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Commentaire de Gilles

sur De l'évaluation à la domination (III) - Privatisation et bulle éducative


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Gilles Gilles 1er décembre 2008 16:42

"Déjà les diplômes nationaux (baccalauréat) ne trouvent plus grâce auprès de certains employeurs pour mesurer la compétence dans des disciplines comme l’anglais où il est de plus en plus recommandé d’avoir un TOEFL, le certificat de Cambridge ou un TOEIC"

Exemple, d’un collègue, diplômé d’un école d’ingénieur de La Rochelle...enfin 1 an aprés il n’est toujours pas diplômé, bien qu’il bosse déjà comme ingénieur dans une SSII pour le compte d’Airbus

Pourquoi ?

Eh bien son école n’a pas trouvé mieux que de conditionner la délivrance du diplôme à l’obtention du TOEIC. Ce con l’a raté, bien qu’il arrive à travailler techniquement dans cette langue (laborieusement...mais pas pire que bien d’autres et pour quasiment tous, la maitrise suffisante de l’anglais pour travailler vient avec l’expérience, surtout dans le mondes des ingénieurs

Pourquoi l’a t-il raté ? Il faut s’y préparer, et non pas faire beaucoup plus d’anglais, mais surtout bien connaitre la méthodologie de l’examen. Et ça coûte cher aussi.... plus de 130€ le seul examen et les sessions ne sont pas forcément dans la ville où on habite...du coup c’est pas simple. D’ailleurs il existe nombre d’instituts qui préparent, contre monnaie sonnante et trébuchante, à la préparation à ces tests.

Et ah oui, je en me rapelle plus trés bien, mais les cours d’anglais dans son école c’étaient pas bezef. A sa charge de s’améliorer tout seul

Voilà, un exemple où un établissement supérieur délégue la valeur de son diplôme à un organisme de notation externe


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