"Si vous approuvez l’auteur qui estime que le cout de l’immigration est
un phantasme et non une réalité, alors vous phantasmez également avec
lui.«
Ce n’est pas ce que dit l’auteur. Mais je n’ai pas dit que j’approuvais l’auteur. Je n’ai pas calculé le »coût de l’immigration« si c’est ce que vous voulez savoir. Et je ne vais pas perdre mon temps à essayer de le faire. Je faisais par contre une comparaison historique pour rappeler des évidences, que certains ont tendance à oublier.
Pour ma part, je considère ce genre de calcul de »coût financier de l’immigration« (réalisé par contribuables associés) complètement à côté de la plaque.
»La différence entre vous et moi, c’est que je suis un homme de
conviction, et vous un homme de position. Vous défendez le camp de la
vertu, sans aller au delà des apparences, je me fous des apparences, et
je « suis » sans chercher à paraitre devant les autres.«
C’est celaaa, ouiii....
Et après vous m’accusez de fantasmer... Je vous laisse à vos illusions sur les autres... et sur vous-même...
»Pour les gens que je ne connais pas, il y a le droit et la raison.
Faut il rendre justice à 3 millions de personnes contre 59, ou à 59
millions contre 3 ?«
Ah bon. Donc maintenant vous revenez encore à votre logique communautariste qui consiste à choisir en fonction de l’appartenance ethnique.
»Vous êtes arqueboutés, sur la défense de 3
millions d’individus contre 59.«
3 millions contre 59 ? Désolé mais je ne vous suis pas sur ce terrain glissant.
»Et si votre position étaient empreintes d’un
paternalisme colonial ? Y avez vous songé ? Parce qu’après tout votre
position sur la nature des immigrés, sur leur besoin, sur notre
capacité à résoudre chez nous, leurs problèmes, a bien les mots, les
buts, les excuses du colonialisme et son arrogance aigu qui ne supporte
aucune vélléité de contradiction.«
Oui mais bien sûr évidemment, suis-je bête ! Imaginer un monde où les gens auraient la liberté de s’installer là où ils le souhaitent, c’est du paternalisme colonialiste. Heureusement que vous êtes là pour m’éclairer.
»Et pour finir, s’il était possible de rendre justice à 59 millions d’individus ici, et à trois millions, chez eux ?"
Vous parlez de quels 3 millions là ? Des 3 millions qui vivent et sont installés en France, parfois avec des enfants nés en France ? Si c’est le cas, sachez qu’ils sont déjà chez eux, par définition.
Du coup nous sommes d’accord, je pense comme vous qu’il est possible de rendre justice à 59 + 3 = 62 millions d’individus ici en France.
Pour finir je ne vous connais pas et vous ne me connaissez pas, donc vos jugements de valeur, gardez-les vous. D’autant que votre témoignage était intéressant, voilà je vous le dis.