à l’Espagne. (Pedro Cieza de León, La Crónica del Perú, Buenos Aires 1945). Quand on évoque l’architecture : Pour élever des vallées, tailler dans la roche et humilier l’altesse des monts, les ingénieurs incas ont dû surmonter des difficultés incroyables. La chaussée, bordée de grandes pierres de taille, peut être comparée aux plus belles routes des Romains en Italie, en France et en Espagne. Le grand chemin de l’Inca est un des ouvrages des plus utiles et des plus gigantesques que les hommes aient exécutés. (Alexander Von Humboldt, cité par W.H.Prescott, dans The complete works, Londres 1896, volume V). Je crois qu’en toute l’Europe il y a peu de villes avec tant de maisons et de population, et tant de villages autour d’elles. (Motolinia, Historia de los Indios, éd. Gili, Barcelone 1914). Des rues si bien balayées, et le sol plat et lisse, que même si la plante des pieds était aussi délicate que la paume de la main, on n’aurait souffert en aucune façon d’aller nu-pieds. (Motolinia, Memoriales, éd. Unam, Mexico 1971), etc., la liste est encore longue. Qui étaient donc ces hommes qui se sont permis de piller ces civilisations et de les anéantir ? Des « fils de quelque chose », des « hidalgos » envoyés par leurs gracieuses Majestés catholiques dont la fameuse Isabel, reine d’Espagne, et investis par le pape d’une mission d’évangélisation qui leur donnait tous les droits. Ces peuples pacifiques ne nous avaient pourtant rien demandé, et comme je l’ai montré, se débrouillaient très bien sans nous. Certains allèrent même jusqu’à nous accueillir comme des dieux incarnés, quelle ironie !
Ceci pour dire qu’en brandissant la religion, on peut faire faire n’importe quoi aux hommes. Les pires bassesses. Ce monde humain, cet « homme » s’il a été créé à « l’image de Dieu », alors ce Dieu ne doit pas être si digne d’adoration. En tout cas, il impose plus de méfiance et de crainte que d’amour. Ce qui a porté certains à penser, non sans une certaine justesse, que cette déité ne serait qu’un subalterne, un révolté marginal corrompu et insubordonné. Ialdabaôth ou Nebrô. Et Saklas collabore avec lui. Ces deux-là seraient les « enfants terribles » du royaume de Barbèlô. Car si Dieu est omniscient et omniprésent, si c’est lui qui a créé la Terre, l’homme, alors il n’a pas fait que du bien. Le démiurge a créé l’homme à son image, idée communément admise. Or force est de constater que l’homme n’est pas ce qu’il y a de plus exemplaire ! Pourquoi ne pas faire le raisonnement inverse et considérer que si l’homme est déficient, son créateur le serait, lui aussi ? Fort de ce constat, on peut se laisser séduire par les textes très anciens comme celui de l’Evangile valentinien de Philippe, dans lequel la haute sagesse est appelée Sophia ou Echamoth, et la basse sagesse Echmoth, « la sagesse de la mort » (Nag Hammadi, Codex II, 60). Et Nebrô et Saklas ne sont autres que sa progéniture. Et voici, de la nuée apparut un ange dont le visage jetait du feu et dont l’aspect était souillé de sang. (Evangile de Judas, 51). C’est, selon les gnostiques et les séthiens, cette déité-là qui a créé le monde dans lequel nous vivons. Mais elle est bien issue du royaume de Barbèlô, donc habitée de la lumière divine, ce qui nous laisse une fine lueur d’espoir et qui explique que nous l’ayons tous, en chacun de nous.
