@ tmd,
Il y a une grosse différence ici entre un mensonge privé et un mensonge par rapport à ce qui est condamné par la loi.
Et si le mari avait appris que sa toute nouvelle épouse était en fait une prostituée ? Ce n’est pas condamné par la loi, uniquement par la morale, et encore... C’est néanmoins un cas de nullité du mariage pour tromperie sur une qualité essentielle de l’un des deux époux.
Ont-ils vécu ensemble pendant plusieurs mois ou n’ont-ils passé qu’une nuit ensemble ? S’ils continuent de vivre sous le même toit, pourquoi vouloir cette annulation ?
La mariée n’a même pas fini la nuite de noce chez le mari. Renvoyée chez ses parents !
S’ils sont séparés, et sont d’accord entre eux, pourquoi ne pas divorcer, tout simplement ?
Contrairement à ce que peuvent penser certains, une procédure de divorce par consentement mutuel peut durer de nombreuses années, surtout s’il existe un patrimoine entré dans la communauté par l’effet du mariage (ou avant mariage s’il y a eu concubinage ou pacs suivi d’un mariage.)
Cette jeune fille craint-elle qu’un état de divorcée soit encore moins acceptable que non-vierge ?
Et pourquoi pas ? Le catholicisme ne reconnaît plus le droit à un époux divorcé de se remarier religieusement. L’autre conjoint, s’il est pratiquant, est en droit d’exiger un mariage religieux, mais malheureusement rendu impossible par le mensonge de son futur conjoint. La liberté de conscience d’un des conjoints n’est plus respectée, par la faute de l’autre.
Note : je n’approuve en aucune façon l’attitude du mari dans cette affaire bien précise. Mais faire croire que cela ne serait pas possible si les époux avaient été d’une autre religion relève de la malhonnêteté intellectuelle.