@ Xénos
Vos commentaires révèlent une profondeur qui vous honore.
Oui à la séparation du religieux et du politique. C’était d’ailleurs la position adoptée par le Christ lui-même.
Oui à la tolérance envers tous les hommes, même si la recherche de vérité peut conduire à rejeter une chose et en préférer une autre. Donc tolérance envers les personnes, pas forcément envers les idées.
Non à la criminalisation aveugle de minorités par le terme péjoratif de « secte » au seul motif précisément, de leur minorité, de leur attachement à certaines valeurs différentes.
Vous avez bien fait de rappeler que les premiers chrétiens furent rejetés comme « secte » (Actes 24:5,14)par le monde romain composé de paiens polythéistes ou des athées rationalistes, tels Ponce Pilate qui tout en se préoccupant plus de sa carrière que de la « vérité » chercha à libérer le Christ qui -objectivement- n’avait rien fait de mal...
Quant aux critères d’identification des « sectes » proposés par votre interlocuteur, ils sont assez pertinents et méritent une application impartiale, y compris en direction des grandes « religions ». Au fait, présentement, les actes religieux de l’église catholique ne requièrent-ils pas un paiement tarifé ? Quant à l’histoire des religions, notamment catholique, elle est jalonnée d’extorsions de fonds autant habiles qu’efficaces, les Indulgences en étant les plus célèbres...
Enfin j’ajouterai ceci : Oui à un financement des lieux de cultes par les croyants eux-mêmes, sans aide de l’Etat spécifique, mais sans impôt spécifique non plus, dès lors qu’est avéré l’ usage désintéressé des fonds de la communauté en question. (qu’il y ait transparence et nul enrichissement personnel)
Je suis croyant, pour la laïcité, la tolérance, le courage, l’objectivité et le savoir assemblé humblement, et partagé.
Merci encore. Amicalement,
Thierry LEITZ