il faudrait se rendre compte que c’est tout l’inverse !!! c’était IRREGARDABLE !!! en acceptant de COLORISER des documents historiques, en titrant de façon accrocheuse et en y ajoutant des commentaires NON HISTORIQUES (ceux sur un chien se baladant et appelé par Costelle du nom du chien d’Hitler !) on aboutit à une MANIPULATION historique, rien d’autre : cette diffusion telle quelle est un SCANDALE plutôt qu’autre chose : demain, on fera PIRE encore, c’est une évidence : on VIENT DE MODIFIER l’HISTOIRE, et c’est très, très grave. ON NE LA MANIPULE PAS AINSI, dans un sens comme dans l’autre !! c’est SCANDALEUX ce qui a été fiat, SCANDALEUX et je ne comprends pas que l’auteur de cet article ne l’ait pas constaté !!
je ne suis pas le seul à penser ainsi... lisez donc ce salutaire billet sur la question !
extrait :
Mais de quel événement parlons-nous ? Et de quoi veut-on nous convaincre ? Avant tout de la puissance même dont se targue la machine télévisuelle. Les réalisateurs nous disent avoir fabriqué un objet capable de « carrément séduire un jeune public », de « bluffer »les spectateurs par leurs techniques de traitement de l’image, en sorte que, devant les archives remontées, colorisées, sonorisées,« les jeunes vont s’éclater » (redixit Daniel Costelle). Au même moment, le film s’autoproclame en voix de la vérité, débutant sur ces mots qui vont faire date dans l’histoire de l’immodestie : « Ceci est la véritable histoire de la Seconde Guerre mondiale. » On comprend qu’il n’y ait pas, au générique, un seul nom d’historien de premier plan (comme Raul Hilberg avait pu assumer son rôle de chercheur dans Shoah de Claude Lanzmann). Les historiens sont en général bien trop modestes - et respectueux - devant leur objet pour oser croire « bluffer » qui que ce soit ou prétendre « convaincre tout le monde » avec leurs hypothèses.
conclusion :
La série Apocalypse n’a restauré ces images que pour leur rendre une fausse unité, un faux présent de reportage et de mondiovision. Elle a pensé que nous étions trop stupides pour accepter de voir des bribes blêmes, des lacunes, des bouts de pellicule rayés à mort. Elle s’est tout approprié et ne nous a rien restitué. Elle a voulu nous en mettre plein les yeux et, pour rendre les images bluffantes, elle les a surexposées. Façon de les rendre irregardables.