• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Moristovari

sur Ne nous reste-t-il que le débat de la Médiocrité ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Moristovari Moristovari 23 octobre 2009 11:23

Cet article présente un bon point de vue sur la nature de nos sociétés modernes si l’on s’intéresse à leurs défauts. Mais le tableau manque d’ambiguïté pour être vrai : déjà trop noir, ensuite et surtout donnant cette impression hélas devenue populaire que ces défauts réels résultent d’actes entièrement conscients.

Pour une société encore plus qu’ailleurs, une analyse objective nécessite l’abandon de toute moralisation. Penser que nos sociétés auraient pû être meilleures est la première pensée à honnir. Nos sociétés sont exactement conformes à leurs désir démocratique, marchand et technologique.

Il fut un temps ou un homme, ou un petit groupes d’hommes, pouvaient diriger l’histoire. Ainsi le monarchisme, le fascisme. La démocratie rend les choses moins simples : elle tend aux communautés, aux lobbys, aux sphères d’influences. Il n’y a plus vraiment de nœuds stables, surtout des flux évolutifs.

Le libre-arbitre est une utopie. La nature ne connaît pas le hasard, ce que nous prenons pour des choix ne désigne qu’une méconnaissance des causes. En toute extrémité, dans une société, la première cause revient à la nature humaine. Celle-ci peut être vue comme perfectible. Elle forme naturellement des sociétés mais ce qui est nommé solidarité est finalement nécessités égoïstes.

La démocratie est ainsi le régime ou les despotes sont les plus nombreux. C’est la nature des choses. Une meilleure société est-t-elle possible ? Spéculation non sans risque qui nécessite le constant rappel de cette idée-maîtresse : les idéaux sont temporaires, les instincts éternels.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès