Je n’ai pas tout lu, car il y en a beaucoup trop, mais la diversité des commentaires, dans leur forme comme dans leur fonds, montre bien que cette question ne peut être réglée simplement, sans nuances !
Il est vrai que les choses étaient beaucoup plus simples pour les enseignants que j’ai eus, comme mon propre père, qui se laissait aller à des sévices parfois à la limite du sadisme dans son CM2, et que les parents arrêtaient sans cesse dans les rues de notre ville pour s’inquiéter des résultats obtenus par leurs enfants et le remercier... pour les siens !
C’est entre autres une des raisons qui font de moi un vieux soixante huitard ( ce que je revendique, n’en déplaise à certains ).
Cela ne signifie pas que j’accepte n’importe quoi de la part des jeunes dont j’ai la charge en collège.
Il m’est même arrivé quelques ( rares, je le jure ! ) fois d’en frapper un ... et je pense ( sans en être tout à fait sûr, je l’avoue ) avoir chaque fois été le plus malheureux des deux.
Par contre c’est la discussion qui vient après, avec ( c’est mieux ) ou sans médiateur, qui permet de remettre les choses à leur place : il me semble par expérience que l’enfant a besoin que l’adulte lui explique pourquoi il a "craqué", comme il faut qu’il arrive à expliquer pourquoi il a tout fait pour cela.... avant que chacun ne puisse présenter de vraies excuses à l’autre.
Dans tous les cas la judiciarisation de cette affaire est à mon avis non seulement scandaleuse, mais anti pédagogique !