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Mai 68 en héritage


« Les vraies révolutions se font, on ne les fait pas », disait à peu près Kautsky. Ainsi en fut-il de Mai 68. Le nombrilisme intello-parisien a forgé ce mythe que tout ce serait passé en France, quelque part entre Odéon et Sorbonne, avec quelques extensions tardives du côté de Billancourt. On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien. Le bouleversement de Mai a débuté vers 1955 et la guerre d’Algérie, avant de se perdre dans les sables vers 1975 après le premier choc pétrolier. Il a touché tous les pays, il a été une mutation de société.

Vingt ans après la guerre mondiale et son cortège brutal de centralisme, d’autoritarisme, de moralisme, les sociétés occidentales eurent besoin d’un peu d’air. Ce fut le printemps qui leur apporta, en Californie comme à Prague ou à Paris. Mais aussi au Mexique et à Pékin. La gestation fut longue, la révolution courte, les conséquences durent encore. Mais peut-être plus qu’ailleurs, notre vieux pays hiérarchique et catholique, césarien et jacobin, s’est trouvé mis en cause. La modernité frappait à la porte, véhiculée par la prospérité des Trente glorieuses et par la génération nombreuse des bébés-boum nés après 1945. Comme Nathanaël encouragé par Gide, la société faisait craquer ses gaines. « J’enlève mon maillot de corps, qu’on voie mon corps », chanta Souchon. Mai 68 a été ce grand monôme irrigué d’hormones et ivre de blabla. On abolissait toutes les barrières, tout devenait possible, l’imagination se voulait au pouvoir. Cela, dans une société corsetée, victorienne, formatée technocrates et CGT, fit boum !

J’étais trop jeune pour avoir participé d’une quelconque façon aux événements de Mai. Mais pas assez pour n’avoir pas constaté les bouleversements pratiques dès 1969 : plus de pions au collège, plus de carte de sortie, la liberté d’aller et venir dans les cours, les profs qui vous appelaient par le prénom (et non plus par le nom, à la militaire), la notation de A à E plutôt que de zéro (pointé) à vingt, le droit de fumer dans les couloirs (début d’une tabagie imposée aux autres qui a duré des années !). Le grand bazar a accouché d’un grand remue-méninges avant de se stabiliser en nouvel équilibre – et en nouvelles conventions. Plus rien n’a jamais été comme avant. 1981 a été la suite logique de 1968, tout comme les privatisations de 1986, les cohabitations et l’élection d’un président de rupture en 2007. Exit la génération d’avant la guerre – les anciens cons-battants, comme aurait dit Lacan – on leur rendra hommage lorsqu’ils seront poilus, vers leurs 105 ans.

Pour ceux qui sont nés après, qu’est-ce que Mai 68 a donc changé ?

· La façon de faire de la politique : terminées les petites magouilles dans les petits coins – vive la transparence, la participation, le bavardage en forums et congrès, l’exaltation des valeurs historiques de 1789, 1848, 1989… La renaissance du christianisme en « social », du socialisme en « visage humain », du tiers-mondisme en « alter »-mondialisme, de l’utopie en « écologie ». C’est pourquoi les palinodies politicardes du Parti socialiste 2008 (et sa réticence à larguer le Surmoi gauchiste) apparaissent comme un pur archaïsme ; c’est pourquoi le moralisme solitaire d’un Bayrou fait recette ; c’est pourquoi le volontarisme d’engagement d’un Sarkozy a réussi en campagne (pour l’exercice du pouvoir c’est moins vrai, mais il a encore 4 ans).

· La façon de considérer la culture : terminée la révérence obligée, le cours magistral des mandarins en chaire, la position dominante de l’Intellectuel-à-la-française fort de son poste inamovible, légitime de son œuvre écrite, interrogé comme oracle par les journalistes et intouchable pour le gouvernement. Sa dernière figure en fut Sartre. Bourdieu ? – c’est le tragique réduit en comédie. Mai 68, ce fut la tentative d’abolir la distance entre acteurs et spectateurs, entre théorie et action, entre politique et citoyens, entre public et privé. Nous y sommes – pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur quand chacun cherche à penser par lui-même et s’exprime via le net ; le pire quand le people côtoie le pipeau dans le grand marketing médiatique qui invente « l’événement » (les situationnistes, si imaginatifs en 68, disaient le « happening  »). Le meilleur quand les élèves participent et posent des questions, aiment par curiosité apprendre ; le pire quand l’éducation se réduit à l’animation socioculturelle et quand l’excès de permissivité laisse l’ado déstructuré, famille démissionnaire, chacun pour soi égoïstement, de baises à la carte en divorces et recompositions. La mère de Houellebecq, tard « libérée » en 68 (elle avait 43 ans) est, avec son livre provocant sur son écrivain de fils, la caricature de cet égoïsme tranquille de jouisseuse. Elle lâche un môme et le laisse à vie dans sa démerde – avec une tranquille bonne conscience.

