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Commentaire de jobsanter

sur Otage de la misère économique et sociale...


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jobsanter 6 août 2007 10:52

Quand on est dans la misère, on doit toujours montrer patte blanche et l’on subit un hacèlement administratif constant.

Je ne demande rien sur ce forum comme je ne demande rien non plus à mes anciens amis de la ville... puisque c’est moi qui a fait le choix de venir dans le Morvan. J’ai honte de ce que je suis devenu dans la Nievre alors que j’avais une vie normale et heureuse avant. Je veux juste alerter les candidats à l’expatriation sur les pièges et les drames de l’isolement en zone rurale.

J’ai toujours été sincère dans ma révolte et plusieurs internautes confirment l’ambiance sociale et économique de la Nièvre sans besoin de mener des enquête policière sur photo.

Je ne prétends pas être dans une pauvreté absolue (ou pas encore). Je suis arrivé dans la Nièvre avec tout ce qu’il faut pour être heureux après une vie de travail et d’économie prévoyante pour ma retraite. Je n’étais pas pauvre en arrivant mais je m’appauvris sans cesse ici. Je dis que depuis l’année 2000, je suis sans revenu autre que des minimas sociaux et que ma venue à Lormes a provoqué la destruction de 50 années de vie sociale et économique réussie.

Si j’avais trouvé des messages d’alerte comme celui-ci en 1998, j’aurais sans doute réfléchis d’avantage sur les risques de la région.

Mon titre d’article « Otage de la misère économique et sociale... » signifie que je suis enfermé dans un village de 1200 habitants sans possibilité de revenir en ville où j’ai mes racines en raison des atteintes à mon intégrité économique, psychologique et physique que j’ai subies à Lormes alors que j’avais eu une vie heureuse jusqu’à cette époque.

Je réclame à la société la remise dans mes droits économiques et l’indemnisation pour les blessures physiques et psychologiques que j’ai subies par les huissiers et tous ceux qui ont profités de ma vulnérabilité due à l’isolement et l’absence de lien sociaux d’entraide.

Puisque l’on m’accuse de ne pas être plus pauvre que je ne suis (sans travail ni amis), j’accepte de m’expliquer à nouveau sur ce que j’ai déjà dit plus haut :

- les maisons ici ne coûtent pas cher et sont souvent spacieuses... dangereuses et mal isolées. Les batiments à droite et à gauche sur la photo sont à moi... et en piteux état : +300 m2 de misère et de stress pour l’impôt foncier de 880 euros sur le RMI !

- le toit de l’appartement était dans cet état lors de mon achat dont je rembourse le crédit grace à l’APL et mon RMI est donc réduit

- mon toit fuit à plusieurs endroit dans le grenier où j’ai mis des seaux

- l’ancien proprétaire avait laissé les fenêtres en bois ouvertes durant 2 ans si bien qu’elles ferment difficilement et que je dois les recouvrir de plastique skotché pour éviter les filets d’air en hiver.

Quand j’avais de l’argent, on me faisait confiance... maintenant, je dois me justifier partout et çà ne sert à rien... c’est pourquoi je cherche d’autres solutions pour rentrer chez moi en ville et retrouver mes racines, mon confort, ma sécurité, mes amis. Ce que j’ai vécu ici est un acte de guerre à mon égard.

Si quelqu’un passe dans la région, il peut venir me voir... je lui offrirai un café.

Par amitié... car mon seul but est de témoigner de la misère sociale et économique des campagnes... où d’autres sont encore plus malheureux que moi dans les villages sans commerce ni moyen de transport, ni téléphone, ni internet.

job


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