En parlant de mathias Fink, il ne prend pas des gants dans son édito de la Lettre du collège de France, en voici un extrait :
« Les grandes écoles forment nos élites et les dirigeants de nos grandes
entreprises mais, à quelques exceptions près, elles ne développent pas
de véritables programmes de recherche et elles ne délivrent que très
peu de thèses. Ce sont les universités qui sont principalement en
charge de la recherche, de la formation par la recherche et des thèses.
Leur paupérisation, le manque de souplesse de leur gestion et la
médiocrité des salaires fragilisent cette mission.
(...) Les grandes écoles forment des ingénieurs de très bonne qualité
mais dont le cursus est très éloigné de la recherche. Très peu d’élèves
ingénieurs font des thèses et, bien souvent, une thèse se révèle être
une moins value pour une embauche dans une grande entreprise. Les
patrons des grandes entreprises sont bien évidemment recrutés au sein
de ces grandes écoles et l’absence d’une formation par la recherche dans leur cursus se ressent dans leur comportement. »