· La façon de considérer les mœurs : terminée la posture sociale, héritée du bourgeois victorien (sauf dans l’Administration où le grade fait encore foi, y compris à l’université). Terminée la sexualité ado coincée, on explore, on essaie, on se lie et se sépare sans drame ou presque. Divorce, contraception, avortement, enfants nés hors mariage – c’est la grande liberté allant jusqu’aux préados en spectacle dès 69 à Amsterdam, où des limites ont été réinstaurées. Libertaire et hédoniste, égocentré mais fraternel, fusionnel et individuel – le comportement 68 est celui de l’adolescent, poursuivi après l’âge. C’est charmant à 15 ans, émouvant à 25 ans, irresponsable à 35 ans, carrément bouffon à 50 ans (et grotesque à 83 ans !).

Oui, Mai 68 fut ambigu, autant réactif que modernisateur :

· Il a libéré les femmes ; mais il a enfermé le féminisme dans un ghetto de ressentiment revanchard où macho rime avec facho et où le père est rejeté du couple fusionnel mère-enfant. Et quand la mère préfère jouir qu’élever, ça donne pour un Houellebecq plein de petits Fourniret.
· Il a évacué la raison au profit de l’émotion, avec les conséquences évidentes du superficiel et de l’épidermique. Les bons sentiments tiennent lieu de politique, la moraline de règles de droit et la manif de bulletins de vote.
· Il a libéré la parole – mais pour quelle « pensée » ? Tous les grands intellectuels français de 2008 datent d’avant 1968 : Lévi-Strauss, Lacan, Foucault, Barthes, Deleuze, Derrida, Morin, et même Bourdieu.
· Il a libéré la société des appartenances de nature, de race et de milieu, des obligations sociales, de la révérence aux pouvoirs – mais avec cette solitude de la liberté, cette responsabilité qui écrase et « stresse ». D’où cette nostalgie de l’État-Providence où tout était organisé et formaté, mais où chacun avait sa petite place sans prendre d’initiative et où la Reproduction (sociale) laissait peu d’Héritiers (fils de bourgeois, de profs, de commerçants, d’artisans, d’artistes) sur le bas-côté. Aujourd’hui, démerde-toi, personne ne t’attend, ni la famille, ni l’usine, ni l’administration de papa, ni les copains artistes, ni la société. Fais tes preuves, on verra après. Dur !

Car c’est bien ça, au fond, Mai 68 : l’irruption de la modernité – donc de l’individualisme et de la liberté. Au prix de la désappartenance collective et de la nécessaire responsabilité personnelle. Nul doute que les sociétés libérales y soient mieux préparées par l’histoire que les sociétés autoritaires. C’est le drame des Chinois, le drame des Russes, le drame des sociétés sud-américaines. Et curieusement, en Europe occidentale, c’est le drame particulier de la France.

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Mai 68 en héritage

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28 réactions à cet article    


  • Lisa SION 2 Lisa SION 6 mai 2008 10:49

    ... Mai-68 a libéré les femmes ; mais il a enfermé le féminisme dans un ghetto de ressentiment revanchard où macho rime avec facho et où le père est rejeté du couple fusionnel mère-enfant. ... Le fait est que la femme luttant contre les valeurs de soumission véhiculées par la religion, et contre le pére, garant des valeurs strictes d’éducation, a, à l’encontre de ceux-çi, mais, les ayant eu comme modèles, reproduit ces shémas sous prétexte de les rejetter. Qu’elle ne veuille pas s’adonner à la paillasse du pornographe, c’est son droit, mais son équilibre repose sur un juste milieu. Aujourd’hui, elle piétine l’air vengeuse tout mâle environnant et donne le pouvoir et l’amour à son caniche nain... 

    Et quand la mère préfère jouir qu’élever, ça donne pour un Houellebecq plein de petits Fourniret... Houellebecq, il faut lui clouer le bec... !


    • pallas 6 mai 2008 12:18

      Mai 68 ?, les droits de la femme ? c’est des foutaises, ont leurs a fait croire qu’elles etaient libre, le bla bla sexuel etc etc. Elle sont bien plus fragilisé dans la societe qu’avant, la situation est bien pire qu’avant, pris entre l’image d’une Paris Hilton liberé sexuellement, la Mode que montre la tele, la dictature du Paraitre. L’amour ringardisé, c’est nul l’amour, sa sert a rien, pas de vie de famille, la sa touche l’homme et la femme. Le pire pour les droits de la femme qui sont veritablement bafoué et Humilier et comme par Hasard, les Feministes n’en disent aucuns mots, bizarre jamais ont ne les a entendu sur un Sujet qui est bizarrement tabou. Une femme, touche 20% de moin qu’un homme pour un meme travail, ou est le droit de la femme ? ont sont les feministes, les alter mondialistes, les Sartres, les Debeauvoirs, les Sarkozy, la droite ? ou sont tous sont braves Besancenot ? Laguiller ? et consort. Deja qu’une femme gagne 1/5 eme de moin qu’un homme et en plus de sa, elles sont les plus touché par le chomage et la precarité. Franchement, Mai 68 et consort, c’est de la poudre aux yeux. La vrai legalisation pour la femme aurait du etre le droit de vote et en plus salaire Egal, et non uniquement le droit de vote et la poudre aux yeux de liberté sexuel des petits bourgeois a la petite sauce comme Sartre qui crachai sur l’ouvrier et dont les abrutis de faux intellectuels applaudissent en lui faisant Gloire. Mai 68, du pîpo, Les Ouvriers, les Femmes, la Populasse, c’est fait encore une fois bien Blousé.


