à Mr Burns
Merci de me lire et d’y trouver intérêt, mais à le dire vous risquez railleries et insultes !
Une politique de rigueur d’une ampleur beaucoup plus importante que celle prévue par le gouvernement vous semble nécessaire (meilleure organisation des services publics, diminution des prestations sociales). Vous demandez mon avis là-dessus.
D’abord, il me semble qu’il n’y a pas l’ombre d’une politique de rigueur dans ce que le gouvernement prévoit : le maintien du niveau global des dépenses publiques en les indexant sur l’inflation. Cesser d’augmenter ses dépenses n’est quand même pas de la « rigueur » !
Ensuite, il est certain que l’état est acculé à rompre avec ses pratiques antérieures. Une rare majorité d’électeurs le sait, et l’a manifesté en attribuant leur vote au candidat à la présidentielle leur ayant promis une « rupture ». L’état est étranglé par ses dettes, et par une activité économique anémique provoquée par ses propres pratiques. Le Président de la république le sait. Il a constaté l’excès de 150 milliards d’euros de dépenses publiques (15% du total) causant le point de croissance économique qui manque le 12 décembre 2007 devant le Conseil de modernisation des Politiques Publiques.
http://www.rgpp.modernisation.gouv.fr/discours_PR_CMPP_du_12_decembre_2007. pdf
Mais la solution n’est pas dans un « plan de rigueur » de quelques mois ou de deux ou trois années, car la rechute est alors inéluctable. La solution, c’est un meilleur emploi des ressources produites par le travail des Français. C’est un fait patent que l’emploi par l’état d’au moins les deux tiers de ces ressources coexiste avec une accumulation de maux dans le pays. Je soutiens que les travailleurs seraient beaucoup meilleurs gestionnaires du produit de leur travail que les bureaucraties étatiques. Je soutiens, au prix de beaucoup d’invectives, que la solution réside dans le basculement important (au moins les 150 milliards visés plus haut) de l’emploi de ces ressources au profit des travailleurs au détriment des bureaucraties publiques, afin de réamorcer la pompe à croissance. Je soutiens que cela doit être fait sans brutalité, pour ne pas ajouter encore aux maux des Français, mais que cela aurait dû être substantiellement commencé l’été dernier et fermement poursuivi pendant une dizaine d’années.
Nicolas Sarkozy a perdu la confiance des Français pour n’avoir pas engagé pareil plan. Les Français à nouveau voient juste, cette action ne sera pas entreprise. Nicolas Sarkozy ayant irrémédiablement perdu la confiance des Français, il se trouve maintenant ficelé et paralysé par les fossoyeurs du Pays. Voyez, il ne cesse de reculer et de manger son chapeau. Je ne vois donc pas comment le pays pourra s’en sortir sans drame.
01/04 18:09 - Roland Verhille
vu, merci. Il me semble que ce discours est dépassé. On entendra beaucoup parler de (...)
01/04 15:40 - Fred
"Le paquet fiscal" Pourriez vous détailler ce paquet fiscal pour voir si la (...)
01/04 15:40 - Mr Burns
A Mr Verhille, Le discours de Sarkosy que vous avez mis en lien est très intéressant et le (...)
01/04 13:06 - Laurent_K
01/04 12:37 - jkw
ce Woerth représente le politique des temps passés...c’est pas moi, se sont les autres ! (...)
01/04 12:11 - Rage
Bonjour, L’aveu de E.Woerth est une évidence : oui, la politique de Sarkozy est vouée à (...)
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