@Demian : rassurez-vous, je ne suis point choqué, et même assez d’accord : « y mettre ce qu’’on aimerait trouver ». Sauf que j’aime être surpris. Comment alors faire pour me surprendre moi-même dans mon blog ?
@Vierasouto : c’est difficile de résister à la pression sociale. En matière de ciné, je pense que la critique a souvent influencé mon appréciation du film. En bien, en formant mon goût et en créant une exigence. Mais aussi « en mal », en autocensurant un certain plaisir coupable que je pouvais avoir devant certains films (euh... n’y voyez pas une allusion à un genre très spécialisé).
En ce qui concerne les attachées de presse dans le cinéma, je pense qu’elles doivent avoir un calcul assez mathématiques des invitations : il y a X places dans la salle, ce qui limite le nombre d’invitations à Y (=X + taux de déperdition attendu). On élimine donc ceux qui sont le plus à même d’être critiques (faut pas déconner, c’est quand même avant tout de la promo). Blogueurs...... ou journalistes : c’est Télérama qui n’a pas été invité à la projection presse des Bronzés 3 ? Au moins cela a révélé une forme de lucidité sur la qualité du film, de la part de l’invitant.
Ceci dit, les blogueurs ne peuvent pas non plus se permettre d’être trop exigeants sur les invitations qu’ils reçoivent. D’abord, les professionnels, c’est et ça restera la presse. Ensuite, une invitation, c’est un investissement, de l’argent dépensé pour vous ou pour moi... Donc voyons plutôt une invitation comme un plus que comme un dû (si on la désire... car c’est aussi une forme de connivence).