Petit rappel tout de même : la FINUL était supposée garantir que le Liban sud (re ?)deviendrait un espace sous contrôle de l’état Libanais et de son armée au lieu des milices islamistes (sa mission n’était pas de « s’interposer aux attaques israéliennes »). Elle devait en particulier assurer que le Hezbollah ne s’y réarmait pas.
Or même le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, « s’alarme » du réarmement des milices ( http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-971044@51-965845,0.html ).
Après un tel aveu d’échec de la « FINUL renforcée » par son propre responsable (et comme l’écrit l’auteur « Cette force est devenue moins active par rapport à la mission qui lui est assignée » - et vu le niveau d’activité initiale, c’est dire ...) et les violations du Hezbollah, il est peu étonnant qu’Israël ne repose pas la surveillance de sa frontière nord (et des milices qui continuent de crier leur volonté d’éradication) uniquement à des « inactifs ».