Tout d’abord la réflexion que vous citez - peut-être ne l’ai-je pas dit assez clairement - portait uniquement sur l’organisation des élections, n’ayant pas voulu émettre de jugement qualitatif sur les candidats dans cet article. Je ne me suis absolument pas prononcé en disant que les candidats de ces élections me plaisaient ou pas, la critique ne portait pas là-dessus. En effet l’impression de non-contentement se dégageant de mon commentaire concernait une impression de recul démocratique, principalement dû à l’insertion des machines à voter.
En ce qui concerne le vote blanc, j’avoue ne pas comprendre votre réaction plutôt virulente. En effet, je trouve que le vote protestataire, visant à exprimer le fait que l’on ne trouve aucun candidat représentant nos idées est plus explicite en tant que vote blanc qu’en tant qu’abstentionnisme ou qu’en tant que vote pour un candidat dont on ne partage pas les idées. Car lorsque l’on vote pour quelqu’un au premier tour, c’est qu’on en partage les idées (ce que l’on appelle le vote « utile » est pour moi une aberration ). De plus l’abstentionnisme peut avoir des causes multiples, c’est pourquoi il convient de le séparer du vote blanc.
Evidemment, peut-être n’ai-je rien compris à la démocrtatie, auquel cas vous ne manquerez pas de m’expliquer votre point de vue car le raisonnement par lequel vous avez à abouti à dénigrer à ce point le vote blanc n’es -pour moi- pas évident.