La Grèce a vécu au-delà de ses moyens mais tout l’y encourageait. Par contre ils sont dans le cambouis parce que des banques (Goldman Sachs en tête de peloton semble-t’il) parient sur son insolvabilité et l’organise en partie. Si la BCE pouvait prêter de l’argent aux Etats (en situation de crise extrême par ex) à un taux d’intérêts marginal voire nul, le problème sera amoindrit, si la Grèce récupérait un droit identique à celui détenue par la plupart des banques son sort serait plus enviable. Enfin quand des agences de notation (qui ont prouvé leur complicité dans le « ponzi scheme » à grande échelle qui s’est révélé aux USA en 2008) dévaluent la « note » de la Grèce (un Etat avec un patrimoine incommensurable) quand elle notait « AAA » des constructions financières ne valant pas un « pet de lapin », pourquoi avons-nous à ce point la mémoire courte ?
Et il faudrait emprunter sur les « marchés financiers » dont la collusion de certains acteurs majeurs avec les agences de notation est patente ?
Les banques ont été sauvés en étant recapitalisés par leur banque centrale (aux USA et sous une forme ou une autre).
La Grèce mérite autant que les banques car un Etat est un « Too big to fail » par excellence. L’europe est aussi en partie responsable de ce qui arrive à ce pays.
Il faut limiter la création financière des entreprises privés et octroyer aux puissances publiques un droit du même ordre (encadré bien sûr).
L’argent est un médiateur d’échanges. Le supprimer est ridicule.