bonjour,
excellent commentaire que le votre, une remise en perspective historique fait redescendre
le grandiloquent d’une bonne quantitée d’arguments,
mais si on reviens au présent, on s’aperçoit que le recours aux arguments sur la révolution Française est devenue un fantasme utile, un argument politique prétendant renverser l’ordre établie, une pédagogie utilisée pour rappeler que pour éviter le sang il faut voter,
Et enfin, il sert a définir ou donner sens a une définition de la virilité française, du courage des idées qui mènent a des actes modifiant le cours de l’histoire, et fait de l’insoumission à l’injustice une vertu.
Bien sur François Bayrou n’est pas Montesquieu, il en est inspiré, ou à moins il en utilise une partie de l’oeuvre pour enraciné son combat politique dans une histoire de la pensée française, même si parfois on peu se demander s’il ne sert pas intérêts plus européen que nationaux.
Une certaine idée de la continuité transgénérationnelle de l’esprit français l’anime néanmoins, au travers de ces philosophes, et il y clou sa posture, ou ses convictions, selon son degrés d’adhésion a sa personne.
Alors oui, les panégéristes engagées comme la Taverne utilisent, parfois mal à propos,
ce type d’argument, et vous avez raison de le souligner, mais à défaut d’être historiquement au point, ils ne déguisent pas leurs intentions,
buriner un piédestal d’admiration rhétorique en y accolant les qualités et les hauteurs fantasmées sur la statue, souvent malheureusement sans proportion gardée. Ere de surmédiatisation et d’inaudibilité des arguments de fond oblige...
amicalement, barbouse.