Bref, vous vous situez rigoureusement dans la même ligne que ceux qui ont quitté la salle pendant le discours du président iranien : ne surtout rien assumer.
1 - vous dites faire un état des lieux.
2 - vous précisez -en réponse à ma remarque sur l’absence de citation du parti anti sioniste- que dans cet état des lieux, il vous semble impensable de faire de la publicité à ce parti ne serait-ce qu’en le mentionnant et le qualifiez d’organisation détestable.
3 - je vous réponds que vous ne pouvez vous permettre cette qualification sans la fonder ; il ne s’agit pas de polémiquer ; traiter de politique et casser sans fonder me semble inacceptable, ce que je vous illustre en vous pointant l’invraisemblable situation de Durban. Il ne s’agit aucunement de polémiquer mais de fonder, ce qui est tout autre.
Il existe par exemple toutes les pratiques d’analyse de contenus qui permettent (je pense au discours d’Ahmadinejad) un regard objectif, il y a notamment des logiciels qui font ça -tropes, par exemple-. Une fois le moment passé, rien n’est plus simple que de prendre le texte en cause et de le soumettre à une analyse sémantique. L’angle d’approche est donc un choix, et si vous voyez la polémique comme seule possibilité, c’est votre positionnement de rédacteur en chef du taurillon. Rien de plus. Mettons que passé à l’analyse de tropes, le discours du président iranien présente des caractéristiques VERITABLEMENT répréhensibles, alors, il vous suffit de me dire qu’un parti qui soutient un contenu de cet ordre est détestable. Vous fondez, ce qu’on est en droit d’attendre d’un adulte.
4 - réponse à ma remarque : vous vous interdisez de répondre, et mettez en avant votre position de rédacteur en chef qui, bien au contraire, imposerait une réponse. Vous posez que c’est une polémique hors sujet qui mène à des réactions idéologiques indépassables : rien n’est plus faux ni moins professionnel.
Donc, votre posture est, en nous présentant un article sur l’utilisation du web dans le cadre de la campagne pour les élections européennes de recentrer sur les partis qui suivent en rangs bien serrés le signal donné par le président d’une organisation qui prend une position totalement déplacée. Si ce n’est pas idéologique, et manipulateur, qu’est-ce donc ?
N’allez pas me dire que le taurillon est rémunéré par le CRIF !