Avec ce genre d’article et donc de point de vue on en serait resté à attendre les feux de forets du aux éclats de foudre pour réchauffer le mamouth péniblement chassé.
Cette course révèle l’esprit de conquète de l’humanité, à la fois par l’exploit (qui, il est vrai, n’est pas très exaltant vu de son canapé) mais aussi par les nouveautés techniques que cela permet d’expérimenter en situation extrème.
De plus, cela permet aussi, d’alimenter l’imaginaire, l’ambition, l’abnégation face à l’effort et à l’adversité ; choses qui aujourd’hui font cruellement défaut à l’inconscient collectif.
Les gens ont besoin de héros, d’image sur lesquelles poser une forme d’identification.
Je ne suis pas particulièrement porter sur la voile, mais je suis plus qu’enthousiasmé de savoir qu’aujourd’hui des hommes partent à l’aventure et ramène un récit (c’est autre chose que la carrière de tel écrivain ou sportif), une somme de connaissances (finalement aujourd’hui on n’en sait presque plus sur la géologie lunaire que sur les phénomènes climatiques ou pélagiques du grand large).
Ce que ramènent ces gars alimente le désir de mythes, de légende qui fait défaut aujourd’hui face à la vague de pragmatisme castratrice de toute action qui, finalement ne "sert à rien". C’est vrai quoi à quoi bon aller s’enquiquiner à faire le tour du monde on est bien mieux chez soi à lire du Michel Onfray et à cracher sur les hommes qui prennent des risques mesurés.