L’union euro-méditerranéennes ou même des seuls états riverains du sud est un leurre. Sans volonté politique forte de ces mêmes états, aucune chance que ça marche. Voir l’UMA qui n’est qu’un machin et la ligue arabe dont les membres s’entretuent allègrement. Le fait que presque tous ces états soient des dictatures, certaines ubuesques, empêchera tout rapprochement durable. En effet, quel dictateur accepterait de perdre un peu de souveraineté et perdre de son emprise sur son pays, pour le simple bonheur de ces citoyens ? Et surtout avec ses proches voisins, traditionnellement des ennemis féroces, dont tout bon dictateur a besoin pour renforcer son pouvoir grâce à la peur de l’autre.
Par contre un pacte engageant les états à se charger ensembles des problèmes communs est souhaitable. Le partage des ressources de la mer (en voie de disparition accélérées), sa protection, la pollution, l’eau douce(de plus en plus rare), les migrations accrues, la lutte contre le terrorisme et un certains commerces (armes, énergie nucléaire entre autre) doivent pouvoir faire consensus pour que l’on s’en occupe de manière globale de façon à en optimiser la gestion et éviter les conflits inhérents aux partages des ressources. Forcément sous la houlette de l’UE, seule capable de faire pression efficacement voir de payer des subventions pour faire avancer le smilblik
D’autant plus que l’UE exige déjà une coopération dans des domaines vitaux et cette coopération est destinée à s’intensifier dans :
- la lutte anti terroriste. Chasse aux terroristes et stabilisation des régimes (même si dictatures)
- le sous traitement de sa politique migratoire à ces pays dans lesquels s’entassent les candidats, réfugiés (le nombre des réfugiés climatiques et économiques devraient plus que doubler d’ici peu d’ailleurs). Pour empêcher les immigrés de franchir la Méditerranée, les interner dans des camps et les refouler en masse dans le désert sans trop regarder les conditions (Le Maroc et la Lybie assassinent déjà les sub-sahariens en les jetant dans le Sahara), l’UE a besoin d’une participation active de ces états.
Du coup, l’UE demandeuse devra offrir quelque chose en contrepartie. Pourquoi pas un pacte offrant une manne financière aux états frontaliers du sud qui sous l’alibi du développement serait un paiement pour les services mentionnés ci-dessus ?