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Commentaire de Renaud Delaporte

sur Ce que l'Histoire dit de Jésus


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Renaud Delaporte Renaud Delaporte 22 avril 2008 13:47

"La plupart des spécialistes s’accordent à dire qu’il existe désormais assez de traces historiques pour définir en détail la vie de Shakespeare. Ces « traces » sont constituées principalement par des documents officiels, et donnent un aperçu très limité de la vie du dramaturge. Même si certains chercheurs ont tenté de spéculer sur certains faits et anecdotes, tentant de distinguer dans ses œuvres des reflets de sa vie intime, nous devons nous résoudre à l’idée que nous ne connaissons du personnage que des détails insignifiants, ou presque. Certains chercheurs ont même affirmé qu’il n’existait pas ou que ce n’était pas son véritable nom. Nom emprunté ou pas, il demeure l’un des plus grands auteurs de l’histoire du théâtre."

Si l’on met en doute l’origine des témoignages écrits, la preuve de l’existence de personnages historiques ne peut plus être rapportée que pour une infime minorité d’entre eux : ceux dont le nom, gravé dans la pierre, n’a pas été effacé par leurs successeurs.

Trois témoins directs de Jésus ont relaté des événements concernant ses trois années de vie publique : Matthieu, Jean, et Marc. Pierre, témoin direct corroboré par les trois premiers, a rapporté ses enseignements. Luc, médecin et Paul ont rencontré des témoins directs.

Les arguments avançant que les évangélistes ont inventé Jésus peuvent être tout autant appliqués à Platon et Xénophon concernant Socrate pour ne prendre qu’un exemple !

Il y a clairement eu dans l’histoire de la pensée humaine un avant et un après Jésus, comme il y a eu un avant et un après Socrate, un avant et un après Siddhartha Gotama (Bouddha).

En chimie, la présence d’une réaction implique l’intervention d’un élément extérieur à l’état stable initial. En histoire, c’est la même chose.

Quant à imaginer qu’un pécheur du lac de Tibériade (Pierre) se soit acoquiné avec le fils d’un grand-prêtre (Jean) et avec un percepteur (Matthieu) pour monter une galéjade, c’est plutôt cocasse lorsque l’on observe la nature de cette galéjade. Cela démontre également une complète méconnaissance de la nature de la société palestinienne au premier siècle.

Il y a des jours où l’on se demande où est l’obscurantisme !

 

 

 


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