Aluminium neuro-toxique et... cancérigène
Politiques, médias et associations sont focalisés depuis plusieurs mois sur l’aluminium vaccinal et notamment la myofasciite à macrophages qui peut se manifester plus de dix ans après la dernière vaccination.
Cet adjuvant présent dans la majorité des vaccins n’est malheureusement pas que neurotoxique. Tumeurs et cancers sont également régulièrement observées chez l’animal - parfois même plusieurs années après la vaccination - mais aussi chez l’homme.
Chez les animaux vaccinés : fréquence croissante des cancers de préférence au point d’injection des vaccins qui font également appel à l’hydroxyde d’aluminium.
Serait-ce encore une coïncidence fortuite ?
Les tumeurs sont généralement décrites dans les revues médicales comme sarcomes félins post-vaccinaux, sarcomes liés aux vaccins, ou sarcomes à l'emplacement de la vaccination. La tumeur féline post-vaccinale la plus fréquemment rapportée est le fibrosarcome, mais d'autres types de tumeurs ont aussi été signalées, tels des chondrosarcomes, rhabdomyosarcomes, sarcomes myofibroblastiques, ostéosarcomes, histiocytomes fibreux malins, sarcomes indifférenciés et tumeurs multiples. Suivant les publications, leur fréquence — qui ne cesse de croître — varie de 1 ou 2 par 10 000 à 13 par 10 000 chats vaccinés.
En 1991, aux Etats-Unis, on a signalé une augmentation de l'incidence des sarcomes cutanés félins, coïncidant avec la législation de Pennsylvanie qui rend obligatoire la vaccination antirabique des chats. Depuis, parallèlement à l'augmentation de la fréquence des cancers aux points d’injection vaccinale, il a été mis en évidence une relation entre les dates de vaccination, les points d’injection et l’occurrence des tumeurs. Alors qu’aucune prédisposition de race, de sexe ou d’âge n'a été démontrée, l'étiologie paraît être multifactorielle, impliquant une interaction co-carcinogénique. Les causes proposées et actuellement étudiées comprennent l'inflammation chronique et photo-oncogénique induite sur le lieu de la vaccination par des adjuvants vaccinaux, particulièrement l’hydroxyde d’aluminium, les antigènes vaccinaux, les cytokines et la présence de rétrovirus félin exogènes et endogènes.
Histologiquement, on a observé le développement d'inflammations chroniques locales et de granulomes infiltrés par des lymphocytes et des macrophages à l'emplacement des vaccinations chez les chats et les chiens. On a détecté dans ces macrophages une matière étrangère composée d'aluminium et d'oxygène pouvant provoquer une réparation fibreuse anormale des tissus conjonctifs, secondaire à l'inflammation persistante et aux réactions immunitaires initiées. Cependant, certains sarcomes survenus après vaccination ne contenaient pas d'adjuvants à base d'aluminium, ce qui pourrait laisser supposer que, dans certains cas, l'aluminium ne serait que l’instigateur d'une réaction inflammatoire chronique permettant l'action du ou des facteurs carcinogéniques.
Pas moins d’une quarantaine de publications scientifiques abordent ce sujet avec le même leitmotiv : “ Vaccinons-nous trop ? ” (cf. Smith C A. in J. Am. Vet. Med. Assoc., 15 août 1995 ; 15 ; 207(4) : 421 – 425). Mais les autorités sanitaires ne répondent jamais à la question soulevée par ces publications scientifiques concordantes ayant fait l’objet d’un remarquable travail de synthèse, publié par Shane Ryan en 1998 (cf. Shane Ryan in Singapore Veterinary Journal, 22 : 65-73).
Selon une étude réalisée chez les animaux de compagnie, entre 1982 et 1993, dans 258 cliniques américaines, le nombre de cancers au point d’injection, a été multiplié par 18,4, tandis que celui des cancers en dehors des points d’injection n’a été multiplié que par 5,7. L’hydroxyde d’aluminium a été très souvent retrouvé dans les macrophages à la biopsie (Cf., Lester, S & al., Journal of the american animal hospital association, 1996).
Transmise à la presse radiotélévisée publique et privée, cette étude a reçu un écho du seul Journal de 13 heures de Tf1 du mardi 5 mars 2001. Interrogé sur la relation éventuelle entre la survenue de ces cancers, la découverte d’aluminium dans les macrophages à proximité de la tumeur et l’utilisation de l’aluminium dans ces vaccins, un vétérinaire de l’école de Maisons Alfort s’est contenté de mettre en avant des facteurs génétiques…
Curieusement, depuis quelques années, les écoles vétérinaires belges conseillent de vacciner les animaux domestiques dans les régions pauvres en tissu adipeux comme la queue plutôt que dans la fesse ou l’épaule au cas où….
Des tumeurs chez l’homme
La théorie, envisagée par les vétérinaires, semble malheureusement être confirmée en médecine humaine, avec la survenue dramatique de cancers après un vaccin contenant de l’aluminium : en 1995, un médecin de l’Hérault, vaccina son fils âgé de 16 ans contre l’hépatite B. Dans les trois jours qui suivirent apparut une tuméfaction douloureuse au point d’injection. Son père l’emmena immédiatement à Villejuif mais, le temps de faire les examens radiologiques, la masse avait doublé de volume. L’adolescent fut opéré d’un rhabdomyosarcome de la fesse, là où il avait reçu le vaccin dix jours auparavant.
En 1998, deux adolescentes des Landes furent opérées d'une tumeur de la mâchoire. Elles fréquentaient le même établissement scolaire où elles avaient reçu à la même période le vaccin hépatite B et s'étaient retrouvées voisines de chambre lors de leur hospitalisation. Quelques mois plus tard, deux autres adolescentes landaises furent également opérées d’une tumeur de la mâchoire, la tumeur étant apparue peu après la même vaccination.
Il paraît difficile d’écarter une relation de cause à effet comme d’affirmer que ce type de rhabdomyosarcome de la fesse et ces tumeurs de la mâchoire n’aient pas été observés dans d’autres régions françaises au décours de la massive campagne de vaccination contre l’hépatite B.
De par l’espérance de vie trois fois plus courte chez les animaux domestiques, faut-il craindre à moyen et long termes une flambée de cancers chez l’homme en relation avec cet adjuvant reconnu neurotoxique mais aussi cancérigène ?
Dr Marc VERCOUTERE
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