Les cellules souches : l’avenir de la médecine
La médecine de demain : la recherche en cours sur les cellules souches rebaptisées « Cellules de l’espérance » par la communauté scientifique. Les progrès sont déjà là : elles sont sur le point d’apporter des solutions à des maladies jusqu’ici incurables : Diabète, Leucémie, Alzheimer, maladies cardiovasculaires Parkinson…L’étape suivante, à portée de main aussi, est la régénération d’organes, la fabrication de sang, la repoussée des dents…L’impossible est près à surgir hors du miroir, les questions d’éthiques aussi.
Cela fait un peu plus de dix ans que les chercheurs ont identifiés les potentialités des cellules souches. Elles ont le pouvoir, comme au cœur de l’embryon humain, de se différencier en toutes sortes d’organes du corps humain. La médecine régénérative, les greffes, et la thérapie génétique se sont emparés du sujet. L’impossible devient tangible : réparer, remplacer des cellules, voir des organes qui ne fonctionnent plus : neurones, peau, sang, muscles, foie, rein…
Les cellules souches.
On peut les prélever sur ce qu’on appelle un embryon surnuméraire de 5 à 6 jours, ou bien dans le sang de cordon du nouveau-né, ainsi que dans le placenta.
Mais on les trouve aussi sous forme de cellules souches adultes dans les tissus et organes (la moelle, la pulpe des dents…). Enfin des cellules humaines adultes, dites cellules souches induites à la pluripotence : la science peut les reprogrammées pour les transformer en n’importe quelle autre cellule et à l’infini : la porte ouverte à la recomposition humaine. Cette dernière méthode est loin encore d’être maitrisé. La reprogrammation peut générer des multiplications soudainement anarchiques, donc cancéreuses. Pour autant c‘est bien la perspective de banques cellulaires et d’organes qui pourraient ainsi se constituer à l’infini.
Ces recherches touchent à l’embryon, pour une bonne partie. En France les recherches sur celui-ci sont interdites à ce jour. Il sera difficile de trouver une législation qui trouvera son équilibre entre les malades en attentes de greffe et le statut accordé à l’embryon.
Un exemple : les dents.
C’est l’institut français pour la recherche odontologique qui a annoncé la possibilité de produire de nouvelles » dents biologiques » à partir de cellules souches provenant de la moelle osseuse. C’est une révolution qui va ranger au magasin des accessoires usagers les prothèses dentaires et les implants qui posent des problèmes dans la durée.
Selon ces chercheurs on maitrise la technologie expérimentale qui consiste à faire grandir une dent dans une solution avant de l’implanter, chez la souris pour l’instant.
Prix Nobels de médecine 2012
Ceux-ci ne se sont pas trompés, ils ont été décernés au biologiste britannique John B. Gurdon et au chercheur japonais Shinua Yamanaka pour l’ensemble de leurs travaux sur les cellules souches.
C’est en 1962 que John Gurfon a découvert la réversibilité de la spécialisation des cellules en travaillant sur les grenouilles. C’est sa technique qui conduira en 1997 au clonage de la brebis Dolly ?
Shinya Yamanaka a , de son côté, découvert en 2006 que l'on pouvait reprogrammer des cellules adultes de souris.
17 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON