Je pense que ceux qui veulent désigner leur candidat socialiste n’ont
qu’à s’inscrire, pour 20 euros, au PS, aussi simplement que par
quelques clics sur internet. Pour moi, c’est un faux débat - créé par les
strauss kahniens MM Moscovici et Ferrand, qui y voient un coup de com’ facile - vu que des
primaires auront bien lieu, selon des modalités ouvertes et
démocratiques, et qui y voient un moyen facilité de faire désigner DSK, peu populaire au sein du PS (à juste titre) mais bénéficiant d’une aura auprès de certains publics de droite qui pourraient être tentés de venir le désigner.
Le PS n’est pas une coquille vide, contrairement à ce que certains
veulent faire croire en ce moment, suivant la tendance propagandiste de
la droite et de leurs médias affiliés (la majeure partie étant tenue
par des groupes militaro-industriels alliés de la droite), bien qu’ils
n’aient jamais mis les pieds au PS. Ce dernier parti est tout à fait
capable de se décider en interne, par vote démocratique, et il est
extrêmement ouvert à ceux qui veulent venir désigner leur candidat
favori.
tout cela, c’est du blabla, du faux buzz, puisque des primaires auront
bien lieu, ouvertes à tous les socialistes et sympathisants socialistes
ayant cotisé à temps (6 mois avant le vote)...
Après, si des partis de gauches font des accords avec le PS pour ne pas
présenter de candidat supplémentaire, le PS peut se mettre d’accord
pour que toutes les personnes déjà inscrites dans ces partis « frères »
puissent voter aux primaires socialistes.
Mais désolé, on ne va pas faire voter d’autres partis si, après le
vote, ils présentent également un candidat concurrent. Et rien ne leur
interdirait. Nous nous serions fait avoir puisque nous aurions dilué
nos voix, nous serions confrontés à des problèmes de fraude électorale
puisque nous n’auront pas les moyens de contrôler les listes des autres
partis qui voteraient à cette primaire ouverte. Ce sont des contraintes
techniques d’organisation de vote qui sont essentielles au bon
fonctionnement démocratique.
On reproche au PS ses divisions, et donc sa trop grande démocratie
interne. Il faut un minimum de cohérence. On ne peut pas demander un
leader socialiste fort qui puisse rassembler d’un côté, et une
ouverture des vannes qui ne ferait qu’accentuer la cacophonie, alors
même que des solutions très simples existent qui permettent à n’importe
quel sympathisant socialiste de s’inscrire pour désigner leur candidat
aux prochaines primaires, qui auront lieu exactement comme en 2006.