      • 5A3N5D 6 mai 2008 13:57

        Pallas,

        "c’est nul l’amour, sa sert a rien"

        Si vous n’en voulez pas, n’en dégoûtez pas les autres.

        C’est vrai que l’amour, ça n’a pas d’utilité pratique. Sauf peut-être pour rester en bonne santé.

        " les Sartres, les Debeauvoirs, les Sarkozy,"

        Cherchez l’intrus ?

        La vrai legalisation pour la femme aurait du etre le droit de vote et en plus salaire Egal, et non uniquement le droit de vote

        Euh, sans vouloir vous offenser, de quelle époque parlez-vous ? A tout hasard, je vous signale que le droit de vote a été accordé aux femmes en 1945, par De Gaulle. Revenez quand vous aurez quelque chose d’intéressant à dire.

        Si c’est "pareil à chaque génération", pourquoi la vôtre n’a-t-elle pas cru bon de descendre dans la rue pour défendre ses intérêts ?

         


      • claude claude 6 mai 2008 15:06
        • "Mai 68 ?, les droits de la femme ? c’est des foutaises, ont leurs a fait croire qu’elles etaient libre, le bla bla sexuel etc etc. Elle sont bien plus fragilisé dans la societe qu’avant, la situation est bien pire qu’avant, pris entre l’image d’une Paris Hilton liberé sexuellement, la Mode que montre la tele, la dictature du Paraitre."

        il est évident que toutes les filles ressemblent à paris hilton  : petit pois en guise de cerveau, un QI de paramécie, des millions en compte en banque, et une libido débridée. une vie futile qu’elle peut assumer parce qu’elle a papa et maman derrière elle !

        quid est des millions de femmes qui travaillent en usine, dans l’agriculture, dans les bureaux ou la recherche, des femmes comme maud fontenoy qui repoussent les limites du possible ? des femmes engagées dans le milieu associatif afin de faire avancer la société ? ou même des artistes, peintres, musiciennes, écrivains, poètesses... ???

        savez-vous que des femmes ont été récompensées par des prix nobel, c’est femmes là qui sont des modèles, et non la décérébrée blonde qu’est paris hilton ! des femmes nommées :Wangari Muta Maathai,Aung San Suu Kyi, Christiane Nüsslein-Volhard, Doris Lessing , Elfriede Jelinek, fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_laur%C3%A9ates_du_prix_Nobel ; fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Les_Femmes

        • L’amour ringardisé, c’est nul l’amour, sa sert a rien, pas de vie de famille, la sa touche l’homme et la femme.

        à part faire des câlins, des bisoux, des carresses, écouter l’autre, essayer de le comprendre, s’inquiéter de savoir s’il se sent bien, apprécier de se blottir dans la chaleur de ses bras, dire et entendre des petits mots dans le creux de l’oreille ; envisager de créer la vie en faisant un enfant ; mais aussi tendre la main, aider à traverser les moments difficiles, la maladie, le handicap, essuyer les larmes, consoler les peines immenses ; enfin être tout simplement là quand on en a besoin... et j’en oublie... à part cela l’amour est ringuard et ne sert à rien !

        quand à la différence de salaire, cela fait des lustres que les féministes essayent de faire bouger les choses : il faudrait peut-être que toutes les femmes se mettent en grève illimitée pour montrer à quel point nous sommes indispensables au bon fonctionnement de la société...


      • 1984 6 mai 2008 16:00

        Pallas la "populasse" te pisse dessus !



      • 5A3N5D 6 mai 2008 16:58

        @ Claude,

        il faudrait peut-être que toutes les femmes se mettent en grève illimitée pour montrer à quel point nous sommes indispensables au bon fonctionnement de la société...

        Une certaine Lysistrata, femme de tête, avait un remède radical :

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Lysistrata

         

         


      • claude claude 6 mai 2008 18:01

        cher 5A3N5D,

        je connais cette pionnière du combat féminin, ,

        mais avouez que c’est difficile à mettre en application dans nos vies professionnelles, hormis pour ces dames au grand coeur, qui font don de leur corps contre monnaies sonnantes et trébuchantes.


      • Sandro Ferretti SANDRO 6 mai 2008 12:23

        Pas mal du tout, ce petit précis de désacralisation de 68.

        Il faut tout déboulonner : pas seulement les statues, aussi les icones.

