Bonjour aureliel.
Ce n’est pas seulement la France mais le monde qui « s’américanise ».
Il faut distinguer les comportements racistes, le rejet de celui qui n’est pas d’essence indo européenne de culture judéo chrétienne vu comme supérieure qui s’appellent aujourd’hui les identitaires,de la xénophobie qui n’est pas une particularité européenne, et les phénomènes de stratifications sociales nées de l’industrialisation et d’une pratique du commerce libéral capitalistique basé sur la concurrence et la compétition sans correction de la puissance publique soit de la souveraineté populaire.
Si tu te penches sur la fin du XXe siècle avant que Keynes ne définisse sa théorie d’interventionnisme régulateur de la puissance publique, tu y trouveras les mêmes stratifications qu’aujourd’hui, les mêmes ghettos, les mêmes zones de non droit, les mêmes phénomènes de claniques, de communautaristes, et de naissance d’esprit de classe, et la guerre en germe.
En l’absence d’éducation de la population sur l’histoire sociale, celle-ci n’est plus capable de déceler sous de nouveaux atours de vieux paradigmes du monde économique, qui redeviennent d’actualité sous l’appellation de modernisme, de réformisme, de mutations, tout simplement parce que les dominant systémiques se sont relookés, comme le capitalisme c’est trouvé d’autres produits à industrialisé dans les services et la monnaie. La particularité de la France est que nous avons des secteurs non marchands et des secteurs marchands non concurrentiels qui depuis les accords de AGCS de 1994 entre dans le processus marchand et devient un intérêt pour investisseurs capitalistiques.
Ce phénomène a commencé en Europe depuis le Thatchérisme et trouve sa source avec les deux chocs pétroliers des années 1970, qui annonce la fin de ce que nous avons pris l’habitude d’appeler l’état providence.
La poursuite des habitudes de l’état providence c’est poursuivit en allant en s’amenuisant après l’échec de la relance par la consommation de 1983, laissant la place à la loi du marché comme lied motive d’une nouveauté incontournable qui avait valu en Amérique au temps des concentrations des grands trusts la loi anti trusts et aujourd’hui nous ne parlons plus de trusts mais de groupes en veillant qu’il n’y ai pas de positions monopolistiques.
Ainsi aujourd’hui ce qui nous distingue de la période de la fin du XXe siècle, sont l’apport des technologies qui se sont poursuivit par des applications de produits et services mobilisant des spécialisations et la recherche de l’hédonisme, ainsi un plus grand nombre de couche sociale y on accédé, car le capitalisme s’est investi dans sa promotion sa fabrication et sa vente. Nous avons appelé cela le consumérisme.
L’autre changement important fut l’abolition des barrières douanières permettant seulement la libre circulation des biens et capitaux et pas des conditions sociales fortes, qui en subissent la conséquence à leurs détriments.
Pour faire court nous retrouvons petit à petit les conditions d’exploitation maximale de la fin du XXe siècle. Ce sont la remise en cause des systèmes de solidarités qui en avaient émergé, la dérégulation en marche du code du travail (précarisation, et toutes les formes dites modernes de contrats qui renvoient leur utilisateur dans la catégorie des pauvres) Nous retrouvons en Europe le discours favori de la régulation par le marché (qui n’a jamais existé dans son essence, sauf à considérer que l’état comme agent économique fait parti intégrante de ce marché) cher aux libéraux d’outre atlantique, dont nous connaissons les résultats en examinant les stratifications sociales dans les pays le pratiquant.
Alors à partir du moment où nous avons fait ce choix d’organisation économique, nous ne pouvons pas être surpris de retrouver les mêmes stratifications que dans ces pays et les mêmes sous un autres paradigmes qu’à la fin du XXe siècle.
Dans les années 1897 le président de l’époque se plaignait que les barbares cernaient les portes de la ville. Il parlait de tous les gens des campagnes françaises et des polonais, pour la plus part, venus s’amasser dans la périphérie de Paris pour chercher un travail, et qui faute d’en trouver faisaient commerce de rapine et fie du droit.
