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perlseb

Nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, ..., environ 1 million (2 puissance 20) d’ascendants à la 20ème génération : nous sommes tous frères mais nous avons aussi, inévitablement, quelques criminels parmi nos ancêtres.

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  • perlseb 1er mai 2011 19:00

    OK, je comprends mieux votre raisonnement et merci pour ces réponses.

    Cependant, le RU se propose donc de garder l’essentiel du système tel qu’il est. Dans ce cas, il faudrait proposer d’augmenter très progressivement les minimums (RSA, etc,...) en même temps que d’élargir aussi progressivement les personnes éligibles. Comme ça on atteindrait l’équilibre sans choc majeur.

    Moi, je serais plutôt pour rayer d’un trait tout le système capitaliste (sûrement plus utopique, il est vrai). Pour les tâches ingrates, je préfèrerais que chacun s’y colle un peu, plutôt que certains en fassent un boulot bien rémunéré à 100% à côté d’autres qui se bronzent au soleil, nourris et logés gratos par les autres. Mon système de partage me paraît moins explosif (pas de sentiment de se faire avoir) donc à la fois plus supportable et plus responsable pour chacun.



  • perlseb 1er mai 2011 18:41

    Mais il faut vouloir travailler.

    Qu’est-ce que ça veut dire au juste ? Il faut être prêt, comme Pénélope, à détricoter une tapisserie la nuit, pour avoir du travail la journée ?

    Votre vie professionnelle avait quelque chose de motivant en ce sens que vous êtes partie de bas et vous avez eu de la motivation pour gravir les échelons. Et votre travail a sûrement été assez concret tout le long (apprendre sur le tas).

    Maintenant, les emplois qu’on propose aux jeunes sont essentiellement du parasitisme de bureau, comme vous dites : quand on est instruit, on sait bien que c’est improductif. Seuls ceux qui ont la vue très courte arrivent à s’intéresser à de tels boulots. Il y a sûrement quelques personnes qui ont la chance d’avoir un travail réellement intéressant, mais elles ne peuvent plus comprendre les autres.

    J’ai toujours eu énormément de volonté et j’en ai encore, mais on n’en a pas vraiment voulu dans cette société, je n’y peux rien. Alors je l’utilise en dehors (système non marchand) et ce sera peut-être plus profitable aux autres que les métiers que j’ai pratiqués pour des sociétés privées dans leur recherche exclusive de profits.

    Avant de vouloir travailler, il faut quand même bien cerner la finalité du travail que l’on nous propose, sinon on peut être amené à parasiter les autres (emplois de bureaux), détruire la planète (obsolescence programmée), et pourquoi pas, tuer directement les autres sans vraiment le savoir (en tout cas, ça a eu lieu dans l’histoire, voir le régime nazi)... Les conséquences de son travail peuvent être bien plus nuisibles pour les autres que le non-travail. C’est triste, mais c’est comme ça et la valeur travail en prend un sacré coup. Donc il est parfois bien plus courageux et bien plus responsable de refuser le travail.



  • perlseb 1er mai 2011 17:38

    Les métiers dit ingrats seront par voie de conséquence beaucoup mieux rémunérés pour devenir attractif.

    Le RU doit s’accompagner d’une limitation des hauts salaires pour ne pas déclancher une hyperinflation

    Avec ces 2 exemples, je ne vois plus bien à quoi sert le RU. Oui, ce qu’il faut c’est totalement changer les rémunérations. Par exemple, une femme de ménage doit être bien mieux rémunérée qu’un patron (et je le pense). Aujourd’hui les patrons sont parfaitement irresponsables (on le voit bien avec Fukushima) et leur métier est tout sauf pénible (pour ceux qui imagineraient des patrons stressés, comment être stressé quand on est irresponsable de ses actes ?). Donc les patrons et plus généralement tous ceux qui font partie d’une pseudo-hiérarchie doivent être au SMIC. Les gros salaires à ceux qui travaillent vraiment et font le boulot en définitive. D’ailleurs, si on regarde, la plupart de ceux qui sont bien rémunérés ne savent pas ce que c’est que le travail, ils n’y ont jamais touché.