L’Eglise catholique aujourd’hui s’appuie sur des textes dits canoniques et sur le concile de Nicée, qui a eu lieu en 325, au cours duquel il a été « décidé » de la nature divine de Jésus-Christ. Et depuis, elle rejette systématiquement tous les textes qu’elle juge hérétiques, voire sataniques, sous prétexte qu’ils ne vont pas dans le sens des écritures désignées comme officielles. Mais si c’était Arius qui l’avait emporté, en ce jour du 20 mai 325, la thèse que je viens de défendre ne serait pas dérangeante, même, c’est probablement celle qu’on nous servirait depuis dix-sept siècles. Après tout, l’évangile que nous apportait Jésus s’est peut-être altéré, effrité au cours du temps, peut-être son message a-t-il été mal compris, et c’est ainsi que certains en sont aujourd’hui à le prier, lui, au lieu de son Père !
Car la question de l’existence de Dieu était posée bien avant la venue de Jésus-Christ dont Arius disait qu’il n’était au départ qu’un homme dont la nature exceptionnelle l’a finalement porté à la droite du Père, au rang de Dieu. Mais déjà les taoïstes, les bouddhistes se posaient la question de l’existence de Dieu, ou du moins d’un Esprit supérieur à l’origine de tout. Et il est saisissant de constater le parallèle que nous offrent parfois les écritures saintes avec le Tao Te King de Lao Tseu. Dans le Livre secret de Jean (II, 2-3) il est dit : Il est l’Esprit. Il n’est pas convenable de le penser comme dieu ou en des termes similaires, car il est plus qu’un dieu. Il est le pouvoir au dessus duquel n’existe aucun pouvoir car rien n’existe avant lui. Il n’a pas non plus besoin de ce qui vient après lui : il n’a pas besoin de « Vie » car il est éternel. Il n’a pas besoin de quoi que ce soit car il est imperfectible, dans la mesure où il n’a pas de manque qui le rende perfectible. Lao Tseu, lui, dit que le Tao n’a pas de commencement et il n’a pas de fin. Il est impalpable, et le Sage y puise sans cesse car il est inépuisable. Dans le Livre secret de Jean, on lit encore (II,3) : Il est l’indicible parfait et incorruptible. Il n’est ni perfection, ni béatitude, ni divinité, mais une réalité supérieure à ces notions. Il n’est ni corporel ni incorporel, ni grand ni petit. Il est impossible à dire et ne peut-être quantifié. Il n’est pas une créature. Nul ne peut non plus le penser. Deux mille ans avant, Lao Tseu, lui, dit : Le Grand Tao est invisible. Regarde-le, tu ne vois pas sa face. Il n’est ni bon ni mauvais. Il est sans saveur et sans matière. Il est non être, non vouloir et non agir et nul ne peut le nommer. N’est-ce pas édifiant ?
Le taoïste perdu dans le monde matériel doit prendre du recul et se montrer capable d’une totale disponibilité d’esprit pour appréhender le Mystère de l’Etre suprême. Tu sais qu’on connaît par la connaissance. Mais sais-tu qu’on peut aussi connaître par la non-connaissance ? Contemple cette béance en toi, cette chambre vide où naît la clarté... Si tu suis ton ouïe et ta vue vers le dedans, en te tenant à l’écart de l’intention et de la connaissance, les esprits viendront t’habiter. (Tchouang-tseu). Si tu te fais rien, néant, Dieu ne peut pas s’empêcher de venir à toi (Maître Eckhart). Dans la philosophie taoïste, le Vide, la Vacuité ne sont pas un néant au sens où nous l’entendons aujourd’hui (ah, les mots !), c’est un espace incommensurable qui reste à explorer par l’homme, celui qui mène à la Connaissance. Il est intéressant de noter ici qu’on peut tout aussi bien faire une « approche » de Dieu par les mathématiques ou la physique, à l’instar de Descartes dans son Discours de la Méthode. Stephen Hawkins, le grand mathématicien, a démontré grâce à la physique quantique et à ses fameux « trous noirs » que le vide n’est pas un néant à proprement parler mais une plénitude, une masse d’énergie infinie formidablement concentrée. Jésus a dit : Fendez du bois : je suis là ; levez la pierre et vous me trouverez là. (Evangile de Thomas, Logion 77). Une pensée bien éloignée du dualisme occidental qui différencie l’esprit et le corps. Car le corps et l’esprit sont respectivement matériel et immatériel, mais le Tout n’est qu’énergie, vibration. On