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Commentaire de FILOU

sur L'épopée Bob Dylan ou l'émergence fracassante des clichés...


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FILOU 22 août 2009 00:21

un commentaire bourré d’âneries.... non pas le mien celui de ce cher Marcel ...

John Westley Harding est sorti en décembre 1967 !!! et le « Zim » sortira des disque de 1er ordre comme « Blood On The Tracks » en janvier 1975 avec notamment « tangled in blue » que les « vrais » spécialistes considèrent certainement comme sa meilleure chanson , Dylan a mis 2 ans à l’écrire et 10 ans à l’apprécier, ( une chanson fleuve extraordinaire, une histoire improbable arrachée à des souvenirs mouvants, une fresque proustienne de 5 mn 30) -
Dans tous les palmares qui recencent les 50 meilleures chansons de Dylan, on retrouve au moins 6 titres de ce magnifique album dont « a simple twist of fate »,« you’re a big girl now », « idiot wind » « shelter from the storm », « if you see her say hello »...
En janvier 1976, il sortira encore un chef d’oeuvre « Desire » qu’il a co-écrit avec l’aide de Jacques Levy avec « huricane »,« sara » , « one more cup of coffee » et le violon magique de Scarlet Rivera, sans oublié la merveilleuse Emmylou Harris embauchée comme choriste sur cet album.
Ceux qui ont eu la chance d’assister à l’un des concerts de la tournée « The Rolling Thunder » entre octobre et décembre 1975 témoignent d’ailleurs tous de la magie qui se dégageait pendant les concerts de cette époque et en 2002 est sorti officiellement le double album « The bootleg series vol.5 : live 1975 » qui est certainement son meilleur album en public loin devant « Hard Rain ».
« Street Legal » en juin 1978, un ton en dessous, mais trés bon avec un solide « changing of the guards » en introduction, sixteen years, seize ans de carrière, et le titre « senor » la meilleure chanson de l’album.
Certe une baisse de régime dans les années 80 pendant sa période chrétienne, avec les albums « Slow Train coming », « Saved » et « Shot Of love » mais Dylan sort l’album « Infidels » en juin 1983 avec Marlk Knopfler aux manettes, qui contient une de ses chansons majeures « Jokerman ». Cet album est propulsé par la section rythmique des jamaicains Sly Dunbar & Robbie Shakespeare et les guitares de Knopfler et Mick Taylor.
 En 1985 « Empire Burlesque » parait bien daté aujourd’hui, c’est vrai et « Knocked out loaded » en 1986 et « Down In The Groove » en 1987 sont faiblards mais j’entends Daniel Lanois qui sonne déja à la porte et en 1989 Bob Dylan fait un retour fracassant avec « Oh Mercy » ; superbement mis en sons par le magicien canadien. Dylan retrouve dans cet album le sens de la poésie, l’humanité et la conviction qui faisaient tant défaut à ses derniers albums. Sur le majestueusement résigné « most of the time », Dylan nous délivre une performance à couper le soufle. Sur « Political World » il reprend les choses là où « With God On my Side » les avait laissés. L’ambiance moite et vaporeuse crée par Daniel Lanois acccentue encore la magie de l’album....un grand , trés grand album !!!
Les 2 hommes retravailleront ensemble 8 ans plus tard en 1997 pour encore un superbe album « Time out of Mind ».
Mais Bobby en 1992 (51 balais au compteur) fait un petit retour aux sources avec « Good as I Been To You » et « World Gone Wrong en 1993, muni de sa seule guitare acoustique revisite le patrimoine américain en enregistrant des chansons traditionnelles puisées au coeur de l’Amérique folk et blues.
Dans les années 2000 ;mon » vieux « Bobby sortira »Love and Theft« en 2001, un album clairement moins important que »time out of Mind« mais plus immédiat, plus spontanné et plein d’esprit où il rend hommage à la musique qui l’avait inspiré tout au long de sa carrière et l’avait permis de devenir celui qu’il était.
En 2006 il sortira » Modern Times« et malgré ses 60 ans bien sonnés, il écrira des morceaux comme » Workingman’s Blues« , »Nettie Moore« ou »Ain’t talking« de véritables classiques , des trésors.

 Son dernier album » together through life" sorti en 2009, je ne l’ai pas encore écouté, et je n’en parlerai pas, car j’ai pour principe de ne pas parler des sujets que je ne connais pas.

 Ah oui, j’allais oublier, en avril 2008, il obtient le Prix Pulitzer « pour son profond impact sur la musique populaire et la culture américaine, à travers des compositions lyriques au pouvoir poétique extraordinaire », dixit le jury.

Merci Bobby, et surtout ne prend pas ta retraite, même un album tous les cinq ans ça me suffit....



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