s’il y a des profs déplorables, il en existe aussi d’excellents, passionnés par leur boulot, et qu’ils soient profs de maths ou de français,ils ont dans l’oeuil l’étincelle qui sait allumer l’esprit de curiosité qui sommeille dans chaque enfant.
j’ai appris à aimer l’histoire, la littérarture et les sciences nat’, parce que j’ai eu des profs qui ont su me passionner pour ramsès, montaigne ou la reproduction chez les drosophilles...
j’ai eu aussi des profs d’histoire minables qui se raccrochaient aux dates comme aux branches d’un arbre stérile...
je me souviens avec tendresse de cette vieille dame que j’avais en français,en classe de première, pas forcément toujours passionnante, mais qui par sa gentillesse avait su gagner notre affection... et de son explication du "lac " de lamartine : pour nous faire ressentir le rythme de la poésie, elle déambulait de long en large sur l’estrade, en frappant le sol à chaque "pied" du quatrain :
- "Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
- On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
- Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
- Tes flots harmonieux."
le journal de flaubert prouve une chose : c’est que, quelque soit l’époque, les enfants et adolescents que nous avons été, ont toujours détesté l’école... mais pas forcément les profs...