se rapproche là de la théorie des cordes, qui explique que matière et énergie sont deux choses qui se confondent. L’univers joue sur une gamme de cordes vibrantes hautes ou basses, et nous sommes les récepteurs de seulement quelques-unes des notes produites et de l’harmonie induite. Le reste de la « mélodie » de l’univers ne nous est pas accessible, simplement parce que nos sens ne nous permettent pas de l’entendre. Cela me ramène à la première fois où j’ai vu Glenn Gould jouer du piano. C’était bien sûr dans un documentaire. Mais je suis resté comme pétrifié, béat d’admiration devant sa virtuosité et la perfection de son jeu. Et je me suis demandé si, quelque part, la musique n’était pas une des explications du Mystère, une approche de Dieu particulière et limitée certes, mais séduisante. Ainsi la beauté, l’harmonie, seraient sans doute les vestiges de la parcelle divine transmise par Nebrô lors de la création du monde dans lequel nous vivons, l’unique gamme vibratoire perçue par nos sens si limités. Nous ne serions que l’une des extrémités de l’Energie, l’un de ses aboutissements. Et cette fois, cela me ramène à une question que me posait ma fille dès l’âge de sept ans : Papa, je sais qu’avant d’être ici, j’étais dans le ventre de maman, mais avant ? Où j’étais ? Grande question à laquelle, je l’avoue humblement, je cherche encore à répondre aujourd’hui...
Dieu (entendez l’Etre suprême) serait donc Energie. Cette Energie dont nous sommes, le monde et nous les humains, les parcelles les plus infimes et les plus insignifiantes. Pourtant, chacun de nous sait ce qu’est l’énergie, on en parle, on l’expérimente tous les jours. Nous sommes, puisqu’issus de l’Energie, des réceptacles capables de communier avec l’univers et cette Energie qui la compose, et pourquoi pas, de vibrer avec elle à l’unisson. C’est à l’intérieur de ce corps même, de six pieds de long seulement, tout mortel qu’il soit, que sont, je vous le dis, le monde et l’origine du monde et la fin du monde et aussi la voie qui mène à la libération. (Le Bouddha, Samyatta Nikaya 1).
Non, il n’est pas besoin de Jésus-Christ pour comprendre la nature de Dieu, l’Esprit suprême. D’autres l’avaient déjà fait avant Lui. Même si, en toute honnêteté, la religion catholique est séduisante et belle à certains égards. Qui ne s’est jamais ému en entrant dans une église ou une cathédrale ? Simplement, le discours de l’Eglise est trop rigoureux et obscur. Il est comme un mur de fumée qui nous masque l’essentiel, les chemins que les évangiles canoniques nous invitent à emprunter sont trop tortueux et sinueux. Pas étonnant donc que certains s’en contentent et s’y arrêtent, sans chercher plus loin. Hélas, ils manquent l’essentiel du message du Christ même, lui qui, déjà de son temps, ne cessait de répéter à ses apôtres qui lui posaient des questions : Vous dites (ceci) et (cela), vous faites (ceci) et (cela), mais en vérité, je vous le dis, il en est (autrement). Preuve qu’ils n’ont jamais rien compris, déjà, à l’époque, de son message. Jésus a même dit à ses disciples : Vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous affranchira (Evangile selon Saint Jean, VIII, 32). Cependant plus tard il leur déclarera qu’il avait encore beaucoup de choses à leur dire mais qu’il les taisait parce qu’elles étaient au-dessus de leur portée (Saint Jean, XVI, 42). Alors qu’en reste-t-il aujourd’hui, je vous le demande ? Une interprétation « partielle » qui se base sur des textes « décrétés » officiels en l’an 325 de notre ère, qui ne prend même pas en compte tous les témoignages des temps les plus reculés, qui a fait le tri arbitrairement entre le « bon » et le « mauvais », faisant appel pour cela à l’entendement humain et masquant du même coup la Vérité, de beaux atours il est vrai, mais qui nous cachent la face réelle de Dieu. C’est un peu comme si de nos jours, un juge d’instruction faisait le tri dans les témoignages d’une affaire au regard de sa propre conscience, de ses croyances ou de son raisonnement. Qui ne crierait au scandale ? Un juge se doit d’être impartial, tout le monde en convient. Alors, pourquoi pas l’Eglise ?