         


        • 5A3N5D 6 mai 2008 12:28

          Si on pouvait revenir à la situation antérieure..... vous changeriez peut-être d’avis.


        • pallas 6 mai 2008 12:37

          Revenir a la situation anterieur ? rien n’a changé dans le passé, c’est toujours pareil a chaque generation, rien ne change, et rien ne changera jamais. C’est cela que vous ne comprennez pas, le Monde n’est n’y pire, n’y meilleur, c’est toujours un Cauchemard pour la majorité des gens, car cette Majorité ne sont que des moutons stupides, cupide, egoistes, que de la stupidité a l’etat pure. Arretez de dire qu’avant Mai 68, c’etait pire ? pire en quoi en guerre ? il y a des bidons ville en France, des Salarié SDF, de la corruption a tous les etages, des zones entieres ou ont agglutinent les pauvres et ou l’etat c’est barré, vous savez les Cités ?. Pour l’ecologie, faut voir l’etat de notre planete, la pollution qui engendre cancer sur cancer, la malbouffe, les pesticides, en quoi la situation est mieu qu’avant ? hein ? les femmes gagnent moin que les hommes, pire encore, la publicité les rend objet sexuel, c’est beau la liberté sexuel. Le racisme explose dans la notre pays, devenant communautarisme a outrance, c’est sur c’est mieu qu’avant. Arretez avec vos fadaises de petits BOBO bourgeois Mai 68, rien a changer et rien ne changera.


          • claude claude 6 mai 2008 13:08

            @ l’auteur,

            j’hésite entre plusieurs adjectifs pour qualifier votre article et ce que vous laisser transparaître à travers celui-ci...

            enfant gâté ? crétin ? réactionnaire "pur porc" ? fossile vivant ? nostalgique du "travail, famille patrie" équivalent des 3 "k" allemands : kind, kirsch und kusche (les enfants, l’église et la cuisine) ?

            au vu ne votre âge vous n’avez pas eu à vous battre pour bénéficier du mieux-être matériel dont on dispose aujourd’hui, de la liberté d’expression, de l’accès à l’éducation, aux universités, à la découverte du monde entier, à une protection sociale qui est l’une des meilleures du monde, à l’abandon des châtiments corporels familliaus ou à l’école (il n’était pas rare qu’un instit se serve de la règle pour taper sur les doigts d’un élève ou lui tire les cheveux sur les tempes, là où ça fait le plus mal... et pas question de porter plainte !)

            demandez aux plus anciens, comment était la vie avant 68 : sans parler du matériel (électro-ménager, téléphone...), l’information, l’édition étaient censurées ( jj pauvert a été condamné plusieurs fois pour avooir éditer le marquis de sade), les salaires des ouvriers étaient très bas (ils ont été augmentés de 35%), et la vie quotidienne n’était pas particulièrement facile.

            les femmes n’ayant pas accès à la contraception, si ce n’est la méthode oginot, elles angoissaient chaque fois qu’elles faisaient l’amourde peur de tomber enceinte ; leur plaisir n’était pas reconnu, car une "honnête femme" n’en n’avait pas. pour la majorité d’entre elles, cela se limitait au "devoir conjugal" où le mari pénétrait, sans préliminaires, son épouse et jouissait en 2 mn chrono !

            chaque année, de milliers de femmes devenaient stériles, après avoir subit un avortement, quand elles ne frôlaient pas la mort en se retrouvant atteintes de septicémie ou de tétanos !

            à part les classes dites privilégiées, on était "vieux " à 50 ans. les ouvriers mourraient peu de temps après la retraite, car ils étaient usés par les années de labeur dans des usines non protégées contre les produits toxiques...

            enfin, les Houellebecq mère et fils, sont loin d’être représentatifs de l’ensemble des femmes et hommes qui ont fait 68, ouvriers étudiants ; ce ne sont que des personnages hystériques et dont la psychée relève plus de la psychiatrie lourde, que de rapports normaux entre parents et enfants !

            je n’ai pas connaissances suffisantes pour aborder la litératture ou la philosophie, mais je ne peux pas croire qu’aucun auteur ou penseur majeur ne soit sorti depuis 40 ans !


            • claude claude 6 mai 2008 15:14
              • les femmes gagnent moin que les hommes, pire encore, la publicité les rend objet sexuel, c’est beau la liberté sexuel.

              ne pas confondre "liberté sexuelle" et détournement d’image !

              la liberté sexuelle, c’est de pouvoir choisir ses partenaires, homme ou femmes et de vivre pleinement ses désirs sensuels, sexuels, ses préférences hétéro/homo/bi-sexuelles. ne pas être culpabilisé de jouir en sortant des sentiers battus, entre adultes consentant..

              le détournement de l’image, c’est l’appropriation d’une certaine idée de la femme par un groupe économique qui prense répondre aux bas instincts de domination macho de certains hommes

              ces 2 concepts n’ont rien à voir ensemble.

