Les sportifs se haut niveau se dopent-ils ? Je me pose la question.
Suivez le raisonnement :
- La majorité des coureurs était dopée dans les années 90
- C’est devenu tellement dangereux qu’on a mis en place des organismes de détection anti-dopage efficaces et redoutés
- Donc les athlètes ne se dopent plus. Trop dangereux !
- Mais les performances ne baissent pas, et les records continuent à tomber...
De qui se moque-t-on ?
Moi je croirai que le dopage recule quand je verrai le 100 revenir aux alentours de 10 s.,, la longueur moyenne des étapes du tour descendre à 180 km au lieu de 200 (et/ou la vitesse moyenne baisser)...
Une exception pour la natation. Je veux bien croire que ces combinaisons améliorent les perf.- Mais expliquent-elles à elles seules le bond dans les records ? D’une façon plus générale, les progrès techniques expliquent bien entendu une partie des progrès sportifs. Mais qu’on n’ait remarqué ces dernières années aucun palier dans la progression des résultats me suffit : En haut niveau, il y a (peut-être !!) 5 à 10% de sportifs qui refusent le dopage. Les autres se divisent en deux catégories : les dopés qui se font prendre , et les dopés qui ne se font pas prendre.
Saluons au passage le courage de toutes les grandes nations, qui sanctionnent impitooyablement les athlètes convaincus de dopage, alors que du fait des enjeux politiques et de rayonnement, ce sont sans doute les organismes politiques qui (avec les sponsors) mettent la pression sur les sportifs. Passons.
Maintenant, quand l’auteur dit que les sportifs ne sont pas les seuls à se doper, il a tout à fait raison. Qui croira , par exemple, que l’on peut suppoorter une campagne électorale de haut niveau (présidentielle notamment) sans une petite aide médicale ?
Tout ceci n’étant bien sûr que mon avis personnel.
Cordialement,
AB