« Autant dire qu’on peut mettre n’importe qui n’importe où et que ça sera parell. Autant dire qu’il est idiot et scandaleux de d’affecter les fonctionnaires selon leur niveau, et qu’on peut bien foutre un gendarme dans une classe, un ancien d’UIFM dans un centre des impôts, et un enarque au standard téléphonique... Rever que ça soit possible, réver que tout le monde soit partout à sa place n’importe où, c’est un rève, seulement un rève (ou un cauchemart, ça se discute...). »
Croyez-vous au caractère inné de l’intelligence. Si c’est le cas, je comprends très bien votre position, qui serait alors rationnelle. Dans le cas contraire il faut absolument éviter les établissements de niveau.
Si la Finlande n’a pas de carte scolaire, c’est qu’elle n’en a pas besoin. C’est le pays au monde avec un indicateur de Gini le plus bas (mesure de l’inégalité de revenus dans une société). C’est aussi un des pays qui a le taux de pauvreté le plus bas. Une société, ou la mixité sociale existe déjà. Pour en revenir au problème des établissement ou classes de niveau, rappelons tout de même que si les 3 pays arrivant en tête du classement PISA de l’OCDE pratiquent des politiques très différentes ; sélection au Japon et en Corée, mixité en Finlande ; cette dernière obtient un écart type beaucoup plus faible, c’est à dire que les bons résultats proviennent moins d’une élite que de l’ensemble de la population.
Alors, que devons-nous faire ? Education de masse ou d’élite ?