              juste pour info : les hommes aussi deviennent des objets sexuels : voir les pubs de parfum ou les calendriers de sportifs... qui font fantasmer beaucoup de femme dont je suis ! miam ! j’en croquerais bien quelques-uns :: :


            • claude claude 6 mai 2008 17:33

              bonjour cher léon,

              en 68, j’avais 14, donc trop jeune pour participer à la fête.

              cependant, je me souviens de la séparation des sexes dans les lycées, et la défense qui était faite aux filles de porter le pantalon, même en plein hiver !

              du "voyage" de quelques jours que ma maman a fait en suisse... et dont j’ai connu l’objet bien plus tard...

              et plus tard, lors d’une réunion d’orientation terminale, où j’ai apprisqu’ il ne m’était pas possible de rentrer à l’école de l’air, ni civile, ni militaire : les femmes n’avaient pas accès à certaines grandes écoles !

              j’ai aussi suivi le combat des femmes pour accèder à la contraception libre et remboursée. je me souviens du procès de bobigny, car l’accusée avait à peu près mon âge.,

              au moment du combat pour l’abrogation de la loi de 1920 et la légalisation de l’avortement, des livres de témoignages sont sortis, et je garde en mémoire celui d’une infirmière, qui racontait l’histoire de ces femmes, qui arrivaient avec le ventre percé par une aiguille à tricoter ou un rayon de bicyclette et qui décédaient du tétanos : mort atroce s’il en est, puisque tout le corps se tétanise et les patient se retrouvent arqués, fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9tanos

              il y avait aussi cette angoisse de tomber enceinte, car à l’époque le préservatif était chargé de valeurs péjoratives. on pensait d’abord aux maladies vénériennes, ce qui classaient ses utilisateurs parmi les gens qui se "négligeaient". quand on était "propre", pas de contamination possible !

              dans les couples pas de présrvatif et donc madame attendait avec angoisse ses règles, surtout quand elle était à son x-ieme enfant.

              pour la jeune génération, au mieux, un mariage était célébré dans l’urgence ; au pire, la demoiselle se retrouvait "fille-mère", donc déshonnorée !

              68 a fissuré le carcan dans lequel les femmes étaient enfermées depuis napoléon. il leur a rendu leur corps et le droit d’en faire ce qui bon leur semblait. et surtout, permit de retrouver le droit au plaisir sans qu’elle soient assimilées à des "putes".

              c’était le début de la fin de cette idée absurde que le bonheur de la femme passe par son sacrifice au profit de son mari et de ses enfants. et qu’il n’y avait d’accomplissement véritable , que dans la maternité.

              à ma connaissance quand on demandait aux petits garçons, quels métiers ils dériraient exercer, ils disaient : pompiers, pilote d’avion, gendarme, policier... rarement " homme au foyer-père de famille" tant le travail domestique était dévalorisé.

              depuis 40 ans, nos ainées et nous-même avons conquis des droits. certes, il est parfois difficile de tout concillier, mais théoriquement, aujourdhui, nous avons le choix de mener nos vies comme nous l’entendons. et surtout être mère au foyer est aussi valorisant que "femme-qui-travaille-à-l’extérieur"

              enfin, pour les salaires... il faut que ces +%@ !§#& de patrons évoluent encore un petit peu !

              alors même si tout n’est pas parfait, si de nombreuses choses sont à revoir sur le plan social, il n’y a pas photo entre l’avant et l’après.


            • claude claude 7 mai 2008 11:38

              bonjour,

              il faudrait aussi arrêter d’essayer de croire que 68 n’était que le fait de fait d’étudiants bourgeois en rupture avec leur milieu.

              un excellent documentaire est passé sur arte : "génération 68" qui raconte pendant un peu moins d’une heure, ce qui s’est passé dans le monde cette année là ! www.arte.tv/fr/histoire-societe/Mai-1968/1986086.html

              www.arte.tv/fr/histoire-societe/Mai-1968/Arretez-le-monde-----/1981976,CmC=1981944.html

              on oublie

              • que les ouvriers ont fait massivement la grève en france : 15 millions de grévistes ;
              • qu’il ny a eu que 9 nuit d’émeutes cantonnées au quartier latin et que les gens ne se sont jamais autant parlé par delà des barrières sociales ;
              • que berlin, san francisco, tokio, mexico ont également bougé ;
              • qu’il y a eu le printemps de prague et l’immense espoir d’un communisme à visage humain, espoir noyé dans les larmes suite à l’invasion de la tchécoslovaquie par les forces du pacte de varsovie ;
              • que cette année là aux jo de mexico, il y a eu les poings levés de tommie smith et john carlos ( fr.wikipedia.org/wiki/John_Carlos , en.wikipedia.org/wiki/1968_Olympics_Black_Power_salute ; fr.wikipedia.org/wiki/Tommie_Smith ).

              enfin, à l’auteur qui disait qu’il n’y avait pas d’artistes/écrivains/philosophes majeurs sortis depuis 40ans, mais alors, qui sont donc ? (liste non exhaustive)

              • dennis hopper
              • milos forman
              • vaclav havel
              • peter brook
              • andy warhol
              • costa gavras
              • Gao Xingjian
              • Tahar Ben Jelloun
              • jean nouvel
              • michel serres
              • al pacino
              • etc... etc...
              • yoda
              • le capitaine kirk
              • mr spock...