    Mais ceux qui gagnent le plus sont avant tout des rentiers (actionnaires et gros propriétaires fonciers) : là encore, aucun mérite à gagner beaucoup quand on doit sa fortune grâce à l’exploitation des autres (création de sa boite qui prospère sur le dos des employés) ou, beaucoup plus fréquent maintenant, grâce à papa (héritage). Il faut supprimer ce système de rente (capitalisme) qui n’est qu’esclavage déguisé.

    Entre nous, diminuer légèrement le salaire des patrons ne permet pas d’éviter une hyperinflation (il y aura juste moins de yatchs et de voitures de luxe vendus : les riches n’entrent absolument pas en compétition avec la masse, dans leurs achats).

    Conclusion : c’est de justice que vous parlez et le RU serait sûrement inutile dans un monde juste.

    PS : je n’ai effectivement pas regardé ou lu tout (trop long) et surtout trop peu intéressant car trop peu réaliste : on tourne autour du pot sans parler des problèmes de fond que le RU soulève. Alors s’il y a des passages réllement concrets, dommage, ils sont noyés dans la masse démagogique.



  • perlseb 1er mai 2011 15:03

    Je suis contre le système capitalisme, pour l’égalité, mais les liens que vous donnez sont démagogiques. Seul le paragraphe 6 de cette page (questions et objections) pose les bonnes questions mais n’y répond pas (évidemment). Merci de me donner vos réponses à ces questions, mais vous n’en avez sûrement pas de sérieuses.

    Voici les miennes :

    « N’y aurait-il pas tout de même deux statuts dans la société... »
    Si, il y aurait 2 statuts : ceux qui auraient un emploi se sentiraient exploités par ceux qui n’auraient qu’un revenu sans emploi (division créé entre les gens : 2 castes).

    « qu’est-ce qui nous motiverait à travailler ? »
    Rien, le revenu universel, c’est la paupérisation universelle par croyance que les biens vont être produits par les autres (merci) : donc, j’attends que les autres me servent (et nous mourrons tous de faim). Le pire, c’est que ceux qui prônent le revenu universel s’imaginent que le prix des denrées est fixe (avec le revenu universel, on déclenche une hyperinflation).

    « Qui s’emploierait aux tâches ingrates ? »
    Personne, bien évidemment. Donc, plus rien de fonctionnerait (car lorsqu’il y a des problèmes à résoudre, on s’emmerde toujours un peu, parfois beaucoup, et plus personne ne voudrait s’emmerder).

    Bien sûr qu’il y a des solutions pour sortir du capitalisme, mais sûrement pas le revenu universel. Il faut partager : partager les tâches ingrates équitablement, partager les richesses créées équitablement (fin des rentiers et des managers). Mais le revenu universel dit non au partage : le revenu universel, c’est une croyance aveugle en l’argent en oubliant ce qu’est l’inflation et sans expliquer comment on organise les choses (il suppose, par enchantement, que sa création laisserait intacte toute l’activité marchange actuelle : alors que cette activité repose sur l’exploitation sans limite des gens, qui pour la plupart, s’arrêteraient de travailler pour toucher le revenu universel). Il faut savoir que ce sont ceux qui produisent le plus qui font les plus sales boulots et qui sont le moins bien payés. Avec le revenu universel, les entreprises seraient vidées des personnes utiles (actuellement exploitées) : seuls resteraient les cadres, dirigeants et autres parasites, mais ça ne ferait pas tourner les boites.



  • perlseb 1er mai 2011 12:45

    Dites-moi ce qui se passe si tout le monde préfère toucher le revenu universel que travailler ?

    Je vais vous expliquer : nous nous bouffons entre nous avec ce revenu universel qui ne servirait absolument à rien (plus aucune production, donc plus rien à acheter avec ce foutu argent).

    Effectivement, il faudrait moins travailler mais on ne peut pas supprimer le travail (à moins de diviser la population par 10.000 et de vivre de cueillette et de chasse, en considérant que cueillir et chasser n’est pas un travail).

    Donc plutôt que de diviser la population en 2 castes antagonistes (les travailleurs et les autres), cherchons à partager le peu de travail utile qui existe (tout comme les richesses produites). Diviser, c’est le début de la guerre et du néant. Préférons le partage à la division.

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