Lorsque vous me prêter des sentiments, que je n’affiches pas dans mes écrits, comme la haine, cela relève du phantasme que vous le vouliez ou non. Si vous approuvez l’auteur qui estime que le cout de l’immigration est un phantasme et non une réalité, alors vous phantasmez également avec lui.
Et je le dis, vous avez parfaitement le droit d’avoir des phantasmes, mais pas celui de me les reprocher.
Savez vous sur quoi s’est basé, un collègue tunisien pour juger son frère, que nous avons trouvé, embauché dans la boite. alors que nous rentrions de déplacement : Ses poings ! Il lui a mis une raclée en le menaçant de lui pourrir la vie, s’il ne rentrait pas à la maison (en Tunisie). Et pour cause, il n’avait pas financé des études et un CAP, pour que ce petit con vienne faire le manoeuvre en France. Il a fait mieux, il m’a montré les immigrés d’un certain âge, en me disant : « Tu vois ces chibanis, ce sont des enculés, des menteurs, et ils mériteraient qu’on les égorge comme le mouton »
Explication :
Ces immigrés qui viennent en France faire fortune, sont condamnés à masquer leurs échecs, et ils se font prendre en photos, devant l’entrée d’une villa, un bras propriétaire sur une voiture de luxe, à coté d’une belle poupée.Chaque année, il raconte leur réussite au village, devant le petit Salah, qui délaissera tout pour atteindre une France ou les supermarchés sont gratuits, pour finalement se retrouver à faire un travail ingrat, si ce n’est à manier des produits toxiques.
La différence entre vous et moi, c’est que je suis un homme de conviction, et vous un homme de position. Vous défendez le camp de la vertu, sans aller au delà des apparences, je me fous des apparences, et je « suis » sans chercher à paraitre devant les autres.
Pour les gens que je ne connais pas, il y a le droit et la raison. Faut il rendre justice à 3 millions de personnes contre 59, ou à 59 millions contre 3 ?
Vous êtes arqueboutés, sur la défense de 3 millions d’individus contre 59. Si c’est votre droit, j’ai celui de prétendre au contraire.
Et si votre position étaient empreintes d’un paternalisme colonial ? Y avez vous songé ? Parce qu’après tout votre position sur la nature des immigrés, sur leur besoin, sur notre capacité à résoudre chez nous, leurs problèmes, a bien les mots, les buts, les excuses du colonialisme et son arrogance aigu qui ne supporte aucune vélléité de contradiction.
Et je ne vous caricature nullement, et c’est bien vous qui me reprochez, des actes et des propos, sans toutefois me les attribuer, ce qui est un très net progrès.
Et pour finir, s’il était possible de rendre justice à 59 millions d’individus ici, et à trois millions, chez eux ?
Seulement, pour l’envisager, il faudrait déjà être capable d’élargir son champ de vision, au lieu de chercher des poux dans la tête du voisin.