« il n’y a pas plus d’histoire communiste que d’histoire d’extrême droite... »
Bien sûr qu’il y a une histoire communiste et une histoire d’extrême-droite. L’écriture de l’histoire (qui peut varier considérablement en fonction des engagements politiques de l’auteur) est même un objet d’étude ; on appelle cela l’historiographie.
L’historiographie française d’après-guerre, en majorité orientée à gauche, a par exemple occulté l’entrée en résistance tardive des résistants communistes (pour cause de pacte germano-soviétique), le massacre de Katyn (que tout le monde savait avoir été commis par les Soviétiques depuis le Procès de Nuremberg), et aussi l’une des causes majeures des pertes effroyables de l’URSS entre 1941 et 1943 : les purges staliniennes au sein de l’Armée Rouge, l’imprudence de Staline, et le mépris total de la vie humaine d’un régime qui n’a pas hésité à envoyer des centaine de milliers d’hommes plus ou moins bien armés submerger les Allemands sous leurs nombre, avec un pistolet dans le dos au cas où.
Pertes civiles et militaires de l’Allemagne (80 millions d’habitants en 1939) : 7 millions de morts pour près de 6 ans de guerre.
Pertes russes : probablement 25 millions (175 millions d’habitants en 1941) pour 4 ans de guerre.