La foi quant à elle reste une affaire privée qui ne regarde que chacun d’entre nous. Il n’est pas concevable de l’imposer par la force, même si certains s’y sont aventurés. L’homme demeure libre face à sa conscience, et qui pourra l’empêcher de dire « amen » tout haut quand sa conscience pense autrement, tout bas ? C’est la raison pour laquelle l’image des moutons et du Seigneur « berger » me déplaît profondément, parce qu’elle ne laisse pas la place au libre-arbitre. Au nom, il est vrai, du salut éternel, ce qui est louable... Mais guère satisfaisant au niveau personnel et certainement pas de nature à procurer l’Eveil à la conscience de l’Etre suprême.
Quand va-t-on cesser de se voiler la face pour constater que les messages de paix émis par l’Eglise catholique, ou par toutes les autres religions, restent lettre morte ? Il n’y a qu’à allumer son poste de télévision pour s’en apercevoir jour après jour. Et les catholiques et protestants irlandais ou les combattants du Proche-Orient ont tous une conception différente de Dieu, qu’ils prient pourtant avec la même ferveur, n’en doutons pas. Cependant dans les combats qui les opposent, l’un va tomber et l’autre restera debout. Faut-il y voir la supériorité d’un dieu sur l’autre ? Non, car le coup d’après ce sera l’autre le vainqueur. Du moins en apparence. Puisque le véritable vainqueur c’est le dieu subalterne et arrogant qui a créé le monde à son image. Un monde où ses créatures s’entredéchirent en le regardant toutes sous un angle différent. Un dieu du chaos, un ange dont le visage jetait du feu et dont l’aspect était souillé de sang (Evangile de Judas, 51). Cette description rappelle celles que l’on trouve dans le Livre secret de Jean (II, 10) et dans le Livre sacré du Grand esprit (III, 56-57) où la Sophia de Matière est décrite comme un être souillé de sang. Croissez et multipliez, a-t-il dit. Ainsi il continuera d’exister à travers son œuvre tant qu’elle perdurera. Et libre à ceux qui le veulent de l’aimer et de l’aduler. L’Autre, l’Etre suprême, qui le transcende au-delà de la perception humaine, n’a que faire de ces péripéties. Il est Eternel et Innommable. Rien ne peut l’atteindre. Pourquoi alors s’inquièterait-il des souffrances d’un monde créé par un dieu subalterne ? Il n’agit pas, car il n’a aucune raison de le faire, tout simplement. C’est ce qui est si difficile à admettre pour nos esprits occidentaux trop cartésiens. Ce monde se détruira de lui-même, et retournera à la Lumière, à l’Harmonie universelle quand les hommes auront fini de souffrir, donc d’exister. Sur le chemin de croix, alors que les femmes pleuraient à son passage, Jésus se retourna sur elles et leur dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, pleurez sur vous et sur vos enfants. Car voici venir des jours où l’on dira : Heureuses les stériles, heureuses les entrailles qui n’ont point enfanté, heureuses les mamelles qui n’ont point allaité ! (Evangile de Luc, XXIII, 28-29)
Pour conclure je citerai le philosophe colombien Nicolas Gomez Davila, qui dit : Le monde moderne ne sera pas châtié... Il est le châtiment ! Méditer sur cette phrase, c’est effectivement se faire « une autre idée de Dieu ».
Hervé Buschard.
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