Pourtant ce sont chez tous ces exclus de l’industrie d’alors, chez tous les travailleurs de l’industrie d’alors exclus de la richesse qu’après maintes révoltes naîtra la conscience de classe avec toute l’histoire que nous connaissons.
Nous sommes entrain de revivre le même processus au couleur du siècle bien entendu, puisque nous avons tout doucement recréé les uns après les autres les éléments de son développement, éléments qui pris séparément n’en étaient pas des indicateurs clairs, et étaient même accepté et voulu par la population, comme élément novateurs.
Un seul exemple au siècle dernier les ouvriers des mines vivaient en osmose avec la société minière qui l’employaient et dont ils dépendaient. Aujourd’hui la même situation se présente sous le paradigme de l’esprit d’entreprise. Le but commun reste identique la meilleure exploitation du travail humain,
Alors les cités chaudes ce sont les barbares de 1897, mais ils n’ont plus les mêmes origines et leurs révoltes ne sont pas de la voyoucratie, mais le produit d’une compétition où il y a toujours des derniers que l’on rejette autour des villes. Et comme la morale n’est pas faite pour tenir les pauvres en l’état, les plus audacieux comme en 1897 s’organisent et donnent ce que nous connaissons aux USA et ailleurs, et chez nous une zonification, une zone insurrectionnelle sans conscience de classe pour le moment faute d’un liant, mais qui s’exprime par les dégradations visant clairement des symboles de l’états ou en défiant l’ordre.
Que devenons-nous aux USA tout ce qui touche à l’inculture, tout ce qui n’exige pas un effort d’apprentissage et de réflexion. Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas performent ni qu’ils ne disposent pas d’une élites ou d’artistes, mais quand ils s’adressent aux foules ils visent le boyau car l’intelligence n’est pas d’un bon rapport coût avantage et le profit en est toujours moins grand.
C’est le plus grand reproche que je puisse leur faire d’entraîner les cerveaux vers une régression infantilisante en ne regardant l’homme que par deux trous, la bouche et l’anus les deux extrémités du boyau, car c’est leur seule culture, la culture économique. Ce qui leur vaut avec la sécurité du territoire de disposer d’une suprématie dans l’art de la communication et du conditionnement humain, car sur leur technicité il n’y a pas grande chose à redire.
Bien naturellement le président Sarkozy n’est pas l’auteur des fractures, il a surfé dessus pour se faire élire, mais il a annoncé clairement le choix du capitalisme d’entreprise, ce qui nous vaut la dérégulation du travail, la réduction des charges et la remise en cause des systèmes de solidarités, et comme il est un bon stratège il les fait dénoncer par la population. Mais sa politique qui renforce le capitalisme concoura et accroîtra de fait les phénomènes de ghettoïsation (pauvre/riche) et les phénomènes de rejet qui engendrent les communautarismes et les regroupements ethniques.
L’immigration qui à entraîné le métissage est trop récent pour avoir été intégré comme aux USA et le taux de xénophobie et encore élevé, et malgré les injonctions incitatives les rapports avec le monde d’Afrique restent tendus pour certain, conflictuel pour d’autres, ce qui ne favorise pas l’intégration de leurs ressortissants d’hier où d’aujourd’hui.
Il est donc clair que la compétition où qu’elle ait lieu fait des derniers, leur prise en compte fait la différence, et si on les laisse se débrouiller ils produisent tous le même schéma humain puisqu’ils en sont.
Cordialement.
19/12 22:40 - easy
Il faut definir lAmericanisation . Pour ma part ce mot ne veut pas dire grand chose de certain (...)
18/12 19:17 - ddacoudre
bonjour plouc. Effectivement il ne faut pas se départir de la recherche de régularité. Elles (...)
18/12 11:51 - Dégueuloir
avec ce lien c’est mieux... http://www.dailymotion.com/rated-week/tag/war/video/x3qiv7_aaron-
18/12 11:44 - conrad
18/12 11:23 - Dégueuloir
tenez,à propos du nouvel ordre mondial,un témoignage de Aaron Russo, producteur et réalisateur (...)
18/12 10:57 - Vilain petit canard
Faudrait pas mélanger tout. Il y a plusieurs choses dans votre article, qui méritent (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération