Allez-y monsieur Bush, lâchez-vous :
M. Bush a signifié clairement ce qu’il entend quand il prévient l’Iran que les Etats-Unis se défendront contre les agissements de ses agents en Irak, iraniens ou autres : "Cela veut dire : on capture ou on tue".
Au-delà de l’Irak, M. Bush a dit à la chaîne ABC "rigoler" des intentions qui lui auront été prêtées jusqu’au bout d’attaquer l’Iran. Mais lui-même a persisté à entretenir le doute : "J’ai toujours dit que toutes les options devaient être sur la table".
Comme écrit dans les premières phrases de l’article : "Cependant, a dit la porte-parole Dana Perino, le président George W. Bush continue à se réserver toutes les options face à l’Iran."
Toutes les options, évidement...Et dans un article du Monde :
La menace qu’il fait désormais peser est d’autant plus inquiétante qu’elle intervient en même temps qu’un appel à la mobilisation lancé par le chef d’Al-Qaida en Irak - organisation sunnite - en faveur d’une multiplication des attaques contre les forces américaines au cours du mois à venir. La combinaison de ces deux menaces fait craindre une nouvelle dégradation de la situation en Irak.
"Les politiques désastreuses de Bush" ont fait de l’Irak "un trou noir stratégique, saignant les ressources militaires et l’influence politique de Washington en même temps qu’il étend la primauté de l’Iran chez ses voisins", dit l’experte Suzanne Maloney.