               

              cinemanageria.ifrance.com/cine_histoire/soixante_huit.htm

              www.cnac-gp.fr/education/ressources/ENS-atelier-artiste-contemporain/ENS-atelier-artiste-contemporain.html

               


            • rocla (haddock) rocla (haddock) 6 mai 2008 13:34

              Argoul : chroniqueur

               

              Rocla : niqueur


              • Fontaine Jean-Louis Fontaine Jean-Louis 6 mai 2008 14:56

                Merci pour ce bel exemple de clairvoyance. J’avoue partager en grande partie cette "approche" de mai 68. Quand je vois que l’on évoque à beaucoup d’endroits les "avancées sociales et politiques", je pense qu’une réflexion comme la votre est à encourager. Nous avons uun devoir "d’inventaire" concernant 1968. Très justement, vous replacez ce qui s’est passé en France dans le contexte international. On ne peut oublier Prague, et les chars soviétiques écrasant la révolte populaire, pas plus que Martin Luther King assassiné ! Le Monde était en "révolution", ce n’était pas une particularité française. 

                 Vous écrivez : "Car c’est bien ça, au fond, Mai 68 : l’irruption de la modernité – donc de l’individualisme et de la liberté. Au prix de la désappartenance collective et de la nécessaire responsabilité personnelle". Je crois que c’est là une particularité française, et que l’héritage est dur à porter. C’est surement là qu’a commencé le déclin des syndicats et l’arrivée de réactions de plus en plus corporatives dans les conflits.

                Jeune en 68, je garde un souvenir "mitigé" de cette période. Je pense qu’aujourd’hui, il serait temps de tirer les leçonss de certaines erreurs commises.


                • rocla (haddock) rocla (haddock) 6 mai 2008 15:53
                  Petit rappel ....   Quelques slogans soixante-huitards, écrits et scandés
                  • Il est interdit d’interdire.
                    • ce slogan mérite une place spéciale : « Il est interdit d’interdire » fut, au départ simple boutade autoréférentielle lancée par le fantaisiste Jean Yanne ; il fut par la suite repris au premier degré, ce dont le concerné se montrera surpris... et amusé
                  • L’imagination prend le pouvoir !
                  • À bas la société spectaculaire marchande.
                  • Ne travaillez jamais.
                  • Je prends mes désirs pour des réalités car je crois en la réalité de mes désirs.
                  • Fin de l’université.
                  • Vivre sans temps mort et jouir sans entrave.
                  • L’ennui est contre-révolutionnaire.
                  • Pas de replâtrage, la structure est pourrie.
                  • Nous ne voulons pas d’un monde où la certitude de ne pas mourir de faim s’échange contre le risque de mourir d’ennui (cette phrase tirée de l’introduction du Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations de Raoul Vaneigem fut largement commentée par Thierry Maulnier, qui était membre de l’Académie française, et par le chroniqueur André Frossard, qui le deviendra).
                  • Ceux qui font les révolutions à moitié ne font que se creuser un tombeau.
                  • On ne revendiquera rien, on ne demandera rien. On prendra, on occupera.
                  • La base doit emmener la tête.
                  • Ne laissez pas les hauts parleurs parler pour vous
                  • Plébiscite : qu’on dise oui qu’on dise non, il fait de nous des cons.
                  • Depuis 1936, j’ai lutté pour les augmentations de salaire. Mon père avant moi a lutté pour les augmentations de salaire. Maintenant j’ai une télé, un frigo, un VW. Et cependant, j’ai vécu toujours la vie d’un con. Ne négociez pas avec les patrons. Abolissez-les.
                  • Le patron a besoin de toi, tu n’as pas besoin de lui.
                  • Travailleur : tu as 25 ans mais ton syndicat est de l’autre siècle.
                  • Veuillez laisser le Parti communiste aussi net en sortant que vous voudriez le trouver en y entrant.
                  • Soyez réalistes, demandez l’impossible.
                  • On achète ton bonheur. Vole-le.
                  • Sous les pavés, la plage (au moment de l’érection des barricades, on avait retrouvé sous le macadam l’ancien pavement de Paris, et sous les pavés - immédiatement utilisés de la façon que l’on devine - le lit de sable sur lequel ils étaient posés).
                  • Autrefois, nous n’avions que le pavot. Aujourd’hui, le pavé.
                  • L’âge d’or était l’âge où l’or ne régnait pas. Le veau d’or est toujours de boue.
                  • La barricade ferme la rue mais ouvre la voie.
                  • Il n’y aura plus désormais que deux catégories d’hommes : les veaux et les révolutionnaires. En cas de mariage, ça fera des réveaulutionnaires.
                  • Le réveil sonne : PREMIÈRE humiliation de la journée !
                  • Imagine
                  • Laissez la peur du rouge aux bêtes à cornes.
                  • Cours camarade, le vieux monde est derrière toi.
                  • Les murs ont la parole.
                  • Élections, piège à cons.
                  • (sur une bouteille de poison) Presse : ne pas avaler.
                  • ORTF : La police vous parle tous les soirs à 20 heures.
                  • Prenez vos désirs pour la réalité.
                  • Nous sommes tous des Juifs allemands.
                  • Le droit bourgeois est la vaseline des enculeurs du peuple.

