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jobsanter

RMIste en zone rurale dans la Nièvre.
J’ai eu une vie heureuse avant de venir m’installer dans cette région.
Depuis 8 années je vis une "descente aux enfers" sans pouvoir m’accrocher à aucune solidarité sociale capable de m’aider à quitter la région avec la certitude de ne pas trouver une misère plus grande encore ailleurs.
J’ai de nombreuses compétences mais à la campagne je subis l’exclusion, la discrimination.
Je n’ai plus aucun espoir réaliste de retrouver la vie du temps de mon arrivée... mais j’ai décidé de lutter pour les autres afin qu’ils ne soient pas détruits comme je l’ai été et comme le sont tous les arrivants qui ne peuvent repartir à temps.
job 

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  • Premier article le 03/08/2007
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Derniers commentaires



  • jobsanter 3 mars 2009 20:16

    Pas plus tard que ce matin, j’ai vu un vieux de 80 ans conduire son camion sur le marché pour vendre ses produits afin de tenter de gagner quelques sous pour améliorer sa retraite de misère.

    Le capitalisme, c’est bien pour les riches... tant qu’ils ne tombent pas victime de la loi du plus fort.

    J’ouvre les yeux. Autour de moi, je ne vois que misère dans ma campagne du Morvan. Des commerçants qui travaillent dur pour gagner bien moins qu’un SMIG.

    Je ne parle pas de ma vie qui a été passé à la machine à détruire de notre nouvelle société. parce que j’ai plus de 50 ans.

    Le capitalisme, c’est l’homme outil pour le bien être et les caprices de quelques maitres du monde. Le capitalisme est un jeu de riches.

    Combien de victimes ? combien de morts ? combien de suicides ? de maladies et de souffrances ?

    Les crimes du capitalisme sont comme une fatalité dont les riches se lavent les mains. Ils ne sont jamais coupables dans un système qui les protègent.

    Quand on est pour la vie, on est anti-capitaliste même si l’on ne s’appelle pas Besançenot.

    js
    Lormes (Nièvre)



  • jobsanter 29 septembre 2008 15:52

    et tous ces gens qui survivent dans les campagnes sans espoir de retravailler... même sans la crise, c’est toujours la crise chez nous.

    J’ai conscience que nous autres dans les campagnes, nous coûtons fort cher à la société et pourtant nous sommes dans la misère matérielle et l’indigence sociale.

    Pourquoi maintenir dans ces villages (c’est mon cas) des gens qui seraient mieux en ville à partager leur compétences dans un travail utile ?

    Pourquoi maintient-on volontairement des gens enfermés dans les campagnes qui meurent à grand frais pour la société ?

    Pourquoi nos gourvernants ne voient pas ce qui va arriver dans 1 an, dans 6 mois, dans 8 jours ?

    Pourquoi n’utilisent-on pas l’intelligence qui existe en France plutôt que favoriser les forces égoïstes de l’argent et du profit personnel ?

    Job,

    enfermé à Lormes (Morvan)



  • jobsanter 12 septembre 2008 13:03

    J’aurais tout fait pour ne pas mourir... çà va mal, je suis déjà tombé malade, bien tôt cette année...
    Je vais voir le médecin cet après midi pour avoir des antibiotiques.
    J’étais allé lundi à la coopérative pour une réunion à Dijon et j’ai du attraper çà sur la route.
    De plus, ma vieille 309 de 1988 a perdu son pot d’échapement... encore des frais en perspective.
    Hier soir, il pleuvait à torrent et j’entendais un bruit anormal dans le couloir.
    Je suis allé voir. Çà m’a semblé être la pluie contre la porte métallique de l’entrée.
    Un peu plus tard, en entrant dans la chambre, je me suis rendu compte que le plancher était inondé.
    C’était l’eau qui tombait du grenier par le toit percé. Les gamelles n’y suffisaient plus.
    Heureusement, le lit n’avait rien. Çà a plu juste à côté.
    Vous voyez, c’est pour des choses comme çà que je veux rentrer chez moi... je ne supporte plus cette solitude et ces mauvaises nouvelles qui me poussent toujours un peu plus vers la seule porte de sortie possible... pas celle de la vie... pas celle de mes souvenirs.
    La campagne, c’est malheureusement pour moi le sas de la fin.
    js



  • jobsanter 7 septembre 2008 14:32

    ce dernier message est une réponse à P@py, il se retrouve mal placé... mauvais clic ? js



  • jobsanter 7 septembre 2008 14:26

    Cette vie là, je ne l’aurai pas choisie...
    je la comprends pour ceux qui renoncent à certains côtés de la vie moderne...
    mais mon amour de la nature n’exclue pas le progrès, le confort, l’indépendance économique...

    J’ai l’esprit pionnier ou du moins, créatif, dynamique... j’aime bien l’aventure mais pas les catastrophes... pas la misère fabriquée.

    Je soutiens l’esprit d’échange et les solidarités, mais, là où je vis, il n’y a pas de solidarité (ou bien j’en suis exclus)... mes solidarités sont là où sont mes racines, mon histoire, mes copains d’enfance, ceux avec qui j’ai partagé des réussites...

    Je n’ai pas fuis la ville en allant à la campagne... je voulais une autre page dans ma vie et j’ai trouvé une cassure, un emprisonnement dans la solitude.

    Ma personnalité, mes aspirations ne peuvent attendre la fin de ma vie pour bénéficier de certains progrès et là où je suis venu, le maire s’occupait du développement de l’internet dans les zones rurales... il y avait du dynamisme et j’entrevoyais la possibilité d’y participer...

    Et puis, tout s’est refermé sur moi... incendie, blessures, perte du travail, isolement et tout ce qui coupe du monde et de la société.

    La misère n’est pas mon idéal de vie et encore moins quand elle est fabriquée par des gens qui en vivent.

    Je ne veux pas me battre pour survivre mais pour progresser... pas mettre ma vie en danger mais augmenter mon plaisir de vivre dans la sérénité de la nature gérée socialement et économiquement.

    Il y a des risques pour la santé à cet isolement et un coût élevé pour les villes qui, de fait, financent les campagnes sans revenus économiques.

    Je n’ai pas choisi le sacrifice inéluctable et définitif de ma vie et de le comprendre qu’au moment où il est trop tard...

    ces risques là, en France, ne devraient pas exister... imaginez les gens des campagnes qui sont nés dans la misère et qui n’en sont jamais sortis... là est l’injustice...

    je n’ai pas choisi d’être parmi eux mais je les défends.

    js

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