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Commentaire de Jean Lasson

sur Chronique d'une dérive sécuritaire


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Jean Lasson 28 juin 2009 21:50

« Ceux qui se tiendrons tranquilles n’auront rien à craindre [...] »

Ben voyons ! Tant qu’à faire, on peut aller plus loin encore. Remplaçons donc les papiers d’identité par un tatouage. Électronique, bien sûr : une petite puce RFID sous la peau et plus de problème d’identité. Un fichier central pour contrôler tout ça et on saura enfin à qui on a affaire.

Ben quoi ? Ceux qui n’ont « rien à se reprocher » ne devraient pas avoir d’objection. De toute façon, « ceux qui se tiendront tranquilles n’auront rien à craindre »...

Le paradis de la flicaille, c’est le camp de concentration. Fasciste.

Voici une anecdote qui m’est arrivée il y a 20 ans. Un matin, je descends prendre ma voiture qui était garée dans une rue de Paris. Je la retrouve complètement vandalisée : les 4 pneus crevés, deux glaces brisées et recouverte de peinture blanche. Les vandales avaient vidé sur la carrosserie le contenu d’un gros pot de peinture qu’ils avaient volé dans un chantier tout proche. La peinture avait été étalée à la main et l’on distinguait nettement les traces de mains et même de doigts avec leur empreinte digitale ! Je contemplais le désastre quand passe un car de flics. Je les arrête et leur montre ma voiture en leur disant qu’il va être possible de prendre les empreintes, car on les voyait à l’œil nu, en relief. Éclat de rire des flics qui m’affirment en remontant dans leur car que jamais le service d’identité judiciaire ne se déplacerait pour un délit si mineur. Ecoeuré, j’avoue que je ne suis même pas allé déposer plainte. La remise en état de ma voiture m’a coûté plus de 20.000 Francs.

Que la police commence donc par faire son travail avec les outils dont elle dispose, nous verrons après s’il y a lieu de lui en donner d’autres.


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