                  En réponse aux propos du Général de Gaulle :

                  • La chienlit, c’est lui (avec l’ombre du Général de Gaulle en fond d’affiche)
                  • Sois jeune et tais toi (avec l’ombre du Général de Gaulle en fond d’affiche)

                  En réponse à la violente répression, des affiches sérigraphiées disent :

                  • Les CRS aussi sont des hommes : la preuve, ils violent les filles dans les commissariats.
                  • CRS = SS
                  • Il n’y a peut-être aucun rapport... Mais peut-être aucun.

                   

                  • Sandro Ferretti SANDRO 6 mai 2008 17:20

                    @ Had :

                    "Sous les pavés, y a plus la plage".

                    A la place, y a Paris-Plage.

                    C’est assez dire la bouffonerie de tout cela...

                    Bientot, il faudra déboulonner aussi les statues de notre "bien-pensance" actuelle .

                    Par exemple : la globalisation, le prét à penser, l’écologie, les "cellules psychologiques" mises en place pour tout et n’importe quoi, (comme si un psy atténuait la douleur d’un proche perdu dans une catastrophe aérienne, etc).


                  • claude claude 6 mai 2008 17:50

                    @ sandro,

                    essayez de trouver des slogans aussi percuatnts ! et malgré tout, ils n’ont pas perdu de leur actualité !

                    moi, j’aime bien :  "Le patron a besoin de toi, tu n’as pas besoin de lui."

                    il serait peut-etre bon de le rappeler à tous ces patrons du cac 40 qui délocalisent à tour de bras pour augmenter leur dividendes ! remplacer la valeur "fric à tous prix" par la valeur du travail qui permet de vivre décemment et d’élever ses enfants avec suffisament de moyens pour qu’ils puissent bien se débrouiller dans la vie, qu’ils soient manuels ou gratte-papiers.

                    • L’âge d’or était l’âge où l’or ne régnait pas. Le veau d’or est toujours de boue.

                    c’est pas possible ! ils connaissaient la machine à voyager dans le temps et l’auteur a dû rencontrer notre cher président !

                    • ORTF : La police vous parle tous les soirs à 20 heures.

                    TF1 ? france télévision ? qui remplace l’ortf ?

                    • Ne laissez pas les hauts parleurs parler pour vous

                    nous sommes toujours aussi sensibles aux belles promesses ! la preuve... il y en plein qui se sont fait avoir il y a un an !!!

                    et celle-ci que notre bon capitaine aurait pu commettre :

                    • Il n’y aura plus désormais que deux catégories d’hommes : les veaux et les révolutionnaires. En cas de mariage, ça fera des réveaulutionnaires.

                    on peut continuer à s’amuser à trouver des concordances entre ces slogans et ce qui se passe en 2008...

                     

                    merci capitaine !


                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 6 mai 2008 20:18

                    Salut Sandro ,

                     

                    Sous les pavés la plage ,

                     

                    C ’était pas bien la peine tout ce chambard , maintenant pour fumer une clope tu sors , tu veux boire un coup t’ as l’ éthylomètre , en voiture t’ as les radars avec ses contraventions , avant 68 tu trouvais plein de variétes de pommes chez le primeur , t’ avais plein de petits commerçants sympa , à la téloche t’ avais une seule chaine , donc tu passais encore de bonnes soirées conviviales entre copains copines , il y avait une vraie joie de vivre , c ’est vrai qu’ il fallait évoluer , l’ avortement , la libération sexuelle , l’ abolissement de la peine de mort , on aurait très bien pu faire tout ça sans les énervés fils de famille du nom d ’étudiants

                     


                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 6 mai 2008 18:54

                     

                  • Depuis 1936, j’ai lutté pour les augmentations de salaire. Mon père avant moi a lutté pour les augmentations de salaire. Maintenant j’ai une télé, un frigo, un VW. Et cependant, j’ai vécu toujours la vie d’un con. Ne négociez pas avec les patrons. Abolissez-les.
                     
                  • Le patron a besoin de toi, tu n’as pas besoin de lui.
                     
                  • Foutaiseries ces paroles ...si personne n’ a besoin de patron ça veut d ire que tout le monde crée son entreprise ... on en est loin...

                     


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 6 mai 2008 18:57

    Claude ,

     

    il y a des milliers de petits patons qui donnent du taf à des centaines de milliers de gens , y a pas que des multinationales ...


