Ridicule de rejeter la responsabilité sur les états, et sur les élus, quand l’article montre parfaitement que le rôle des états, dans la mondialisation, se réduit à la portion congrue, faute de règles internationales.
Par ailleurs, comme le montre également l’article, "les états" ; ça ne veut rien dire. Il ya les états riches, qui font ce qu’ils veulent avec leurs citoyens, à coups de subvention, qui ont assez de ressources pour s’en sortir (700 milliards d’aide interne aux états Unis, contre 100 milliards de l’aide globale à TOUS les pays sous-développés, et prêtés dans des conditions mortifères), et les états pauvres, soumis aux diktats aberrants et meurtriers du FMI, et de la Banque mondiale.
Où voyez-vous que les états s’enrichissent ? Ils sont tous criblés de dettes de l’argent prêté par les usuriers et les banksters.
En fait, j’ai un regret, c’est que, dans cet article (peut-être en sera-t-il différemment dans le film), la question PRINCIPALE du problème ne soit pas abordée ; la création monétaire, qui a été retirée et interdite aux états, pour la confier aux banques et aux organismes privés, à leur incroyable soif de toujours plus, toujours plus vite, sans jamais envisager le moyen ou long terme, à leur incompétence totale, à leur gabegie, à la concentration de l’énorme majorité des richesses produites, dans la main d’une poignée de voyous spéculateurs.
Tant qu’on ne se sera pas attaqué à ce problème, le reste ne sera que du replatrage, prélude à de nouvelles crises, à une nouvelle aggravation des inégalités ; pseudo-régulation ou pas.