Plusieurs choses : Déja le titre ! La vérité ultime on ne la connaitra probablement jamais. On ne peut pas la connaitre sur le moment car même ceux qui sont au coeur ne comprennent pas tout ce qui se passe. Et on ne pourra pas la comprendre après car une fois que les états auront "régulés", ils écriront l’histoire de façon à justifier cette régulation.
Deuxio vous avez raison de parler d’une crise de l’information mais je parlerai plutot d’une crise de surconfiance. L’information était disponible depuis longtemps qu’il s’agisse des subprimes ou de la titrisation. Le probléme c’est que le pékin moyen fait trop confiances aux "médias officiels" et éteint son cerveau devant les news qu’on lui envoie. A partir de ce moment la, on se retrouve dans le "meilleur des mondes" ou l’info est disponible mais noyée dans un torrent de merde. Il faut donc réapprendre aux gens à faire preuve d’esprit critique et à se documenter par eux mêmes.
Après vous avez raison de faire un paralléle avec la route et ses morts. Derriére les marchés financiers il y a un bénéfice pour la société évident (une allocation de ressources rapide et un financement efficace de l’économie). Mais il y a un coût qui correspond aux dégats collatéraux lorsqu’il y a un accident. Ce coût va petit à petit se réduire. Et il est à mettre en regard du fait que sans les marchés financiers moderne vous n’auriez même pas accès à internet chez vous. (
Et plus que la limitation de vitesse c’est l’avancée technologique des bagnoles qui a diminué les morts sur les routes. Sans limitations de vitesse on aurait quand même eu moins de mort que dans les années 70 grâce aux nouveaux habitacles, aux crash test, au freinage ABS, etc... De même pour la finance les techniques d’ingénierie financiére vont progresser pour diminuer les risques et sécuriser les profits des investisseurs. Ce sont les clients des fonds eux mêmes qui vont demander une gestion plus prudente.
Mais effectivement c’est une crise de l’information. Si les gens continuent de se désintéresser de ce qui se passe et qu’ils se disent "c’est une vieille institution" ou "c’est l’état" et qu’ils en déduisent que c’est sur alors on n’aura rien appris de la crise. L’imprévu est partout ! ! !