Cet article a été plagié par Lina B. Moreco, qui l’a posté le 18 février sur son blog, juste en changeant le titre, en mettant quelques phrases différentes au début et en supprimant quelques mots ici ou là. La copie n’est pas vraiment réussie, il y a beaucoup d’erreurs d’orthographe qui ne sont pas dans le texte initial.
Il ne s’agit pas d’une méprise, Lina B. Moreco a signé le tout de son nom, en toutes lettres à la fin du texte, sans aucune mention de l’original paru le 11 février sur Pharmacritique ou de la reproduction ci-dessus sur AgoraVox. (AgoraVox qui mentionne l’auteur, bien entendu, et donne le lien vers l’original, comme on peut le voir).
Un lecteur a signalé cet abus à Lina Moreco et lui a demandé de rectifier, mais elle a préféré censurer le commentaire et ne rien changer. Est-ce correct, par exemple face aux lecteurs qui sont allés lui dire un grand merci pour avoir abordé le sujet et donné ces informations dont elle prétend être la source ?
Preuve supplémentaire du fait qu’il ne s’agit pas d’une méprise. On ne peut qu’espérer que ce plagiat reste isolé, qu’elle le reconnaîtra et adressera ses excuses au rédacteur de Pharmacritique.
Où est donc passée l’éthique dont Mme Moreco parle tout le temps ?
ETHIQUE ET PLAGIAT vont-ils de
pair pour vous, Mme Moreco ?
Les intentions de Mme Lina Moreco sont louables. J’aurais cependant une
objection, et elle me semble importante, quant à la différence entre son
discours, se réclamant de l’éthique, et ses actes. Voici un exemple, et
j’espère qu’il est le seul, que Mme Moreco a commis là une erreur qui n’est pas
pour autant représentative de sa façon de procéder. Dommage qu’elle ait refusé
de l’admettre et qu’elle persiste dans un plagiat que tout le monde peut
vérifier, puisque le texte en question a été repris plusieurs fois.
Le 18 février, Lina B. Moreco a posté sur son blog un article intitulé "Le
vaccin Gardasil fait des victimes". Voici le lien :
Or il se trouve que, mis à part les premières phrases, il s’agit là d’un
plagiat pur et simple d’un texte paru sur le blog PHARMACRITIQUE le 11
février 2009 sous le titre "Lot de Gardasil défectueux ou effets
secondaires ? Deux Espagnoles à l’hôpital pour perte de connaissance et
convulsions, dont l’une toujours en soins intensifs".
Mme Lina Moreco reprend des fragments du texte de Pharmacritique, avec un titre
différent, en supprimant juste quelques mots ici ou là et en ajoutant quelques
erreurs d’orthographe qui ne sont pas dans le texte initial. Elle signe de son
nom, paru en toutes lettres en bas de la page. Ce qui montre bien qu’il ne
s’agit pas là d’une reprise comme on en voit souvent sur les blogs, avec un
simple oubli de mentionner la source du texte.
Il n’y a pas de guillemets, pas de mention de l’auteur, pas de lien actif, pas
de date, rien. Tout est fait pour que cela paraisse comme un texte écrit par
Mme Moreco, avec des liens vers Pharmacritique. Des lecteurs la remercient
d’avoir abordé le sujet du Gardasil, et elle ne dit pas que son texte est à 90%
un copier/coller de l’original paru sur Pharmacritique une semaine auparavant.
Et là où les choses deviennent plus délicates, c’est qu’une personne a
laissé un commentaire sur le blog de Mme Moreco, à la suite de cet article, lui
donnant le lien vers le texte original et lui demandant de rectifier et
d’apporter les précisions nécessaires. J’ai une copie de ce message, et
Pharmacritique en a reçu une aussi, avec des enregistrements de la page
respective du blog de Lina Moreco.
Comment Mme Moreco a-t-elle réagi, elle qui parle d’éthique ? Eh bien, elle a
censuré le commentaire et n’a rien changé. Elle pensait probablement que,
vu sa notoriété, si jamais quelqu’un se rendait compte qu’il s’agissait du même
texte, on ne la soupçonnerait pas, elle, d’avoir plagié Pharmacritique, mais peut-être
l’inverse.
Mais il y a un hic, là-dedans, une preuve irréfutable du fait que c’est bien
Mme Moreco qui a plagié. Comme je le disais, le texte de Pharmacritique est
paru le 11 février sur le blog du même nom. Or deux jours après, donc le 12
février, AGORAVOX a repris le même texte, en mentionnant bien entendu
Pharmacritique comme auteur.
Et d’autres blogs ont repris le texte les jours suivants. Le plagiat de Mme
Moreco est daté du 18 février. (Et elle ne mentionne pas non plus AgoraVox).
Alors où je me demande où est l’éthique chez quelqu’un qui procède de la sorte ?
Pourquoi n’a-t-elle pas rectifié le tir au plus tard lorsque ce lecteur lui a
signalé avoir découvert le copillage ?
J’espère qu’il s’agit là d’un cas isolé, et que Lina Moreco reconnaîtra
enfin son erreur - si on veut utiliser un euphémisme - et adressera ses excuses
à Pharmacritique ainsi qu’à ses lecteurs. C’est la moindre des choses, et
encore plus pour quelqu’un qui tient un discours éthique.