  • claude claude 6 mai 2008 20:54

    cher capitaine,

    les petits patrons commerçants, artisans, industriels, ne font pas partie de ceux qui font du fric une idole.

    vous savez comme moi, qu’ils remontent les manches pour faire marcher leur entreprise. et souvent passent après leurs employés.

    d’ailleurs, les salaires moyens de ceux-ci, s’ils sont confortables, ne sont en rien comparables à ceux des grandes entreprises. il arrive même que des salariés gagnent plus qu’eux.

    ce sont eux qui sont les véritables vecteurs de la richesse de notre pays. et ils sont également en première ligne en cas de délocalisation, car de ce fait, il perdent des marchés tributaires des gros groupes.

    le slogan s’adressait aux assurances, fonds de pension, banques... qui prennent le contrôle de pans entiers de l’économie, en fermant des usines là où les salaires sont élevés, pour les délocaliser dans les pays émergeants.

    d’ailleurs aux conseils d’administration des grands groupes, on retrouve les mêmes personnes : ils sont pdg de l’une et émargent au CA de l’autre !

    www.lentreprise.com/3/1/2/article/11139.html

    • Les dirigeants de PME sont-ils bien payés ?

      Un patron de PME touche un salaire moyen de 47 681 euros net par an, d’après l’Insee... Mais attention, la feuille de paie varie fortement selon la taille de l’entreprise et le secteur d’activité.

      Florence Brunel | LEntreprise.com | Mis en ligne le 22/01/2007
      Un salaire annuel de 47 681 euros, soit une rémunération mensuelle de 3 973 euros sur douze mois (3 668 euros sur treize mois). Voilà ce que gagne en moyenne le dirigeant d’une PME. On est bien loin des salaires exorbitants des patrons du CAC 40 qui font régulièrement scandale. (...)

    http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP1020.pdf.

    www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1150/ip1150.html

     

     


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 6 mai 2008 21:08

    OK Claude ,

     

    Dans ce cas vaudrait mieux parler de holdings , conglomérats , trusts et non patrons , 

    j’ ai été patron dans ma vie pro , fallait trimer sans arrêt ... l’ urssaf , les impots , les taxes , et autres au cul pendant trente ans , alors quand je vois ce mot prononcé de la sorte , j’ engage tous les vaillants revendicateurs en tout genre de se mettre à leur compte , juste pour savoir de quoi ils causent ...


  • Yohan Yohan 6 mai 2008 19:08

    De 68, je préfère ne retenir que le meilleur. Personnellement, j’étais en 3ème au moment des évènements j’ai donc plutôt vécu et apprécié l’après 68 (fin de la parenthèse enchantée).

    Il a peu de gens qui ne voudraient pas (re)vivre cette période, surtout dans la période sinistre que l’on traverse. Je connais des jeunes plus nostalgiques encore que leurs parents.

     Qui rêve de la société de l’avant 68 ?

    Les slogans de l’époque valent pour l’époque, même si certains sont encore d’actualité, alors que d’autres témoignent d’une certaine naïveté. 

    68 était une rampe de lancement de quelque chose qui couvait d’avant et se levait à peu près au même moment dans les pays développés et riches. Un abcès était à crever pour ouvrir une nouvelle ère. Il faut quand même reconnaitre que c’est un peu par hasard que ça a pris autant d’ampleur chez nous.

    Ce n’est pas une raison pour se parer du titre de propriétaire de 68.


    • sisyphe sisyphe 7 mai 2008 09:14

      Encore un article sur 68 par quelqu’un qui n’y a pas participé, qui n’en a compris que l’écume médiatique, qui l’analyse au travers de ses propres partis pris ; bref, qui n’y apporte rien que des clichés éculés, et une analyse rancie.

      Au suivant....


      • xray 7 mai 2008 13:59

        Mai 68 

        Ce qui est sûr,  Mai 68 a été une vraie révolution. En Mai 68 nous passons d’une société d’après guerre à la société actuelle. Plus rien à voir. Tous les repères d’après guerre n’existent plus. 

         

        C’est la révolution de Mai 68 qui règle le système actuel. 

        Bien sûr, comme toujours, pour se faire la finance a utilisé les défavorisés. Les uns ont pris les gnons, les autres ont gardé le pouvoir et pris l’argent social des pauvres en puisant dans les caisses publiques. 

         

        D’ailleurs, l’argent social est bien destiné à ceux qui en ont besoin. Va sans dire pour les riches. Pour être pauvre, on n’a, pas besoin d’argent. 

         

        ÉCHO FRANCE 

        La lucidité est comme la lumière qui agresse les aveugles 

        http://echofrance.oldiblog.com/ 

         

        HYPOCRISIE du SYSTÈME, L’emploi, et le chômage face à la productivité. 

        Dès l’instant où l’on a compris, on n’a pas besoin de savoir. 

        http://mondehypocrite.midiblogs.com/files/L_emploi_et_le_chomage_face_a_la_ productivite..jpg 



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