Mais cher Bouli, je ne nie pas que la presse soit aux ordres, bien au contraire !
Je dis simplement qu’elle ne l’ai pas plus sous Sarkozy qu’elle ne l’était du temps de Jospin, de Chirac, ou de Mitterand, et que cela ne génait personne à cette époque. Maintenant que Sarkozy est là, nous assistons à un déferlement d’article de personnalités orientées à gauche, mais qui ne se seraient peut-être pas plaintes si leur parti avait gagné !
Eh bien non, je veux bien dénoncer, mais pas dans ce sens-là ! Militons plutôt contre cette aberration d’une presse qui se dit libre, et qui en réalité est en partie fonctionnarisée par les subventions qu’elle touche ! Qu’il y ait une presse de gouvernement, soit, mais qu’elle loge à coté de l’Elysée, et que nous le sachions, mais qu’on laisse autour la presse se débrouiller ! Dès demain l’Humanité saute, Libération met la clef sous la porte, Le Monde doit refaire une réunion entre financiers, et on trouvera enfin des journaux nouveaux, avec peut-être des journalistes qui sortirons d’un autre cursus que l’école de journalisme habituelle, si prompt à laver les cerveaux, et qui n’est qu’un relais du tristement célèbre Big Brother !
Bill